CAPDEVIELLE Roger : Différence entre versions
(Page créée avec « Roger Capdevielle est probablement né en 1900. Ajusteur mécanicien, il a adhéré à la CGT en 1936. Il n’était pas affilié à un parti politique. Divorcé, parla... ») |
|||
| (Une révision intermédiaire par le même utilisateur non affichée) | |||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
| − | Roger Capdevielle est | + | Roger, François Capdevielle est né le 23 avril 1900 à Bou-Tlélis près d'Oran (Algérie). Son père, François, était mécanicien et sa mère, Claudine Marguerite, sans profession. |
Ajusteur mécanicien, il a adhéré à la CGT en 1936. Il n’était pas affilié à un parti politique. | Ajusteur mécanicien, il a adhéré à la CGT en 1936. Il n’était pas affilié à un parti politique. | ||
| + | |||
| + | Il épouse Marie-Thérèse Pascuito le 10 décembre 1927 à Oran. | ||
Divorcé, parlant arabe et espagnol, il était domicilié à Oran (Algérie). | Divorcé, parlant arabe et espagnol, il était domicilié à Oran (Algérie). | ||
| + | |||
==L’Espagne== | ==L’Espagne== | ||
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) avec un groupe de 33 volontaires, Roger Capdevielle rejoint Figueras, via Massanet, le 22 septembre 1937. | Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) avec un groupe de 33 volontaires, Roger Capdevielle rejoint Figueras, via Massanet, le 22 septembre 1937. | ||
| − | Soldat artificier, il est affecté du 15 octobre 1937 au 12 août 1938 à l’Artillerie des BI Almansa, puis du 15 août | + | Soldat artificier, il est affecté du 15 octobre 1937 au 12 août 1938 à l’Artillerie des BI à Almansa, puis du 15 août au 23 octobre 1938 au 2<sup>e</sup> groupe d’Artillerie Pesada et enfin au 4<sup>e</sup> groupe français d’Artillerie. Il est également secrétaire de la compagnie. |
| − | Sur le front pendant environ dix mois, il participe aux combats d’Estrémadure du 1 novembre | + | Sur le front pendant environ dix mois, il participe aux combats d’Estrémadure du 1<sup>er</sup> novembre au 17 décembre 1937 et de Toledo du 17 décembre 1937 au 12 août 1938. |
Sur le formulaire de rapatriement du 5 décembre 1938, Roger Capdevielle donne son avis sur la politique du front populaire espagnol qu’il juge bonne et précise que <blockquote>« [le front populaire] travaille pour réunir les prolétaires et leur créer un bien être et permet de comprendre la force que représente l’union du prolétariat ». </blockquote> | Sur le formulaire de rapatriement du 5 décembre 1938, Roger Capdevielle donne son avis sur la politique du front populaire espagnol qu’il juge bonne et précise que <blockquote>« [le front populaire] travaille pour réunir les prolétaires et leur créer un bien être et permet de comprendre la force que représente l’union du prolétariat ». </blockquote> | ||
| Ligne 17 : | Ligne 20 : | ||
Une note manuscrite non signée, datée du 12 août 1938, lors de son transfert du 2<sup>e</sup> groupe d’Artillerie au 4<sup>e</sup> groupe français, le décrit comme un « bon soldat, discipliné, capable de faire un officier, éducation politique moyenne». | Une note manuscrite non signée, datée du 12 août 1938, lors de son transfert du 2<sup>e</sup> groupe d’Artillerie au 4<sup>e</sup> groupe français, le décrit comme un « bon soldat, discipliné, capable de faire un officier, éducation politique moyenne». | ||
| − | Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 819 avec la mention « 38 ans, soldat, [[BAO]] | + | Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 819 avec la mention « 38 ans, soldat, [[BAO]] ». |
| + | |||
| + | Rapatrié le 19 novembre 1938 il demande à aller à Paris dans le 15<sup>e</sup> arrondissement. | ||
| + | |||
| + | Roger Capdevielle décède le 5 janvier 1945 à Oran. | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
| − | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) | + | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 290) - Etat Civil acte de naissance n° 62 du 24 avril 1900. |
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Ajusteur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Sans parti]] [[Catégorie: Divorcé]] [[Catégorie: Oran]][[Catégorie: Arrivée en Espagne: Septembre 1937]] [[Catégorie: Artillerie Internationale]] | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Ajusteur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Sans parti]] [[Catégorie: Divorcé]] [[Catégorie: Oran]][[Catégorie: Arrivée en Espagne: Septembre 1937]] [[Catégorie: Artillerie Internationale]] | ||
Version actuelle datée du 29 septembre 2025 à 19:09
Roger, François Capdevielle est né le 23 avril 1900 à Bou-Tlélis près d'Oran (Algérie). Son père, François, était mécanicien et sa mère, Claudine Marguerite, sans profession.
Ajusteur mécanicien, il a adhéré à la CGT en 1936. Il n’était pas affilié à un parti politique.
Il épouse Marie-Thérèse Pascuito le 10 décembre 1927 à Oran.
Divorcé, parlant arabe et espagnol, il était domicilié à Oran (Algérie).
L’Espagne
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées) avec un groupe de 33 volontaires, Roger Capdevielle rejoint Figueras, via Massanet, le 22 septembre 1937.
Soldat artificier, il est affecté du 15 octobre 1937 au 12 août 1938 à l’Artillerie des BI à Almansa, puis du 15 août au 23 octobre 1938 au 2e groupe d’Artillerie Pesada et enfin au 4e groupe français d’Artillerie. Il est également secrétaire de la compagnie.
Sur le front pendant environ dix mois, il participe aux combats d’Estrémadure du 1er novembre au 17 décembre 1937 et de Toledo du 17 décembre 1937 au 12 août 1938.
Sur le formulaire de rapatriement du 5 décembre 1938, Roger Capdevielle donne son avis sur la politique du front populaire espagnol qu’il juge bonne et précise que
« [le front populaire] travaille pour réunir les prolétaires et leur créer un bien être et permet de comprendre la force que représente l’union du prolétariat ».
Sur les 13 points du gouvernement Negrin, il dit qu’ils sont « parfaits mais qu’il manque l’application intégrale ».
Pour lui
« les BI sont de bonnes troupes de choc » qui ont « forgé un sentiment d’appartenance au prolétariat du monde entier ».
Sur la question militaire, son opinion est que
« nous avons quelques chefs de valeur qui mériteraient des éloges mais assez qui ne pouvaient pas faire le travail du grade qu’ils avaient ».
Une note manuscrite non signée, datée du 12 août 1938, lors de son transfert du 2e groupe d’Artillerie au 4e groupe français, le décrit comme un « bon soldat, discipliné, capable de faire un officier, éducation politique moyenne».
Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 819 avec la mention « 38 ans, soldat, BAO ».
Rapatrié le 19 novembre 1938 il demande à aller à Paris dans le 15e arrondissement.
Roger Capdevielle décède le 5 janvier 1945 à Oran.
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 290) - Etat Civil acte de naissance n° 62 du 24 avril 1900.
