CARRE Eugène Yves : Différence entre versions
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| − | Infirmier à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, il   | + | Infirmier à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, il était adhérent de la CGT.  | 
| − | Il   | + | Il n’était membre d’aucun parti politique.  | 
| − | Célibataire, parlant espagnol, il   | + | Célibataire, parlant espagnol, il résidait 163, Grande Rue à Garches (Seine-et-Oise).  | 
==L’Espagne==  | ==L’Espagne==  | ||
| − | Arrivé en Espagne, le 7 décembre 1936, Eugène CARRE est affecté comme infirmier à la   | + | Arrivé en Espagne, le 7 décembre 1936, Eugène CARRE est affecté comme infirmier à la 14<sup>e</sup> BI, 12<sup>e</sup> Bataillon [[Ralph Fox]], 2<sup>e</sup> Compagnie.  | 
| − | Un rapport sur Carre Eugène, référencé N.TT417, non daté et non signé fait état des informations suivantes « Blessé au front de l’opera [Lopera] le 28 décembre 1936, [il est envoyé] à l’hôpital de Salinares. Et de la [il est envoyé] à Albacete à la commission médicale. la commission l’envoye à Salinares pour 3 semaines en convalescence. Après sa convalescence [il est envoyé] à Albacete à l’hôpital nr. 3  | + | Un rapport sur Carre Eugène, référencé N.TT417, non daté et non signé fait état des informations suivantes « Blessé au front de l’opera [Lopera] le 28 décembre 1936, [il est envoyé] à l’hôpital de Salinares. Et de la [il est envoyé] à Albacete à la commission médicale. la commission l’envoye à Salinares pour 3 semaines en convalescence. Après sa convalescence [il est envoyé] à Albacete à l’hôpital nr. 3 ».  | 
| − | A sa sortie de l’hôpital, [il] est réaffecté à la   | + | A sa sortie de l’hôpital, [il] est réaffecté à la 14<sup>e</sup> Brigade et y resta jusqu’à la fin mai 1937.    | 
| − | Vers cette date, il   | + | Vers cette date, il obtient une permission pour la France et il revient en Espagne le 8 janvier 1938. « Il rejoigna sa brigade à l’Escorial et parti au front de Caspe ([[Offensive franquiste d’Aragon]]) . Il déclare que son  bataillon a été mis en débandade et qu’il s’est rendu à Barcelone dans l’intention de se faire rapatrier. [il] arrive à Barcelone le 31 mars 1938, il s’adressa au consul français qui lui remit un laissez-passer. [Il] se dirigeat ensuite vers la frontière et se fit arrêter à la Jonquera, à un km de la France, par les carabiniers qui le remirent dans nos mains. Il déclare regretter son acte [et] demande à rejoindre sa brigade » (voir catégorie Discipline et ses articles).  | 
Un laissez-passer uniquement valable pour entrer en France, a été établi par le Consulat Général de France à Barcelone, le 31 mars 1938, au nom d’Eugène CARRE, domicilié à Paris.  | Un laissez-passer uniquement valable pour entrer en France, a été établi par le Consulat Général de France à Barcelone, le 31 mars 1938, au nom d’Eugène CARRE, domicilié à Paris.  | ||
| − | Sur le formulaire de rapatriement du 9 novembre 1938, il indique avoir été affecté ensuite au   | + | Sur le formulaire de rapatriement du 9 novembre 1938, il indique avoir été affecté ensuite au 6<sup>e</sup> Bataillon de fortification de la 45<sup>e</sup> Division. Il est resté 7 mois au front, du 24 au 28 décembre 1936 puis du 4 mars au 5 mai 1937 et enfin du 17  au 28 mars 1938. Il a pris part aux batailles de Lopera, du Jarama, de Caspe, de Tortosa et dans le secteur de Mora del Ebro.  | 
Il a bénéficié d’une permission de 5 mois en France et de 21 jours en Espagne à Salinares.  | Il a bénéficié d’une permission de 5 mois en France et de 21 jours en Espagne à Salinares.  | ||
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Concernant les 13 points du gouvernement [[Negrin]], il précise    | Concernant les 13 points du gouvernement [[Negrin]], il précise    | ||
<blockquote>“ à mon avis, je suis sûr qu’ils se réaliseraient si tous les partis politiques antifascistes se mettaient d’accord en faisant une union”</blockquote>    | <blockquote>“ à mon avis, je suis sûr qu’ils se réaliseraient si tous les partis politiques antifascistes se mettaient d’accord en faisant une union”</blockquote>    | ||
| − | Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le   | + | Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 755 assorti de l’observation A.F. (voir [[BAO]]) ainsi que sur une liste, non datée,  de français expulsés d’Espagne.  | 
==Sources==  | ==Sources==  | ||
| − | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1111)  | + | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1111) et (Moscou, F. 545. Op.6. D.1046).  | 
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Version actuelle datée du 22 août 2018 à 21:40
Eugène CARRE est né le 4 juin 1914 à Ploumagoar (Côtes-du-Nord).
Infirmier à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, il était adhérent de la CGT.
Il n’était membre d’aucun parti politique.
Célibataire, parlant espagnol, il résidait 163, Grande Rue à Garches (Seine-et-Oise).
L’Espagne
Arrivé en Espagne, le 7 décembre 1936, Eugène CARRE est affecté comme infirmier à la 14e BI, 12e Bataillon Ralph Fox, 2e Compagnie.
Un rapport sur Carre Eugène, référencé N.TT417, non daté et non signé fait état des informations suivantes « Blessé au front de l’opera [Lopera] le 28 décembre 1936, [il est envoyé] à l’hôpital de Salinares. Et de la [il est envoyé] à Albacete à la commission médicale. la commission l’envoye à Salinares pour 3 semaines en convalescence. Après sa convalescence [il est envoyé] à Albacete à l’hôpital nr. 3 ».
A sa sortie de l’hôpital, [il] est réaffecté à la 14e Brigade et y resta jusqu’à la fin mai 1937.
Vers cette date, il obtient une permission pour la France et il revient en Espagne le 8 janvier 1938. « Il rejoigna sa brigade à l’Escorial et parti au front de Caspe (Offensive franquiste d’Aragon) . Il déclare que son bataillon a été mis en débandade et qu’il s’est rendu à Barcelone dans l’intention de se faire rapatrier. [il] arrive à Barcelone le 31 mars 1938, il s’adressa au consul français qui lui remit un laissez-passer. [Il] se dirigeat ensuite vers la frontière et se fit arrêter à la Jonquera, à un km de la France, par les carabiniers qui le remirent dans nos mains. Il déclare regretter son acte [et] demande à rejoindre sa brigade » (voir catégorie Discipline et ses articles). Un laissez-passer uniquement valable pour entrer en France, a été établi par le Consulat Général de France à Barcelone, le 31 mars 1938, au nom d’Eugène CARRE, domicilié à Paris.
Sur le formulaire de rapatriement du 9 novembre 1938, il indique avoir été affecté ensuite au 6e Bataillon de fortification de la 45e Division. Il est resté 7 mois au front, du 24 au 28 décembre 1936 puis du 4 mars au 5 mai 1937 et enfin du 17 au 28 mars 1938. Il a pris part aux batailles de Lopera, du Jarama, de Caspe, de Tortosa et dans le secteur de Mora del Ebro.
Il a bénéficié d’une permission de 5 mois en France et de 21 jours en Espagne à Salinares.
Concernant les 13 points du gouvernement Negrin, il précise
“ à mon avis, je suis sûr qu’ils se réaliseraient si tous les partis politiques antifascistes se mettaient d’accord en faisant une union”
Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 755 assorti de l’observation A.F. (voir BAO) ainsi que sur une liste, non datée, de français expulsés d’Espagne.
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1111) et (Moscou, F. 545. Op.6. D.1046).