CAUCHIE Joseph : Différence entre versions
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− | Employé ensuite par la société Sambre et Meuse de Feignies, il percevait un salaire de 1750 francs par mois. | + | Employé ensuite par la société Sambre-et-Meuse de Feignies, il percevait un salaire de 1750 francs par mois. |
Son adhésion à la CGT des métaux du bassin de la Sambre date de 1936. | Son adhésion à la CGT des métaux du bassin de la Sambre date de 1936. | ||
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Il a pris part à toutes les manifestations ouvrières. | Il a pris part à toutes les manifestations ouvrières. | ||
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En 1937, il a suivi une quinzaine de cours de la section et il a participé au congrès régional en vue du congrès d’Arles. | En 1937, il a suivi une quinzaine de cours de la section et il a participé au congrès régional en vue du congrès d’Arles. | ||
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Célibataire, il était domicilié 59, rue Pasteur à Feignies (Nord). | Célibataire, il était domicilié 59, rue Pasteur à Feignies (Nord). | ||
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Comme soldat voltigeur, il passe 4 mois et demi au front et prend part aux batailles de Tortosa, du passage de l’Ebre (23 juillet 1938) et de Gandesa (du 7 au 23 septembre 1938). | Comme soldat voltigeur, il passe 4 mois et demi au front et prend part aux batailles de Tortosa, du passage de l’Ebre (23 juillet 1938) et de Gandesa (du 7 au 23 septembre 1938). | ||
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Le rapport du commissaire politique Lavogace du 20 novembre 1938, dit de lui qu’il « a rempli sa fonction d’une manière assez bonne, sauf une grande défaillance morale après l’attaque du 25 juillet 1938, suite des grosses [pertes] subit par notre compagnie ». | Le rapport du commissaire politique Lavogace du 20 novembre 1938, dit de lui qu’il « a rempli sa fonction d’une manière assez bonne, sauf une grande défaillance morale après l’attaque du 25 juillet 1938, suite des grosses [pertes] subit par notre compagnie ». | ||
− | Ce rapport le qualifie « très discipliné, sérieux et courageux dans l’ensemble » et que par ailleurs « les camarades le considèrent comme un bon camarade ». | + | Ce rapport le qualifie de « très discipliné, sérieux et courageux dans l’ensemble » et que par ailleurs « les camarades le considèrent comme un bon camarade ». |
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A la question qu’as-tu appris en Espagne ? Il répond que <blockquote>« dans le domaine politique, le courant unitaire m’a enlevé les dernières pointes de sectarisme qui me restaient. Au point de vue militaire, à combattre réellement, et surtout à résister, à connaitre les armes automatiques, la guerre de tranchée c’est à dire à fortifier ».</blockquote> | A la question qu’as-tu appris en Espagne ? Il répond que <blockquote>« dans le domaine politique, le courant unitaire m’a enlevé les dernières pointes de sectarisme qui me restaient. Au point de vue militaire, à combattre réellement, et surtout à résister, à connaitre les armes automatiques, la guerre de tranchée c’est à dire à fortifier ».</blockquote> | ||
==Source== | ==Source== | ||
− | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1108) | + | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1108). |
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Version du 7 août 2016 à 17:30
Joseph Cauchie est né le 12 août 1911 à Maubeuge (Nord). Son père Ernest Cauchie, lamineur, était antifasciste.
Après des études primaires, il a effectué son service militaire en 1931, pendant 12 mois, comme soldat dans l’aviation à Metz.
Tourneur sur métaux, il est resté au chômage pendant 8 mois, du 5 décembre 1931 au 17 juillet 1932.
Employé ensuite par la société Sambre-et-Meuse de Feignies, il percevait un salaire de 1750 francs par mois.
Son adhésion à la CGT des métaux du bassin de la Sambre date de 1936.
Dans sa biographie de militant, signée le 30 juin 1938, pour son adhésion au PCE, il dit s’être « intéressé au mouvement ouvrier, depuis le début que j’ai travaillé [en] 1925 et par la lecture de l’humanité depuis 1933 ».
Il a pris part à toutes les manifestations ouvrières.
Adhérent du PCF depuis avril 1936, il est devenu trésorier, de janvier à mars 1937, de la cellule Vaillant Couturier de Feignies puis secrétaire de septembre 1937 à avril 1938 et membre du bureau de section de janvier à août 1938. Il était chargé de l’éducation et de la vente de la presse.
En 1937, il a suivi une quinzaine de cours de la section et il a participé au congrès régional en vue du congrès d’Arles. Lecteur de la presse communiste (l’Humanité, l’Enchainé, Avant garde, les Cahiers du bolchevisme) et de publications marxistes Salaire, prix, profit, Le manifeste du parti communiste, Des principes du Léninisme), il s’intéressait à la politique.
Célibataire, il était domicilié 59, rue Pasteur à Feignies (Nord).
L'Espagne
Joseph Cauchie arrive en Espagne, le 22 avril 1938, par la montagne, « pour battre le fascisme », et est affecté à la 14e BI, 4e Bataillon (Henri Barbusse), 3e Compagnie.
Comme soldat voltigeur, il passe 4 mois et demi au front et prend part aux batailles de Tortosa, du passage de l’Ebre (23 juillet 1938) et de Gandesa (du 7 au 23 septembre 1938).
Sur le front de Tortosa, en mai 1938, il adhère au SRI (voir Article Solidarité)
En juin 1938, il est nommé délégué de section.
Le rapport du 20 octobre 1938 du commissaire politique Bigouret le décrit comme «un bon soldat au front [qui montre] quelques faiblesses à l’arrière » et indique qu’il « a remplacé le commissaire quand celui-ci a été tué ».
Par ailleurs, « son éducation politique est nulle mais [il] cherchait à s’éduquer » et « sérieux, il est bien considéré de ses camarades ». Le rapport du commissaire politique Lavogace du 20 novembre 1938, dit de lui qu’il « a rempli sa fonction d’une manière assez bonne, sauf une grande défaillance morale après l’attaque du 25 juillet 1938, suite des grosses [pertes] subit par notre compagnie ».
Ce rapport le qualifie de « très discipliné, sérieux et courageux dans l’ensemble » et que par ailleurs « les camarades le considèrent comme un bon camarade ».
Sur le formulaire de rapatriement du 7 novembre 1938, Joseph Cauchie dit avoir une bonne opinion de la politique du front populaire « parce que c’est une large politique d’union et que le gouvernement s’appuie entièrement sur les masses ».
A la question qu’as-tu appris en Espagne ? Il répond que
« dans le domaine politique, le courant unitaire m’a enlevé les dernières pointes de sectarisme qui me restaient. Au point de vue militaire, à combattre réellement, et surtout à résister, à connaitre les armes automatiques, la guerre de tranchée c’est à dire à fortifier ».
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1108).