CELLIER Roland : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Roland Cellier est né le 8 octobre 1908 à Paris 14. Son père Alexandre Cellier, ouvrier, est décédé et sa mère est « disparue sans adresse ».
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Roland Cellier est né le 8 octobre 1908 à Paris (14<sup>e</sup>). Son père, Alexandre Cellier, ouvrier, était décédé et sa mère « disparue sans adresse ».
  
Après des études primaires, il effectue son service militaire en 1929, pendant 18 mois, au 26ème RI de Nancy. Il y distribue "des tracts".
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Après des études primaires, il effectue son service militaire en 1929, pendant 18 mois, au 26<sup>e</sup> RI de Nancy. Il y distribue "des tracts".
  
Manœuvre, il gagne 60 francs par jour à l’usine Carnaud, 72 avenue Edouard Vaillant à Boulogne Billancourt, qui emploie une centaine d’ouvriers.  
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Manœuvre, il gagne 60 francs par jour à l’usine Carnaud qui emploie une centaine d'ouvriers. Elle est située 72, avenue Edouard Vaillant à Boulogne-Billancourt.  
Depuis sa participation à une réunion électorale en 1928, il s’intéresse au mouvement prolétarien. Il adhère au PCF en 1932 à Boulogne-Billancourt et devient trésorier de la cellule de l’usine et responsable de la presse et propagande pendant 2 ans
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Depuis sa participation à une réunion électorale en 1928, il s’intéresse au mouvement prolétarien. Il adhère au PCF en 1932 à Boulogne-Billancourt et devient trésorier de la cellule de l’usine et responsable de la presse et propagande pendant 2 ans.
En 1933, il adhère au secours rouge.
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En 1933, il adhère au Secours Rouge.
En 1934, il devient membre de la CGT de la métallurgie de la région parisienne, responsable d’atelier et de la vente de la presse.
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En 1934, il devient membre de la CGT de la métallurgie en région parisienne et responsable d’atelier et de la vente de la presse.
 
Les 9 et 12 février 1934, il participe aux manifestations contre les ligues d’extrême droite. A la suite de ces manifestations, il sera détenu pendant un jour.
 
Les 9 et 12 février 1934, il participe aux manifestations contre les ligues d’extrême droite. A la suite de ces manifestations, il sera détenu pendant un jour.
  
 
Du 15 février au 16 juin 1936, il est au chômage.
 
Du 15 février au 16 juin 1936, il est au chômage.
 
En 1936, il participe à « la grève des métaux ».
 
En 1936, il participe à « la grève des métaux ».
Lecteur de l’Humanité, des Cahiers du bolchevisme, il suit les cours de section du PCF en 1937.  
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Lecteur de ''l’Humanité'', des ''Cahiers du bolchevisme'', il suit les cours de section du PCF en 1937.  
  
Célibataire, avant de partir en Espagne, il était domicilié à l’hôtel, 191 bis, boulevard Jean Jaurès à Boulogne Billancourt (Seine).
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Célibataire, avant de partir pour l'Espagne, il était domicilié à l’hôtel, 191 bis, boulevard Jean-Jaurès à Boulogne-Billancourt (Seine).
 
==L’Espagne==
 
==L’Espagne==
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]], arrive à [[Figueras]], via Massanet, le 15 mai 1938.
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Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]), il arrive à [[Figueras]], via Massanet, le 15 mai 1938.
  
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Il est affecté à la 14<sup>e</sup> BI, 4<sup>e</sup> [[Bataillon Henri Barbusse]], Compagnie de Mitrailleuses.
 
   
 
   
 
Une note manuscrite indique que ce volontaire est porté « disparu le 26 juillet 1938 Ebro ».
 
Une note manuscrite indique que ce volontaire est porté « disparu le 26 juillet 1938 Ebro ».
Roland Cellier figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (Epopée d'Espagne, page 188).
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Roland Cellier figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (''Epopée d'Espagne'', page 188).
 
==Sources==
 
==Sources==
 
RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1115)
 
RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1115)
 
AVER, ''Epopée d'Espagne'', Paris, 1956
 
AVER, ''Epopée d'Espagne'', Paris, 1956
 
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Version du 24 janvier 2018 à 01:43

Roland Cellier est né le 8 octobre 1908 à Paris (14e). Son père, Alexandre Cellier, ouvrier, était décédé et sa mère « disparue sans adresse ».

Après des études primaires, il effectue son service militaire en 1929, pendant 18 mois, au 26e RI de Nancy. Il y distribue "des tracts".

Manœuvre, il gagne 60 francs par jour à l’usine Carnaud qui emploie une centaine d'ouvriers. Elle est située 72, avenue Edouard Vaillant à Boulogne-Billancourt. Depuis sa participation à une réunion électorale en 1928, il s’intéresse au mouvement prolétarien. Il adhère au PCF en 1932 à Boulogne-Billancourt et devient trésorier de la cellule de l’usine et responsable de la presse et propagande pendant 2 ans. En 1933, il adhère au Secours Rouge. En 1934, il devient membre de la CGT de la métallurgie en région parisienne et responsable d’atelier et de la vente de la presse. Les 9 et 12 février 1934, il participe aux manifestations contre les ligues d’extrême droite. A la suite de ces manifestations, il sera détenu pendant un jour.

Du 15 février au 16 juin 1936, il est au chômage. En 1936, il participe à « la grève des métaux ». Lecteur de l’Humanité, des Cahiers du bolchevisme, il suit les cours de section du PCF en 1937.

Célibataire, avant de partir pour l'Espagne, il était domicilié à l’hôtel, 191 bis, boulevard Jean-Jaurès à Boulogne-Billancourt (Seine).

L’Espagne

Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées), il arrive à Figueras, via Massanet, le 15 mai 1938.

Il est affecté à la 14e BI, 4e Bataillon Henri Barbusse, Compagnie de Mitrailleuses.

Une note manuscrite indique que ce volontaire est porté « disparu le 26 juillet 1938 Ebro ». Roland Cellier figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (Epopée d'Espagne, page 188).

Sources

RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1115) AVER, Epopée d'Espagne, Paris, 1956