BELLANGER Lucien : Différence entre versions
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− | Lucien Bellanger | + | Lucien Bellanger est né le 29 janvier 1911 à Meaux (Seine-et-Marne) de Lucien Bellanger, cimentier, et de Marie Hebert, blanchisseuse. |
− | Titulaire du certificat d'études primaires, il | + | Titulaire du certificat d'études primaires, il a exercé divers métiers avant de faire son service militaire : boulanger à Enghien-les-Bains, boucher à Argenteuil, ouvrier de coquerie à Gennevilliers (Seine-et-Oise), plombier-couvreur. |
− | De retour à Enghien, en 1933, il | + | De retour à Enghien, en 1933, il s'est fait embaucher comme garçon de manège à l'occasion du passage d'une fête foraine. Il a quitté son emploi en 1936, à Nice (Alpes-Maritimes), où, chômeur, il a été condamné à deux reprises pour vagabondage. Son avocat l'a fait entrer, par l'intermédiaire d'un bureau de placement, dans les mines de l'Est à Sainte-Barbe (Moselle). |
− | En novembre 1937, il | + | En novembre 1937, il a été incarcéré durant deux mois pour coups et blessures, à l'issue d'une bagarre avec des délégués des Mines. |
A sa sortie de prison, le Parti communiste d'Hayange lui propose de se porter volontaire en Espagne républicaine. | A sa sortie de prison, le Parti communiste d'Hayange lui propose de se porter volontaire en Espagne républicaine. | ||
− | Avant son départ pour l'Espagne, le 14 février 1938, il | + | Avant son départ pour l'Espagne, le 14 février 1938, il était célibataire et demeurait Route d'Argenteuil à Enghien-les-Bains (Seine-et-Oise). |
==L’Espagne== | ==L’Espagne== | ||
− | + | Pendant son engagement, il est incarcéré plusieurs fois. | |
Ce volontaire disparaît lors des combats de la bataille de l'Ebre. Cette disparition est attestée par Marcel Sagnier dans une lettre datée du 17 août 1946. | Ce volontaire disparaît lors des combats de la bataille de l'Ebre. Cette disparition est attestée par Marcel Sagnier dans une lettre datée du 17 août 1946. | ||
− | Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (''Epopée d'Espagne'', page 190) | + | Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (''Epopée d'Espagne'', page 190). |
==Sources== | ==Sources== | ||
− | AVER (MRN, archives de l’AVER, carton n°1) | + | AVER (MRN, archives de l’AVER, carton n°1). |
− | AVER, ''Epopée d'Espagne'', 1956 | + | AVER, ''Epopée d'Espagne'', 1956. |
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Version du 2 août 2016 à 17:07
(1911-1938) Lucien Bellanger est né le 29 janvier 1911 à Meaux (Seine-et-Marne) de Lucien Bellanger, cimentier, et de Marie Hebert, blanchisseuse.
Titulaire du certificat d'études primaires, il a exercé divers métiers avant de faire son service militaire : boulanger à Enghien-les-Bains, boucher à Argenteuil, ouvrier de coquerie à Gennevilliers (Seine-et-Oise), plombier-couvreur.
De retour à Enghien, en 1933, il s'est fait embaucher comme garçon de manège à l'occasion du passage d'une fête foraine. Il a quitté son emploi en 1936, à Nice (Alpes-Maritimes), où, chômeur, il a été condamné à deux reprises pour vagabondage. Son avocat l'a fait entrer, par l'intermédiaire d'un bureau de placement, dans les mines de l'Est à Sainte-Barbe (Moselle).
En novembre 1937, il a été incarcéré durant deux mois pour coups et blessures, à l'issue d'une bagarre avec des délégués des Mines.
A sa sortie de prison, le Parti communiste d'Hayange lui propose de se porter volontaire en Espagne républicaine.
Avant son départ pour l'Espagne, le 14 février 1938, il était célibataire et demeurait Route d'Argenteuil à Enghien-les-Bains (Seine-et-Oise).
L’Espagne
Pendant son engagement, il est incarcéré plusieurs fois.
Ce volontaire disparaît lors des combats de la bataille de l'Ebre. Cette disparition est attestée par Marcel Sagnier dans une lettre datée du 17 août 1946.
Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (Epopée d'Espagne, page 190).
Sources
AVER (MRN, archives de l’AVER, carton n°1).
AVER, Epopée d'Espagne, 1956.]