CACCIOLATO Léon : Différence entre versions
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| − | Mécanicien, il s’est engagé pendant 10 ans dans un Régiment colonial du | + | Mécanicien, il s’est engagé pendant 10 ans dans un Régiment colonial du Génie. |
| − | Célibataire, il était domicilié 44, rue | + | Célibataire, il était domicilié 44, rue Pasteur à Saint-Ouen (Seine). |
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Arrivé en Espagne le 25 octobre 1936, il est affecté au [[Bataillon André Marty]] de la 12<sup>e</sup> BI. | Arrivé en Espagne le 25 octobre 1936, il est affecté au [[Bataillon André Marty]] de la 12<sup>e</sup> BI. | ||
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Sur le front du 30 décembre 1936 au 30 janvier 1937, il passe ensuite 3 mois en camp de travail à Albacete. Il est ensuite versé à la Compagnie Divisionnaire de la 35<sup>e</sup> Division. | Sur le front du 30 décembre 1936 au 30 janvier 1937, il passe ensuite 3 mois en camp de travail à Albacete. Il est ensuite versé à la Compagnie Divisionnaire de la 35<sup>e</sup> Division. | ||
| − | Le 5 juin 1937, il est affecté à la 14<sup>e</sup> BI comme chauffeur. A partir de cette date, il est porté déserteur. Arrêté fin juin alors qu’il cherchait à se faire rapatrier, il a déclaré que « quelle que soit la punition qui lui serait infligée, il déserterait de nouveau». (Voir la catégorie Discipline et ses articles) | + | Le 5 juin 1937, il est affecté à la 14<sup>e</sup> BI comme chauffeur. A partir de cette date, il est porté déserteur. Arrêté fin juin alors qu’il cherchait à se faire rapatrier, il a déclaré que « quelle que soit la punition qui lui serait infligée, il déserterait de nouveau». (Voir la catégorie [[Discipline]] et ses articles) |
Un rapport non daté du 2<sup>e</sup> bureau de l’Etat-Major des BI indique que, sur son engagement formel à se racheter, Léon Cacciolato a été versé, le 2 juillet 1937, à la [[Compagnie des Pionniers]] (OJ n° 135). | Un rapport non daté du 2<sup>e</sup> bureau de l’Etat-Major des BI indique que, sur son engagement formel à se racheter, Léon Cacciolato a été versé, le 2 juillet 1937, à la [[Compagnie des Pionniers]] (OJ n° 135). | ||
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En mars 1938, il se trouvait à la prison de Castelldefels, prison dans laquelle il a pris part à une fugue collective. | En mars 1938, il se trouvait à la prison de Castelldefels, prison dans laquelle il a pris part à une fugue collective. | ||
| − | Léon Cacciolato | + | Léon Cacciolato apparaît sur la liste nominative, non datée, des éléments français appartenant aux brigades internationales à expulser du territoire loyal à la République. |
Son nom figure sur l’inventaire général de la cartothèque du 5 mai 1938, sous le n° 762, avec les mentions « 30 ans, soldat, AF (voir [[BAO]]) ». | Son nom figure sur l’inventaire général de la cartothèque du 5 mai 1938, sous le n° 762, avec les mentions « 30 ans, soldat, AF (voir [[BAO]]) ». | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1106) et (Moscou, F. 545. Op.3 D.366, Op.6 D.44, D.1038, D.1046) | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1106) et (Moscou, F. 545. Op.3 D.366, Op.6 D.44, D.1038, D.1046) | ||
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Version actuelle datée du 30 septembre 2019 à 16:33
Léon Cacciolato est né le 17 septembre 1908 à Levallois-Perret (Seine).
Mécanicien, il s’est engagé pendant 10 ans dans un Régiment colonial du Génie.
Célibataire, il était domicilié 44, rue Pasteur à Saint-Ouen (Seine).
L'Espagne
Arrivé en Espagne le 25 octobre 1936, il est affecté au Bataillon André Marty de la 12e BI.
Sur le front du 30 décembre 1936 au 30 janvier 1937, il passe ensuite 3 mois en camp de travail à Albacete. Il est ensuite versé à la Compagnie Divisionnaire de la 35e Division.
Le 5 juin 1937, il est affecté à la 14e BI comme chauffeur. A partir de cette date, il est porté déserteur. Arrêté fin juin alors qu’il cherchait à se faire rapatrier, il a déclaré que « quelle que soit la punition qui lui serait infligée, il déserterait de nouveau». (Voir la catégorie Discipline et ses articles)
Un rapport non daté du 2e bureau de l’Etat-Major des BI indique que, sur son engagement formel à se racheter, Léon Cacciolato a été versé, le 2 juillet 1937, à la Compagnie des Pionniers (OJ n° 135). Le rapport précise qu’il a réussi à « se faire évacuer pour soins dentaires malgré un avertissement au docteur et commandant de la compagnie. Assigné à la caserne Principe de Vergara, il s’échappe sans permission et va se faire lyncher chez les anarchistes. Revenu au quartier, il s’échappe à nouveau et va tout casser au SRI ». Une mention manuscrite indique «expédié à Albacete le mardi 27 juillet par décision médicale. Individu qui semble simuler des crises. Dangereux. Actuellement à l’infirmerie».
Arrêté 8 fois pour diverses raisons (indiscipline, insultes et menaces envers un supérieur, provocation, refus de travail, absence illégale pendant plusieurs jours, ivrognerie, soupçonné d’être un simulateur de maladies…), il aurait été détenu pendant 8 mois. En mars 1938, il se trouvait à la prison de Castelldefels, prison dans laquelle il a pris part à une fugue collective.
Léon Cacciolato apparaît sur la liste nominative, non datée, des éléments français appartenant aux brigades internationales à expulser du territoire loyal à la République.
Son nom figure sur l’inventaire général de la cartothèque du 5 mai 1938, sous le n° 762, avec les mentions « 30 ans, soldat, AF (voir BAO) ».
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1106) et (Moscou, F. 545. Op.3 D.366, Op.6 D.44, D.1038, D.1046)
