DELON Marius : Différence entre versions
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Ce volontaire, célibataire, est né le 9 mars 1906 à Florac en Lozère. | Ce volontaire, célibataire, est né le 9 mars 1906 à Florac en Lozère. | ||
Son père Basile et sa mère étaient de tendance communiste. Ses frères André, Henri et Édouard étaient, eux, tous communistes. | Son père Basile et sa mère étaient de tendance communiste. Ses frères André, Henri et Édouard étaient, eux, tous communistes. | ||
| − | Au moment de son départ | + | Au moment de son départ pour l'Espagne, sa famille résidait à La Grand’Combe dans le Gard. |
| − | Après des études primaires il a effectué son service militaire entre 1927 et 1928 à Hyères au | + | Après des études primaires il a effectué son service militaire entre 1927 et 1928 à Hyères au 3<sup>e</sup> RIA. |
| − | Il a travaillé d'abord à la Compagnie de chemin de fer et ensuite aux mines de la | + | Il a travaillé d'abord à la Compagnie de chemin de fer et ensuite aux mines de la Grand’Combe pour un salaire de 40 francs par jour. Il était membre de la CGT. |
Très jeune, ses lectures et des échanges avec ses amis l’ont poussé à s'intéresser au mouvement prolétaire. Il a participé à des manifestations locales et aux grèves de 1934. | Très jeune, ses lectures et des échanges avec ses amis l’ont poussé à s'intéresser au mouvement prolétaire. Il a participé à des manifestations locales et aux grèves de 1934. | ||
| − | D'abord membre des Jeunesses Communistes, il | + | D'abord membre des Jeunesses Communistes, il a adhéré au PCF en 1936 à la Grand’Combe. Il y effectuait des tâches d'organisation et de propagande. Ses lectures étaient ''l'Humanité'', ''le Cri du Gard'' et ''Les Cahiers du Bolchévisme'' entre autres. |
Il était également intéressé par la question de "la lucha abierta" (lutte ouverte). | Il était également intéressé par la question de "la lucha abierta" (lutte ouverte). | ||
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| − | Il arrive en Espagne le 2 décembre 1936 "en auto", illégalement, aidé par le PCF, pour lutter contre le fascisme :"''la lucha contra el fascismo''". | + | Il arrive en Espagne le 2 décembre 1936 "en auto", illégalement, aidé par le PCF, pour lutter contre le fascisme : "''la lucha contra el fascismo''". |
| − | Affecté à la | + | Affecté à la 14<sup>e</sup> BI, 12<sup>e</sup> bataillon, Compagnie de Mitrailleuses, il participe aux combats de Lopera où il est blessé, puis du Centre (Madrid). Déclaré inapte pour le front il est envoyé à l'arrière-garde. |
Il adhère au SRI le premier janvier 1937. | Il adhère au SRI le premier janvier 1937. | ||
Il signe sa biographie de militant à Mahora le 24 mars 1938 et cite le camarade Louis Coutiés, délégué politique, pour confirmer l'exactitude de ses affirmations. | Il signe sa biographie de militant à Mahora le 24 mars 1938 et cite le camarade Louis Coutiés, délégué politique, pour confirmer l'exactitude de ses affirmations. | ||
| − | Des fiches datées de fin 1938 le décrivent comme un | + | Des fiches datées de fin 1938 le décrivent comme un "bon antifasciste au bon moral". |
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| − | RGASPI (BDIC, Mfm 880/12, 545.6.1152) | + | RGASPI (BDIC, Mfm 880/12, 545.6.1152). |
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Version actuelle datée du 5 septembre 2019 à 14:40
Ce volontaire, célibataire, est né le 9 mars 1906 à Florac en Lozère. Son père Basile et sa mère étaient de tendance communiste. Ses frères André, Henri et Édouard étaient, eux, tous communistes. Au moment de son départ pour l'Espagne, sa famille résidait à La Grand’Combe dans le Gard.
Après des études primaires il a effectué son service militaire entre 1927 et 1928 à Hyères au 3e RIA. Il a travaillé d'abord à la Compagnie de chemin de fer et ensuite aux mines de la Grand’Combe pour un salaire de 40 francs par jour. Il était membre de la CGT.
Très jeune, ses lectures et des échanges avec ses amis l’ont poussé à s'intéresser au mouvement prolétaire. Il a participé à des manifestations locales et aux grèves de 1934. D'abord membre des Jeunesses Communistes, il a adhéré au PCF en 1936 à la Grand’Combe. Il y effectuait des tâches d'organisation et de propagande. Ses lectures étaient l'Humanité, le Cri du Gard et Les Cahiers du Bolchévisme entre autres. Il était également intéressé par la question de "la lucha abierta" (lutte ouverte).
L'Espagne
Il arrive en Espagne le 2 décembre 1936 "en auto", illégalement, aidé par le PCF, pour lutter contre le fascisme : "la lucha contra el fascismo".
Affecté à la 14e BI, 12e bataillon, Compagnie de Mitrailleuses, il participe aux combats de Lopera où il est blessé, puis du Centre (Madrid). Déclaré inapte pour le front il est envoyé à l'arrière-garde. Il adhère au SRI le premier janvier 1937. Il signe sa biographie de militant à Mahora le 24 mars 1938 et cite le camarade Louis Coutiés, délégué politique, pour confirmer l'exactitude de ses affirmations.
Des fiches datées de fin 1938 le décrivent comme un "bon antifasciste au bon moral".
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/12, 545.6.1152).
