CASTAING Jean Ernest : Différence entre versions
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Pendant une certaine période, il a vécu avec sa famille à Vérone en Italie. | Pendant une certaine période, il a vécu avec sa famille à Vérone en Italie. | ||
| − | Livreur encaisseur, il | + | Livreur encaisseur, il était membre de la CGT. |
| − | Parlant espagnol et italien, il | + | Parlant espagnol et italien, il était domicilié à Paris (13<sup>e</sup>). |
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| − | Arrivé en Espagne le 20 novembre 1936, il est affecté à la | + | Arrivé en Espagne le 20 novembre 1936, il est affecté à la 14<sup>e</sup> BI, 3<sup>e</sup> Batterie. |
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Pendant ses 22 mois au front, il prend part notamment aux batailles de Lopera, Las Rozas, [[Le front du Jarama]], Huesca, Balaguer, Amposta, l’Ebre. | Pendant ses 22 mois au front, il prend part notamment aux batailles de Lopera, Las Rozas, [[Le front du Jarama]], Huesca, Balaguer, Amposta, l’Ebre. | ||
« Pour ses beaux tirs », il a été félicité par le général Walter à la bataille du Jarama et à las Rozas. | « Pour ses beaux tirs », il a été félicité par le général Walter à la bataille du Jarama et à las Rozas. | ||
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A une date inconnue, il a bénéficié d’une permission de 21 jours à Denia. | A une date inconnue, il a bénéficié d’une permission de 21 jours à Denia. | ||
| − | « Pour mauvais exemple, incapacité et ivresse constante », Jean Castaing a été dégradé deux fois | + | « Pour mauvais exemple, incapacité et ivresse constante », Jean Castaing a été dégradé deux fois puis réhabilité. (Voir la catégorie Discipline et ses articles). |
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| − | Le 26 décembre 1937, jugé inapte pour le service de la brigade, il est dirigé vers la base d’Albacete, à la compagnie d’état-major en attendant son départ. ( | + | Le 26 décembre 1937, jugé inapte pour le service de la brigade, il est dirigé vers la base d’Albacete, à la compagnie d’état-major en attendant son départ. (O.J. n° 264) |
Le 23 mars 1938, alors qu’il sort de l’hôpital, il est mis à la disposition de la base des brigades, avec le grade de lieutenant, pour une autre affectation. | Le 23 mars 1938, alors qu’il sort de l’hôpital, il est mis à la disposition de la base des brigades, avec le grade de lieutenant, pour une autre affectation. | ||
| − | Sur le formulaire de rapatriement du 7 novembre 1938, à la question | + | Sur le formulaire de rapatriement du 7 novembre 1938, à la question : Quels sont les camarades qui peuvent attester de l’exactitude de ce que tu affirmes ? il répond « morts ». |
Son opinion sur le front populaire espagnol est très bonne. « Je souhaite que ça soit de même en France ». | Son opinion sur le front populaire espagnol est très bonne. « Je souhaite que ça soit de même en France ». | ||
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| − | En février 1937, une note non signée de la | + | En février 1937, une note non signée de la 14<sup>e</sup> BI, le présente comme « bon travailleur, bon camarade, mais aime boire » (voir [[Boisson]]). |
Jacob Mehr, responsable du parti dans le groupe d’artillerie, en 1938, le décrit ainsi « conscient, manque de connaissance militaire, courageux, obéit aux ordres militaires, se désintéresse de la politique » et conclut « l’abus d’alcool dicte sa conduite. » | Jacob Mehr, responsable du parti dans le groupe d’artillerie, en 1938, le décrit ainsi « conscient, manque de connaissance militaire, courageux, obéit aux ordres militaires, se désintéresse de la politique » et conclut « l’abus d’alcool dicte sa conduite. » | ||
| − | Ce volontaire figure dans la liste des fiches individuelles des cartothèques du 31 décembre 1937 avec l'observation AF, ainsi que dans l'inventaire général du 5 mai 1938, sous le | + | Ce volontaire figure dans la liste des fiches individuelles des cartothèques du 31 décembre 1937 avec l'observation AF, ainsi que dans l'inventaire général du 5 mai 1938, sous le n° 719, assorti de l’observation AFO (voir [[BAO]]). |
==Sources== | ==Sources== | ||
| − | RGASPI, BDIC (Mfm 880/8 545 6 1112) | + | RGASPI, BDIC (Mfm 880/8 545 6 1112). |
| − | RGASPI, Moscou (F. 545. Op. 3. D. 368 et D. 369) | + | RGASPI, Moscou (F. 545. Op. 3. D. 368 et D. 369). |
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 40 à 50 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Artillerie]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Paris 13e]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Artillerie Internationale]] | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 40 à 50 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Artillerie]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Paris 13e]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Artillerie Internationale]] | ||
[[Catégorie: Blessés]] | [[Catégorie: Blessés]] | ||
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Jean Ernest Castaing est né le 17 janvier 1894.
Il a effectué son service militaire dans l’Artillerie avec le grade de caporal. Pendant une certaine période, il a vécu avec sa famille à Vérone en Italie. Livreur encaisseur, il était membre de la CGT.
Parlant espagnol et italien, il était domicilié à Paris (13e).
L’Espagne
Arrivé en Espagne le 20 novembre 1936, il est affecté à la 14e BI, 3e Batterie.
Le 23 janvier 1937, il est nommé lieutenant-observateur du Groupe d’artillerie Ana Pauker de la 35e Division. Pendant ses 22 mois au front, il prend part notamment aux batailles de Lopera, Las Rozas, Le front du Jarama, Huesca, Balaguer, Amposta, l’Ebre. « Pour ses beaux tirs », il a été félicité par le général Walter à la bataille du Jarama et à las Rozas. Blessé le 13 juillet 1937, lors de la bataille de Brunete, il est hospitalisé pendant deux mois à Madrid, à Murcia et à Denia. A une date inconnue, il a bénéficié d’une permission de 21 jours à Denia.
« Pour mauvais exemple, incapacité et ivresse constante », Jean Castaing a été dégradé deux fois puis réhabilité. (Voir la catégorie Discipline et ses articles). Le 21 décembre 1937, dégradé, il est muté du 2e Groupe d’artillerie du 12e Bataillon Ralph Fox au 9e Bataillon Commune de Paris (O.J. n° 261). Le 26 décembre 1937, jugé inapte pour le service de la brigade, il est dirigé vers la base d’Albacete, à la compagnie d’état-major en attendant son départ. (O.J. n° 264)
Le 23 mars 1938, alors qu’il sort de l’hôpital, il est mis à la disposition de la base des brigades, avec le grade de lieutenant, pour une autre affectation. Sur le formulaire de rapatriement du 7 novembre 1938, à la question : Quels sont les camarades qui peuvent attester de l’exactitude de ce que tu affirmes ? il répond « morts ». Son opinion sur le front populaire espagnol est très bonne. « Je souhaite que ça soit de même en France ». Sur le rôle des BI, il pense que
« au jour que je suis venu en Espagne il manquai de discipline et aujourd’hui les espagnols peuvent nous donner en exemple, un point c’est tout »
En février 1937, une note non signée de la 14e BI, le présente comme « bon travailleur, bon camarade, mais aime boire » (voir Boisson). Jacob Mehr, responsable du parti dans le groupe d’artillerie, en 1938, le décrit ainsi « conscient, manque de connaissance militaire, courageux, obéit aux ordres militaires, se désintéresse de la politique » et conclut « l’abus d’alcool dicte sa conduite. »
Ce volontaire figure dans la liste des fiches individuelles des cartothèques du 31 décembre 1937 avec l'observation AF, ainsi que dans l'inventaire général du 5 mai 1938, sous le n° 719, assorti de l’observation AFO (voir BAO).
Sources
RGASPI, BDIC (Mfm 880/8 545 6 1112).
RGASPI, Moscou (F. 545. Op. 3. D. 368 et D. 369).
