CHABRAT Jean : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Jean Chabrat, fils de Joseph Chabrat et Marie Gauthier (décédée), est né le 2 décembre 1904 à Paris 15. Son père et ses deux frères sont ouvriers, sympathisants communistes.
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Jean Chabrat, fils de Joseph Chabrat et de Marie Gauthier (décédée), est né le 2 décembre 1904 à Paris (15<sup>e</sup>). Son père et ses deux frères étaient ouvriers, sympathisants communistes.
  
Après des études primaires, il effectue son service militaire en 1925, pendant 18 mois, comme soldat, au 1er RIC de Cherbourg.
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Après des études primaires, il effectue son service militaire en 1925, pendant 18 mois, comme soldat, au 1<sup>er</sup> RIC de Cherbourg.
  
Maçon, il est employé avec 20 autres briquetiers, par la société Alfortienne à Alforville et il perçoit 9,85 francs de l’heure. Il a également travaillé pour la société Joanny au Trocadéro  qui employait de 2 000 à 3 OOO ouvriers.
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Maçon, il est employé avec 20 autres briquetiers, par la société Alfortienne à Alforville (Seine); il perçoit 9,85 francs de l’heure. Il a également travaillé pour la société Joanny au Trocadéro  qui employait de 2 000 à 3 000 ouvriers.
A compter de novembre 1937, il est au chômage pendant une période de 6 mois.
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A compter de novembre 1937, il est au chômage pendant une période de 6 mois.
  
Dès 1924, il commence à s’intéresser à la politique par la lecture de la presse. En 1934, il adhère à la CGT et à la FSI et participe à « quelques courtes grèves ». Membre du conseil syndical, il devient délégué de chantier de juin 1937 à novembre 1937.
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Dès 1924, il commence à s’intéresser à la politique par la lecture de la presse. En 1934, il adhère à la CGT et à la FSI et participe à « quelques courtes grèves ». Membre du conseil syndical, il devient délégué de chantier de juin à novembre 1937.
  
En 1935, il adhère au PCF à Vincennes. Puis il devient trésorier de la cellule n°2031 à Paris jusqu’en juin 1938. Lecteur de ''l’Humanité'', ''la Correspondance internationale'', et de "l’ABC du Marxisme" et « Fils du peuple » de Maurice Thorez, il suit les cours de l’école élémentaire du parti.
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En 1935, il adhère au PCF à Vincennes. Puis il devient trésorier de la cellule n° 2031 à Paris jusqu’en juin 1938. Lecteur de ''l’Humanité'', de ''la Correspondance internationale'', de ''l’ABC du Marxisme'' et de ''Fils du peuple''  de Maurice Thorez, il suit les cours de l’école élémentaire du parti.
  
Célibataire, il est domicilié 13, rue Ramponeau Paris 20.
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Célibataire, il était domicilié 13, rue Ramponeau à Paris (20<sup>e</sup>).
  
Aidé par "[[Mathurin-Moreau]]", il part en Espagne dans le cadre de la « lutte antifasciste ».
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Aidé par "[[Mathurin-Moreau]]", il part pour l'Espagne dans le cadre de la « lutte antifasciste ».
 
==L’Espagne==
 
==L’Espagne==
 
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]] avec un groupe de 26 volontaires, Jean Chabrat rejoint [[Figueras]], via Massanet, le 12 juin 1938.
 
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]] avec un groupe de 26 volontaires, Jean Chabrat rejoint [[Figueras]], via Massanet, le 12 juin 1938.
 
   
 
   
Il est ensuite dirigé vers sur le Centro de Reclutamiento, Instruccion y Movilizacion (CRIM) de Cambrils, pour parfaire son instruction.  
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Il est ensuite dirigé sur le Centro de Reclutamiento, Instruccion y Movilizacion (CRIM) de Cambrils, pour parfaire son instruction.  
Le 31 juillet 1938, il est affecté  au Bataillon [[Commune de Paris]] de  la 14e BI.
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Le 31 juillet 1938, il est affecté  au Bataillon [[Commune de Paris]] de  la 14<sup>e</sup> BI.
 
En campagne, le 30 juillet 1938, il rédige sa biographie de militant pour son adhésion au PCE.
 
En campagne, le 30 juillet 1938, il rédige sa biographie de militant pour son adhésion au PCE.
 
Il est blessé à une date non connue.
 
Il est blessé à une date non connue.
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Le rapport du 29 octobre 1938 du commissaire politique [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET]] (voir la biographie de ce volontaire) apporte les appréciations suivantes « bonne tenue en général, depuis peu en Espagne. [il] n’a fait que le front de Corbera. Bonne conduite au front. Bonne activité [politique], activiste,  toujours dans la ligne du P. [Parti]. Bonne activité de militant [il] assistait régulièrement aux réunions ». L’opinion courante parmi les camarades à son sujet est qu’il est « bon camarade ».
 
Le rapport du 29 octobre 1938 du commissaire politique [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET]] (voir la biographie de ce volontaire) apporte les appréciations suivantes « bonne tenue en général, depuis peu en Espagne. [il] n’a fait que le front de Corbera. Bonne conduite au front. Bonne activité [politique], activiste,  toujours dans la ligne du P. [Parti]. Bonne activité de militant [il] assistait régulièrement aux réunions ». L’opinion courante parmi les camarades à son sujet est qu’il est « bon camarade ».
 
==Sources==
 
==Sources==
RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1116) et (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 36)
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RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1116) et (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 36).
 
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Version actuelle datée du 1 mars 2018 à 11:28

Jean Chabrat, fils de Joseph Chabrat et de Marie Gauthier (décédée), est né le 2 décembre 1904 à Paris (15e). Son père et ses deux frères étaient ouvriers, sympathisants communistes.

Après des études primaires, il effectue son service militaire en 1925, pendant 18 mois, comme soldat, au 1er RIC de Cherbourg.

Maçon, il est employé avec 20 autres briquetiers, par la société Alfortienne à Alforville (Seine); il perçoit 9,85 francs de l’heure. Il a également travaillé pour la société Joanny au Trocadéro qui employait de 2 000 à 3 000 ouvriers. A compter de novembre 1937, il est au chômage pendant une période de 6 mois.

Dès 1924, il commence à s’intéresser à la politique par la lecture de la presse. En 1934, il adhère à la CGT et à la FSI et participe à « quelques courtes grèves ». Membre du conseil syndical, il devient délégué de chantier de juin à novembre 1937.

En 1935, il adhère au PCF à Vincennes. Puis il devient trésorier de la cellule n° 2031 à Paris jusqu’en juin 1938. Lecteur de l’Humanité, de la Correspondance internationale, de l’ABC du Marxisme et de Fils du peuple de Maurice Thorez, il suit les cours de l’école élémentaire du parti.

Célibataire, il était domicilié 13, rue Ramponeau à Paris (20e).

Aidé par "Mathurin-Moreau", il part pour l'Espagne dans le cadre de la « lutte antifasciste ».

L’Espagne

Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées avec un groupe de 26 volontaires, Jean Chabrat rejoint Figueras, via Massanet, le 12 juin 1938.

Il est ensuite dirigé sur le Centro de Reclutamiento, Instruccion y Movilizacion (CRIM) de Cambrils, pour parfaire son instruction. Le 31 juillet 1938, il est affecté au Bataillon Commune de Paris de la 14e BI. En campagne, le 30 juillet 1938, il rédige sa biographie de militant pour son adhésion au PCE. Il est blessé à une date non connue.

Le rapport du 29 octobre 1938 du commissaire politique Lucien BIGOURET (voir la biographie de ce volontaire) apporte les appréciations suivantes « bonne tenue en général, depuis peu en Espagne. [il] n’a fait que le front de Corbera. Bonne conduite au front. Bonne activité [politique], activiste, toujours dans la ligne du P. [Parti]. Bonne activité de militant [il] assistait régulièrement aux réunions ». L’opinion courante parmi les camarades à son sujet est qu’il est « bon camarade ».

Sources

RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1116) et (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 36).