ARRANZ Adelaïde ep OSSART : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Voici le récit de sa jeunesse qu’elle  fit à [[RICOL_Lise ep LONDON]] (voir sa biographie) :
 
Voici le récit de sa jeunesse qu’elle  fit à [[RICOL_Lise ep LONDON]] (voir sa biographie) :
<blockquote>« Mon père travaillait comme peintre en carrosserie. Nous n’étions pas fortunés et cependant heureux. Plaçant l’instruction au-dessus de tout, papa surveillait nos  devoirs que nous faisions sur la table de la cuisine, après le diner. Quand il s’apercevait que nous relâchions notre attention, il avait coutume de dire : « ¡ En la vida hay que luchar! »  (La vie est un combat !). Vous avez de la chance de pouvoir étudier. Avec l’instruction, on est mieux armé pour se défendre…»  (Livre cité, p 297) </blockquote>
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<blockquote>« Mon père travaillait comme peintre en carrosserie. Nous n’étions pas fortunés et cependant heureux. Plaçant l’instruction au-dessus de tout, papa surveillait nos  devoirs que nous faisions sur la table de la cuisine, après le diner. Quand il s’apercevait que nous relâchions notre attention, il avait coutume de dire : « ¡ En la vida hay que luchar! »  (La vie est un combat !). Vous avez de la chance de pouvoir étudier. Avec l’instruction, on est mieux armé pour se défendre…»  (Livre cité, p. 297) </blockquote>
  
 
Après le Certificat d’études, elle entra au cours général et commercial de la rue Camou à Paris, études qu’elle dut interrompre, son père ayant perdu son emploi.
 
Après le Certificat d’études, elle entra au cours général et commercial de la rue Camou à Paris, études qu’elle dut interrompre, son père ayant perdu son emploi.
 
Elle travailla comme sténodactylo à ''Fraternité'', revue  que dirigeait Allard, qui défendait  les intérêts des travailleurs immigrés, et se syndiqua à la CGT.
 
Elle travailla comme sténodactylo à ''Fraternité'', revue  que dirigeait Allard, qui défendait  les intérêts des travailleurs immigrés, et se syndiqua à la CGT.
  
En 1936, elle  adhéra aux JC et devint secrétaire de groupe des JC, puis des Jeunes Filles de France. Elle lisait ''L’Humanité'', ''Regards'', ''Jeunes fille de France''.
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En 1936, elle  adhéra aux JC et devint secrétaire de groupe des JC, puis des Jeunes Filles de France. Elle lisait ''L’Humanité'', ''Regards'', ''Jeunes filles de France''.
  
Adelaïde Arranz parlait français et espagnol
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Adelaïde Arranz parlait français et espagnol.
  
 
Elle demeurait 70, avenue Jean Jaurès à Arcueil (Seine).
 
Elle demeurait 70, avenue Jean Jaurès à Arcueil (Seine).
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A Albacete, elle devient la secrétaire du Général Gomez.
 
A Albacete, elle devient la secrétaire du Général Gomez.
 
   
 
   
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Elle sera l’une des  dernières à quitter la base d’Albacete, avec un camion-bibliothèque chargé des archives de l’état-major, lors de la coupure en deux de l’Espagne républicaine (voir l’ [[offensive franquiste d’Aragon]]).
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Selon son amie  [[RICOL_Lise ep LONDON]], elle sera mise, un moment, au service du journaliste Georges Soria pour envoyer ses articles au service sténographique de L’Humanité.  
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Selon son amie  [[RICOL_Lise ep LONDON]], elle sera mise, un moment, au service du journaliste Georges Soria pour envoyer ses articles au service sténographique de ''L’Humanité''.  
  
 
A Albacete, elle avait rencontré [[OSSART_Roger|Roger OSSART (voir la biographie)]] qu’elle retrouvera à Barcelone en avril 1938 et qu’elle épousera un peu plus tard dans cette ville.
 
A Albacete, elle avait rencontré [[OSSART_Roger|Roger OSSART (voir la biographie)]] qu’elle retrouvera à Barcelone en avril 1938 et qu’elle épousera un peu plus tard dans cette ville.

Version actuelle datée du 2 février 2019 à 20:24

Adelaïde Arranz est née le 3 avril 1919 à Paris, dans une famille communiste espagnole : son père était communiste et ses frères sympathisants.

Voici le récit de sa jeunesse qu’elle fit à RICOL_Lise ep LONDON (voir sa biographie) :

« Mon père travaillait comme peintre en carrosserie. Nous n’étions pas fortunés et cependant heureux. Plaçant l’instruction au-dessus de tout, papa surveillait nos devoirs que nous faisions sur la table de la cuisine, après le diner. Quand il s’apercevait que nous relâchions notre attention, il avait coutume de dire : « ¡ En la vida hay que luchar! » (La vie est un combat !). Vous avez de la chance de pouvoir étudier. Avec l’instruction, on est mieux armé pour se défendre…» (Livre cité, p. 297)

Après le Certificat d’études, elle entra au cours général et commercial de la rue Camou à Paris, études qu’elle dut interrompre, son père ayant perdu son emploi. Elle travailla comme sténodactylo à Fraternité, revue que dirigeait Allard, qui défendait les intérêts des travailleurs immigrés, et se syndiqua à la CGT.

En 1936, elle adhéra aux JC et devint secrétaire de groupe des JC, puis des Jeunes Filles de France. Elle lisait L’Humanité, Regards, Jeunes filles de France.

Adelaïde Arranz parlait français et espagnol.

Elle demeurait 70, avenue Jean Jaurès à Arcueil (Seine).

L’Espagne

Adelaïde Arranz y arrive, en automobile, en juin 1937, « mandada por el partido para trabajar en E.M.” (Envoyée par le parti pour travailler à l’Etat-major).

A Albacete, elle devient la secrétaire du Général Gomez.

Elle sera l’une des dernières à quitter la base d’Albacete, avec un camion-bibliothèque chargé des archives de l’état-major, lors de la coupure en deux de l’Espagne républicaine (voir l’ offensive franquiste d’Aragon).

Selon son amie RICOL_Lise ep LONDON, elle sera mise, un moment, au service du journaliste Georges Soria pour envoyer ses articles au service sténographique de L’Humanité.

A Albacete, elle avait rencontré Roger OSSART (voir la biographie) qu’elle retrouvera à Barcelone en avril 1938 et qu’elle épousera un peu plus tard dans cette ville.

Sources

RGASPI (Moscou, F.545 Op.6 D. 1055).

London Lise, Le printemps des Camarades, Seuil, Paris, 1996.