PRADELOUX Guillaume : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]] ) Guillaume Léon Pradeloux arrive à [[Figueras]], via Massanet, le 3 mars 1938, avec 56 autres volontaires. Le 7, il est envoyé à [[Albacete]].
  
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Il est affecté au [[Bataillon Vaillant-Couturier]] puis muté à la 1<sup>ère</sup> Compagnie du [[Bataillon André Marty]] (O.J. du 17 avril 1938).  
  
Il participe aux  combats de Caspe (voir [[Offensive franquiste d’Aragon]]) puis à ceux de  de l'Ebre où, le 22 septembre,  à Gandesa, il est blessé « au côté gauche ».
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Il participe aux  combats de Caspe (voir [[Offensive franquiste d’Aragon]]) puis à ceux de l'Ebre. Le 22 septembre,  à Gandesa, il est blessé « au côté gauche ».
 
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Lors de sa démobilisation, il rejoint le centre de regroupement de Calella et demande son retour à Gentilly. Il sera rapatrié par le convoi n° 8 du 10 décembre 1938.
  
 
Après avoir pris sa retraite en tant qu'ouvrier agricole, Léon Pradeloux est mort à Ussel (Corrèze) le 25 mai 1990.
 
Après avoir pris sa retraite en tant qu'ouvrier agricole, Léon Pradeloux est mort à Ussel (Corrèze) le 25 mai 1990.
  
 
==Sources==
 
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RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 36 et D. 1358).
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RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2 D. 303, Op. 3. D. 787 et Op. 6. D. 36 et D. 1358).
 
Eva Léger et Tiphaine Catalan, ''Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés''  (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016.
 
Eva Léger et Tiphaine Catalan, ''Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés''  (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016.
  

Version actuelle datée du 11 février 2024 à 17:59

Guillaume Léon Pradeloux est né le 4 juillet 1902 à Chaumeil, commune de Pérols-sur-Vézère (Corrèze), d'un couple de cultivateurs, Michel et Marie.

Paveur de profession, il adhère au PCF en 1921, à la CGT en 1929 et au Secours rouge.

Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il était célibataire et demeurait 31, rue Pasteur à Gentilly (Seine).

L'Espagne

Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées ) Guillaume Léon Pradeloux arrive à Figueras, via Massanet, le 3 mars 1938, avec 56 autres volontaires. Le 7, il est envoyé à Albacete.

Il est affecté au Bataillon Vaillant-Couturier puis muté à la 1ère Compagnie du Bataillon André Marty (O.J. du 17 avril 1938).

Il participe aux combats de Caspe (voir Offensive franquiste d’Aragon) puis à ceux de l'Ebre. Le 22 septembre, à Gandesa, il est blessé « au côté gauche ». Hospitalisé à Mataró n° 7, il y reste jusqu'à sa démobilisation.

Il connaît les 13 points du Gouvernement d'Union Nationale présidé par Negrin et pense que sa politique est bonne et juste "parceque le gouvernement est énergique".

A la question, posée sur le formulaire de rapatriement, « Que penses-tu des Brigades Internationales ? », il répond : « elle on jouée un grand rôle il on permi au gouvernement de fondée une armée forte et dissiplinée ».

Dans le domaine politique, en Espagne, il a appris que c'était "très bien pour l'unitée qui s'est réalisé".

Lors de sa démobilisation, il rejoint le centre de regroupement de Calella et demande son retour à Gentilly. Il sera rapatrié par le convoi n° 8 du 10 décembre 1938.

Après avoir pris sa retraite en tant qu'ouvrier agricole, Léon Pradeloux est mort à Ussel (Corrèze) le 25 mai 1990.

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2 D. 303, Op. 3. D. 787 et Op. 6. D. 36 et D. 1358). Eva Léger et Tiphaine Catalan, Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016.

Archives départementales de Corrèze (Etat civil).