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Titulaire du certificat d'études primaires, il a exercé divers métiers avant de faire son service militaire : boulanger à Enghien-les-Bains, boucher à Argenteuil, ouvrier de coquerie à Gennevilliers (Seine-et-Oise), plombier-couvreur. | Titulaire du certificat d'études primaires, il a exercé divers métiers avant de faire son service militaire : boulanger à Enghien-les-Bains, boucher à Argenteuil, ouvrier de coquerie à Gennevilliers (Seine-et-Oise), plombier-couvreur. | ||
− | De retour à Enghien, en 1933, il | + | De retour à Enghien, en 1933, il se fait embaucher comme garçon de manège à l'occasion du passage d'une fête foraine. Il quitte son emploi en 1936, à Nice (Alpes-Maritimes), où, chômeur, il est condamné à deux reprises pour vagabondage. Son avocat le fait entrer, par l'intermédiaire d'un bureau de placement, dans les mines de l'Est à Sainte-Barbe (Moselle). |
− | En novembre 1937, il | + | En novembre 1937, il est incarcéré durant deux mois pour coups et blessures, à l'issue d'une bagarre avec des délégués des Mines. |
A sa sortie de prison, le Parti communiste d'Hayange lui propose de se porter volontaire en Espagne républicaine. | A sa sortie de prison, le Parti communiste d'Hayange lui propose de se porter volontaire en Espagne républicaine. |
Version actuelle datée du 8 juillet 2017 à 17:46
(1911-1938) Lucien Bellanger est né le 29 janvier 1911 à Meaux (Seine-et-Marne) de Lucien Bellanger, cimentier, et de Marie Hebert, blanchisseuse.
Titulaire du certificat d'études primaires, il a exercé divers métiers avant de faire son service militaire : boulanger à Enghien-les-Bains, boucher à Argenteuil, ouvrier de coquerie à Gennevilliers (Seine-et-Oise), plombier-couvreur.
De retour à Enghien, en 1933, il se fait embaucher comme garçon de manège à l'occasion du passage d'une fête foraine. Il quitte son emploi en 1936, à Nice (Alpes-Maritimes), où, chômeur, il est condamné à deux reprises pour vagabondage. Son avocat le fait entrer, par l'intermédiaire d'un bureau de placement, dans les mines de l'Est à Sainte-Barbe (Moselle).
En novembre 1937, il est incarcéré durant deux mois pour coups et blessures, à l'issue d'une bagarre avec des délégués des Mines.
A sa sortie de prison, le Parti communiste d'Hayange lui propose de se porter volontaire en Espagne républicaine.
Avant son départ pour l'Espagne, le 14 février 1938, il était célibataire et demeurait Route d'Argenteuil à Enghien-les-Bains (Seine-et-Oise).
L’Espagne
Pendant son engagement, il est incarcéré plusieurs fois.
Ce volontaire disparaît lors des combats de la bataille de l'Ebre. Cette disparition est attestée par Marcel Sagnier dans une lettre datée du 17 août 1946.
Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (Epopée d'Espagne, page 190).
Sources
AVER (MRN, archives de l’AVER, carton n°1).
AVER, Epopée d'Espagne, 1956.]