CARRERAS Charles Jean : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Charles Carreras, de nationalité française, est né le 22 mai 1912 à Maison-Carrée (Algérie).
 
Charles Carreras, de nationalité française, est né le 22 mai 1912 à Maison-Carrée (Algérie).
  
Il effectue des études primaires.
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Il a effectué des études primaires.
 
   
 
   
Peintre en bâtiment, il membre de la CGT et du PCF.
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Peintre en bâtiment, il était membre de la CGT et du PCF.
 
   
 
   
Célibataire, il est domicilié quartier Fouquereau à Maison-Carrée (Algérie).  
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Célibataire, il était domicilié quartier Fouquereau à Maison-Carrée (Algérie).  
 
==L’Espagne==
 
==L’Espagne==
 
Arrivé en Espagne le 27 juillet 1936, il s’engage dans la colonne Durruti.
 
Arrivé en Espagne le 27 juillet 1936, il s’engage dans la colonne Durruti.
  
Le 27 novembre 1936, il rejoint, comme soldat, la compagnie française du Bataillon Thaelmann de la 11<sup>e</sup> BI, puis il est affecté au bataillon [[Commune de Paris]].
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Le 27 novembre suivant, il rejoint, comme soldat, la compagnie française du Bataillon Thaelmann de la 11<sup>e</sup> BI, puis il est affecté au bataillon [[Commune de Paris]].
  
Probablement muté ensuite au Bataillon de fortification de la 45<sup>e</sup> Division, il est affecté le 22 août 1938 à la compagnie de Zapadores de la 14e BI (OJ n°495).
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Probablement muté ensuite au Bataillon de fortification de la 45<sup>e</sup> Division, il est affecté le 22 août 1938 à la compagnie de Zapadores de la 14<sup>e</sup> BI (OJ n° 495).
  
Pendant sa période au front, il prend part notamment aux batailles de Huesca, Casa del campo, Boadilla del Monte, las Rozas, el Plantio,  Brunete, l’Ebre (voir [[Bataille de l’Ebre]].
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Pendant sa période au front, il prend part notamment aux batailles de Huesca, Casa del campo, Boadilla del Monte, las Rozas, el Plantio,  Brunete, l’Ebre (voir [[Bataille de l’Ebre]]).
  
Blessé lors de l’attaque, le 14 septembre 1936 à Huesca, il est soigné à l’hôpital de Barbastro (Huesca). Une nouvelle fois blessé, le 13 février 1937 au Jarama (voir [[Le front du Jarama]], il est hospitalisé jusqu’au 18 mai 1937.
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Blessé lors de l’attaque, le 14 septembre 1936 à Huesca, il est soigné à l’hôpital de Barbastro (Huesca). Une nouvelle fois blessé, le 13 février 1937 au Jarama (voir [[Le front du Jarama]]), il est hospitalisé jusqu’au 18 mai.
 
   
 
   
Sur le formulaire de rapatriement rédigée le 7 novembre 1938, il précise qu’en novembre 1936, il a été félicité par le commandant Kullman (orthographe incertaine) et le commissaire politique Lejeune « pour avoir été brancardier volontaire ». Il indique approuver la politique du front populaire et il pense que les BI « ont bien travaillées ».
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Sur le formulaire de rapatriement rédigé le 7 novembre 1938, il précise qu’en novembre 1936, il a été félicité par le commandant Kullman (orthographe incertaine) et le commissaire politique Lejeune « pour avoir été brancardier volontaire ». Il indique approuver la politique du front populaire et il pense que les BI « ont bien travaillées ».
  
A la question « qu’as-tu appris en particulier dans le domaine politique ou militaire depuis que tu es en Espagne ? » il répond « je l’exposerais, oralement en temps et en heure »
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A la question « qu’as-tu appris en particulier dans le domaine politique ou militaire depuis que tu es en Espagne ? » il répond « je l’exposerais, oralement en temps et en heure ».
  
 
Charles Carreras souhaite être rapatrié sur Paris.
 
Charles Carreras souhaite être rapatrié sur Paris.
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Le rapport non daté du commissaire politique [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET (voir la biographie de ce volontaire)]] précise « qu’il a toujours accompli ses tâches, [il a une] bonne conscience politique [et une] bonne attitude, [il est] discipliné et sérieux. Ses camarades ont une bonne opinion de lui. »
  
Une mention manuscrite sur ce rapport précise « très bon, bonne conscience politique »
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Une mention manuscrite sur ce rapport précise « très bon, bonne conscience politique ».
  
Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n°718  assorti de l’observation [[BAO]]
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Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 718 assorti de l’observation [[BAO]].
Sources
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==Sources==
 
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1111) et (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 370)
 
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1111) et (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 370)
 
[[Catégorie: Miliciens]] [[Catégorie: Brigadistes]]
 
[[Catégorie: Miliciens]] [[Catégorie: Brigadistes]]

Version du 16 septembre 2019 à 23:38

Charles Carreras, de nationalité française, est né le 22 mai 1912 à Maison-Carrée (Algérie).

Il a effectué des études primaires.

Peintre en bâtiment, il était membre de la CGT et du PCF.

Célibataire, il était domicilié quartier Fouquereau à Maison-Carrée (Algérie).

L’Espagne

Arrivé en Espagne le 27 juillet 1936, il s’engage dans la colonne Durruti.

Le 27 novembre suivant, il rejoint, comme soldat, la compagnie française du Bataillon Thaelmann de la 11e BI, puis il est affecté au bataillon Commune de Paris.

Probablement muté ensuite au Bataillon de fortification de la 45e Division, il est affecté le 22 août 1938 à la compagnie de Zapadores de la 14e BI (OJ n° 495).

Pendant sa période au front, il prend part notamment aux batailles de Huesca, Casa del campo, Boadilla del Monte, las Rozas, el Plantio, Brunete, l’Ebre (voir Bataille de l’Ebre).

Blessé lors de l’attaque, le 14 septembre 1936 à Huesca, il est soigné à l’hôpital de Barbastro (Huesca). Une nouvelle fois blessé, le 13 février 1937 au Jarama (voir Le front du Jarama), il est hospitalisé jusqu’au 18 mai.

Sur le formulaire de rapatriement rédigé le 7 novembre 1938, il précise qu’en novembre 1936, il a été félicité par le commandant Kullman (orthographe incertaine) et le commissaire politique Lejeune « pour avoir été brancardier volontaire ». Il indique approuver la politique du front populaire et il pense que les BI « ont bien travaillées ».

A la question « qu’as-tu appris en particulier dans le domaine politique ou militaire depuis que tu es en Espagne ? » il répond « je l’exposerais, oralement en temps et en heure ».

Charles Carreras souhaite être rapatrié sur Paris.

Le rapport non daté du commissaire politique Lucien BIGOURET (voir la biographie de ce volontaire) précise « qu’il a toujours accompli ses tâches, [il a une] bonne conscience politique [et une] bonne attitude, [il est] discipliné et sérieux. Ses camarades ont une bonne opinion de lui. »

Une mention manuscrite sur ce rapport précise « très bon, bonne conscience politique ».

Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 718 assorti de l’observation BAO.

Sources

RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1111) et (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 370)