CELLIER Roland : Différence entre versions
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− | Après des études primaires, il effectue son service militaire en 1929, pendant 18 mois, au | + | Après des études primaires, il effectue son service militaire en 1929, pendant 18 mois, au 26<sup>e</sup> RI de Nancy. Il y distribue "des tracts". |
− | Manœuvre, il gagne 60 francs par jour à l’usine Carnaud, | + | Manœuvre, il gagne 60 francs par jour à l’usine Carnaud qui emploie une centaine d'ouvriers. Elle est située 72, avenue Edouard Vaillant à Boulogne-Billancourt. |
− | Depuis sa participation à une réunion électorale en 1928, il s’intéresse au mouvement prolétarien. Il adhère au PCF en 1932 à Boulogne-Billancourt et devient trésorier de la cellule de l’usine et responsable de la presse et propagande pendant 2 ans | + | Depuis sa participation à une réunion électorale en 1928, il s’intéresse au mouvement prolétarien. Il adhère au PCF en 1932 à Boulogne-Billancourt et devient trésorier de la cellule de l’usine et responsable de la presse et propagande pendant 2 ans. |
− | En 1933, il adhère au | + | En 1933, il adhère au Secours Rouge. |
− | En 1934, il devient membre de la CGT de la métallurgie | + | En 1934, il devient membre de la CGT de la métallurgie en région parisienne et responsable d’atelier et de la vente de la presse. |
Les 9 et 12 février 1934, il participe aux manifestations contre les ligues d’extrême droite. A la suite de ces manifestations, il sera détenu pendant un jour. | Les 9 et 12 février 1934, il participe aux manifestations contre les ligues d’extrême droite. A la suite de ces manifestations, il sera détenu pendant un jour. | ||
Du 15 février au 16 juin 1936, il est au chômage. | Du 15 février au 16 juin 1936, il est au chômage. | ||
En 1936, il participe à « la grève des métaux ». | En 1936, il participe à « la grève des métaux ». | ||
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− | Une note manuscrite indique que ce volontaire est porté « disparu le 26 juillet 1938 Ebro ». | + | Une note manuscrite indique que ce volontaire est porté « disparu le 26 juillet 1938 Ebro » (voir article [[Passage de l'Ebre]]). |
− | Roland Cellier figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (Epopée d'Espagne, page 188). | + | |
+ | Roland Cellier figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (''Epopée d'Espagne'', page 188). | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
− | RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1115) | + | RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1115) et (Moscou, F. 545. Op.6 D.1036). |
− | AVER, ''Epopée d'Espagne'', Paris, 1956 | + | AVER, ''Epopée d'Espagne'', Paris, 1956. |
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Roland Cellier est né le 8 octobre 1908 à Paris (14e). Son père, Alexandre Cellier, ouvrier, était décédé et sa mère « disparue sans adresse ».
Après des études primaires, il effectue son service militaire en 1929, pendant 18 mois, au 26e RI de Nancy. Il y distribue "des tracts".
Manœuvre, il gagne 60 francs par jour à l’usine Carnaud qui emploie une centaine d'ouvriers. Elle est située 72, avenue Edouard Vaillant à Boulogne-Billancourt. Depuis sa participation à une réunion électorale en 1928, il s’intéresse au mouvement prolétarien. Il adhère au PCF en 1932 à Boulogne-Billancourt et devient trésorier de la cellule de l’usine et responsable de la presse et propagande pendant 2 ans. En 1933, il adhère au Secours Rouge. En 1934, il devient membre de la CGT de la métallurgie en région parisienne et responsable d’atelier et de la vente de la presse. Les 9 et 12 février 1934, il participe aux manifestations contre les ligues d’extrême droite. A la suite de ces manifestations, il sera détenu pendant un jour.
Du 15 février au 16 juin 1936, il est au chômage. En 1936, il participe à « la grève des métaux ».
Lecteur de l’Humanité, des Cahiers du bolchevisme, il suit les cours de section du PCF en 1937.
Célibataire, avant de partir pour l'Espagne, il était domicilié à l’hôtel, 191 bis, boulevard Jean-Jaurès à Boulogne-Billancourt (Seine).
L’Espagne
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées), il arrive à Figueras, via Massanet, le 15 mai 1938.
Il est affecté à la 14e BI, 4e Bataillon Henri Barbusse, Compagnie de Mitrailleuses.
Une note manuscrite indique que ce volontaire est porté « disparu le 26 juillet 1938 Ebro » (voir article Passage de l'Ebre).
Roland Cellier figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (Epopée d'Espagne, page 188).
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1115) et (Moscou, F. 545. Op.6 D.1036). AVER, Epopée d'Espagne, Paris, 1956.