GROSSO Jean : Différence entre versions
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Célibataire, il demeurait 75, avenue Jean-Jaurès à Saint-Fons (Rhône). | Célibataire, il demeurait 75, avenue Jean-Jaurès à Saint-Fons (Rhône). | ||
==L’Espagne== | ==L’Espagne== | ||
− | Le 3 janvier 1937, il écrit à sa sœur | + | Le 3 janvier 1937, il écrit à sa sœur pour lui annoncer qu'elle peut lui écrire à Albacete. |
En arrivant à Madrid, il envoie une carte postale à sa famille : <blockquote>« Je suis heureux de défendre de tout mon courage la liberté du prolétariat mondial. »</blockquote> | En arrivant à Madrid, il envoie une carte postale à sa famille : <blockquote>« Je suis heureux de défendre de tout mon courage la liberté du prolétariat mondial. »</blockquote> | ||
Dans sa dernière lettre, datée du 25 janvier 1937, il annonce:<blockquote> « Je suis sur le point de rejoindre mon corps d’affectation et nous vaincrons. La confiance est grande pour tous les miliciens pour la liberté »</blockquote> | Dans sa dernière lettre, datée du 25 janvier 1937, il annonce:<blockquote> « Je suis sur le point de rejoindre mon corps d’affectation et nous vaincrons. La confiance est grande pour tous les miliciens pour la liberté »</blockquote> | ||
− | Affecté à la 1<sup> | + | Affecté à la 1<sup>ère</sup> Compagnie du [[bataillon André Marty]] de la 12<sup>e</sup> BI, il est tué le 11 février 1937, lors des combats d’Arganda sur [[le front du Jarama]]. |
Sa mort n’ayant pas été déclarée, il est condamné à 5 ans de prison le 16 juin 1944 par le tribunal militaire de Lyon. | Sa mort n’ayant pas été déclarée, il est condamné à 5 ans de prison le 16 juin 1944 par le tribunal militaire de Lyon. | ||
− | Il figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’ [[AVER]] (Epopée d’Espagne, page 190). | + | Il figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’ [[AVER]] (''Epopée d’Espagne'', page 190). |
==Sources== | ==Sources== | ||
Archives familiales (Lucien Brel et Laurent Depassio) | Archives familiales (Lucien Brel et Laurent Depassio) | ||
− | AVER, (MRN, archives de l’AVER, carton n° 15) et Epopée d’Espagne, Paris, 1956 | + | AVER, (MRN, archives de l’AVER, carton n° 15) et ''Epopée d’Espagne'', Paris, 1956 |
− | RGASPI (Moscou, F.545 Op.3 D. 163) | + | RGASPI (Moscou, F. 545 Op.3 D. 163) |
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Engagé]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Saint-Fons]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Janvier 1937]] [[Catégorie: 12e BI]] [[Catégorie: Morts]] | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Engagé]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Saint-Fons]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Janvier 1937]] [[Catégorie: 12e BI]] [[Catégorie: Morts]] |
Version actuelle datée du 5 août 2018 à 11:55
Jean, Louis, Grosso est né le 15 septembre 1904 à Marseille, fils de Felice, Antonio, Beniamino, né à Meano di Susa (Turin, Italie) et de Marguerite Montabone. Ses parents étaient journaliers et vivaient dans le quartier de Montredont (Marseille).
En 1929, voulant prendre la nationalité italienne, pour entrer à la SNCF, il s’engagea dans un régiment d’artillerie coloniale. Rentré en France en 1931, il va exercer divers emplois.
Dans une lettre à son beau-frère, il lui explique sa décision de quitter la France :
« c’est-à-dire que je vais en Espagne, tu connais mes idées et puis aussi peut-être y trouverai-je du travail intéressant (à l’usine de Longwy, nous avons toujours des ennuis, l’avenir est incertain). C’est un peu cela qui m’a fait naitre l’idée de m’expatrier de nouveau. »
Célibataire, il demeurait 75, avenue Jean-Jaurès à Saint-Fons (Rhône).
L’Espagne
Le 3 janvier 1937, il écrit à sa sœur pour lui annoncer qu'elle peut lui écrire à Albacete.
En arrivant à Madrid, il envoie une carte postale à sa famille :
« Je suis heureux de défendre de tout mon courage la liberté du prolétariat mondial. »
Dans sa dernière lettre, datée du 25 janvier 1937, il annonce:
« Je suis sur le point de rejoindre mon corps d’affectation et nous vaincrons. La confiance est grande pour tous les miliciens pour la liberté »
Affecté à la 1ère Compagnie du bataillon André Marty de la 12e BI, il est tué le 11 février 1937, lors des combats d’Arganda sur le front du Jarama.
Sa mort n’ayant pas été déclarée, il est condamné à 5 ans de prison le 16 juin 1944 par le tribunal militaire de Lyon.
Il figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’ AVER (Epopée d’Espagne, page 190).
Sources
Archives familiales (Lucien Brel et Laurent Depassio)
AVER, (MRN, archives de l’AVER, carton n° 15) et Epopée d’Espagne, Paris, 1956
RGASPI (Moscou, F. 545 Op.3 D. 163)