GOSSET Louise : Différence entre versions
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Ma décision était prise en accord avec Jean, militant comme moi, mais avec le projet de nous retrouver là-bas avec l’idée aussi que la guerre durerait quelques mois.[…] | Ma décision était prise en accord avec Jean, militant comme moi, mais avec le projet de nous retrouver là-bas avec l’idée aussi que la guerre durerait quelques mois.[…] | ||
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− | Oui, j’ai retrouvé Jean grâce à Anne-Marie qui a questionné son mari : | + | Oui, j’ai retrouvé Jean grâce à Anne-Marie qui a questionné son mari : « il est au transfert militaire » a-t-il précisé. Nous nous sommes donc rencontré à Albacete, pour ensuite repartir sur Madrid, toujours dans « l’auto-chir » en ce qui me concerne. Il fallait être sur les lieux des combats. Toujours en alerte. »</blockquote> |
Rapatrié "pour des raisons personnelles" (voir la biographie de son mari, [[GOSSET_Jean|Jean GOSSET]]),en juin 1937, le couple déclare se rendre 15, voie Monsigny à Vitry-sur-Seine. | Rapatrié "pour des raisons personnelles" (voir la biographie de son mari, [[GOSSET_Jean|Jean GOSSET]]),en juin 1937, le couple déclare se rendre 15, voie Monsigny à Vitry-sur-Seine. | ||
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Membres de l'AVER, Louise et Jean s'étaient retirés en Haute-Savoie. | Membres de l'AVER, Louise et Jean s'étaient retirés en Haute-Savoie. | ||
==Source== | ==Source== | ||
− | Jacotte Neplaz-Bouvet, ''Un couple dans la guerre d’Espagne : Louise et Jean Gosset'', Cahier de l’Amicale des vétérans de Haute-Savoie du PCF, Novembre 1996 | + | Jacotte Neplaz-Bouvet, ''Un couple dans la guerre d’Espagne : Louise et Jean Gosset'', Cahier de l’Amicale des vétérans de Haute-Savoie du PCF, Novembre 1996. |
− | RGASPI (Moscou, F. 545 Op.2 D.112) | + | RGASPI (Moscou, F. 545 Op.2 D.112). |
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Version actuelle datée du 6 décembre 2018 à 23:58
Louise Gosset est née le 23 mars 1907 à Paris.
En 1930, elle se marie avec Jean GOSSET (voir la biographie).
L’Espagne
Contactée par le Dr Rouques, celui-ci lui confie la responsabilité de « l’Auto-chir », c’est-à-dire l’auto-chirurgicale pour effectuer des opérations sur le front ». Interviewée par Jacotte Néplaz-Bouvet, elle raconte :
« J’étais employée au dispensaire de Vitry sur Seine, connue par mes engagements politiques et pour avoir déjà franchi la frontière pour aller chercher des enfants espagnols – que les parents ne laisseront pas partir, certains qu’ils «étaient de la défaite de Franco – et connue aussi comme fervente sportive du club de basket […]
Ma décision était prise en accord avec Jean, militant comme moi, mais avec le projet de nous retrouver là-bas avec l’idée aussi que la guerre durerait quelques mois.[…]
Je quitte donc Paris en automne 36, avec des papiers en règle, accompagnée des médecins communistes Chrétien et Dervaux, d’un chauffeur, et du brancardiste Gaston Clamamus […]
Je rencontre et travaille avec Anne-Marie Bach, une infirmière hongroise parlant parfaitement le Français et l’Allemand (son mari est commandant, son fis combattant). Je collabore comme infirmière avec des chirurgiens de différentes nationalités - Hongrois – Russes – Polonais – Anglais – Allemands et Français.
Nous recevions et opérions des soldats gravement blessés qui, une fois opérés, étaient dirigés sur un hôpital. Quand il y avait des Français je leur rendais visite. Anne-Marie, parlant plusieurs langues, elle visitait les étrangers.
Je suis restée neuf mois à travailler dans cet « auto-chir » N° 1, alors que j’étais partie pour six-mois sans solde.
Oui, j’ai retrouvé Jean grâce à Anne-Marie qui a questionné son mari : « il est au transfert militaire » a-t-il précisé. Nous nous sommes donc rencontré à Albacete, pour ensuite repartir sur Madrid, toujours dans « l’auto-chir » en ce qui me concerne. Il fallait être sur les lieux des combats. Toujours en alerte. »
Rapatrié "pour des raisons personnelles" (voir la biographie de son mari, Jean GOSSET),en juin 1937, le couple déclare se rendre 15, voie Monsigny à Vitry-sur-Seine.
L’Espagne au cœur
« Mais Louise et moi, fidèles aux « brigades », dès 1945, nous reprenions contact avec les camarades espagnols dans leur lutte contre le franquisme.
En toute connaissance de cause, nous avons, à la demande du Comité Central du parti communiste espagnol, accompli des missions clandestines en Espagne ou en France. »
Membres de l'AVER, Louise et Jean s'étaient retirés en Haute-Savoie.
Source
Jacotte Neplaz-Bouvet, Un couple dans la guerre d’Espagne : Louise et Jean Gosset, Cahier de l’Amicale des vétérans de Haute-Savoie du PCF, Novembre 1996.
RGASPI (Moscou, F. 545 Op.2 D.112).