FALTENBERG Motel (alias Szhwarzer alias Lenoir) : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Né en 1904 à varsovie (Pologne), il a émigré en France en 1926.
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Né en 1904 à Varsovie (Pologne), il a émigré en France en 1926.
  
 
Electricien, il était membre du syndicat des Métaux, section TSF.
 
Electricien, il était membre du syndicat des Métaux, section TSF.
 
   
 
   
Il avait adhéré aux JC en 1926, puis, en 1927, au PCF (cellule 2054, Paris 20<sup>e</sup>).
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Il a adhéré aux JC en 1926, puis au PCF en 1927 (cellule 2054, Paris 20<sup>e</sup>).
 
    
 
    
Il avait été secrétaire du club ouvrier de Belleville.
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Il a été secrétaire du club ouvrier de Belleville.
Expulsé de France en 1930 pour son travail dans le journal ''Presse Nouvelle'', il  était resté quelques jours en Belgique, puis  était  revenu en France il vécu clandestinement.
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Expulsé de France en 1930 pour son travail dans le journal ''Presse Nouvelle'', il  est resté quelques jours en Belgique puis, revenu en France, il y vécut clandestinement.
  
Marié, sa femme, Hanea Schwartz, était secrétaire du Comité d'aide à l'Espagne. Elle décédera à Paris, pendant l'occupation allemande.
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Marié, sa femme Hanea Schwartz, était secrétaire du Comité d'aide à l'Espagne. Elle décédera à Paris, pendant l'occupation allemande.
 
==L'Espagne==
 
==L'Espagne==
Il part pour l' Espagne le 7 novembre 1936.
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Il part pour l'Espagne le 7 novembre 1936.
  
 
Il est affecté  comme téléphoniste au [[Bataillon Dombrowski]] de la 11<sup>e</sup> BI.
 
Il est affecté  comme téléphoniste au [[Bataillon Dombrowski]] de la 11<sup>e</sup> BI.
  
 
David Diamant cite dans son livre (p. 126) un extrait du journal personnel d'Ilex Beller qui raconte un des faits de guerre  de Motel Faltenberg « qui était plutôt connu sous le nom de Szhwarzer (Lenoir) » :  
 
David Diamant cite dans son livre (p. 126) un extrait du journal personnel d'Ilex Beller qui raconte un des faits de guerre  de Motel Faltenberg « qui était plutôt connu sous le nom de Szhwarzer (Lenoir) » :  
<blockquote>« 3 janvier.  «Lenoir» du club ouvrier de Belleville, est sur toutes les lèvres de tous les téléphonistes. Il est resté toute la nuit aux premières lignes du VIIIe  Bataillon ; quelques provocateurs ont donné l'alerte : la  cavalerie marocaine arrivait et  il fallait fuir si nous ne voulions pas être égorgés. Cette provocation leur a partiellement réussi. Et les nôtres ont reculé. «Lenoir» est resté tout seul dans la tranchée pour faire son travail, il n'a pas quitté son poste, quand il a entendu les coups de sabot de la cavalerie fasciste ... Bientôt les nôtres sont revenus. « Lenoir » était évanoui d'épuisement.</blockquote>  
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<blockquote>« 3 janvier.  «Lenoir» du club ouvrier de Belleville, est sur toutes les lèvres de tous les téléphonistes. Il est resté toute la nuit aux premières lignes du VIIIe  Bataillon ; quelques provocateurs ont donné l'alerte : la  cavalerie marocaine arrivait et  il fallait fuir si nous ne voulions pas être égorgés. Cette provocation leur a partiellement réussi. Et les nôtres ont reculé. «Lenoir» est resté tout seul dans la tranchée pour faire son travail, il n'a pas quitté son poste, quand il a entendu les coups de sabot de la cavalerie fasciste... Bientôt les nôtres sont revenus. « Lenoir » était évanoui d'épuisement.</blockquote>  
Sergent, il est blessé grièvement (« à l'avant bras gauche et  dans la région cérébrale, paralysé » le 16 août 1937  pendant les combats  lors de l' [[Offensive républicaine sur Saragosse]].
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Sergent, il est blessé grièvement (« à l'avant bras gauche et  dans la région cérébrale, paralysé ») le 16 août 1937  pendant les combats  lors de l' [[Offensive républicaine sur Saragosse]].
  
Après avoir séjourné dans différents hôpitaux, il est rapatrié en juillet 1938 en France, puis avec un convoi de grands blessés, envoyé dans une maison de santé en URSS.
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Après avoir séjourné dans différents hôpitaux, il est rapatrié en France en juillet 1938 puis, avec un convoi de grands blessés, envoyé dans une maison de santé en URSS.
  
 
[[EDO_(D’Onofrio Edoardo)|(Edoardo D’Onofrio) EDO]], dans son rapport, daté du 14 février 1940, signale que « [c'] est  un très bon camarade, dévoué au parti et militant aimé parmi les camarades juifs en France. En Espagne, vaillant au front où il a eu un moral élevé. »
 
[[EDO_(D’Onofrio Edoardo)|(Edoardo D’Onofrio) EDO]], dans son rapport, daté du 14 février 1940, signale que « [c'] est  un très bon camarade, dévoué au parti et militant aimé parmi les camarades juifs en France. En Espagne, vaillant au front où il a eu un moral élevé. »
  
 
==Sources==
 
==Sources==
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2. D.290 et Op.6. D.303) – David Diamant, ''Combattants juifs dans l'armée républicaine espagnole, Ed. Renouveau, 1979
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RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2. D.290 et Op.6. D.303) – David Diamant, ''Combattants juifs dans l'armée républicaine espagnole'', Ed. Renouveau, 1979
 
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Version actuelle datée du 12 septembre 2021 à 11:52

Né en 1904 à Varsovie (Pologne), il a émigré en France en 1926.

Electricien, il était membre du syndicat des Métaux, section TSF.

Il a adhéré aux JC en 1926, puis au PCF en 1927 (cellule 2054, Paris 20e).

Il a été secrétaire du club ouvrier de Belleville. Expulsé de France en 1930 pour son travail dans le journal Presse Nouvelle, il est resté quelques jours en Belgique puis, revenu en France, il y vécut clandestinement.

Marié, sa femme Hanea Schwartz, était secrétaire du Comité d'aide à l'Espagne. Elle décédera à Paris, pendant l'occupation allemande.

L'Espagne

Il part pour l'Espagne le 7 novembre 1936.

Il est affecté comme téléphoniste au Bataillon Dombrowski de la 11e BI.

David Diamant cite dans son livre (p. 126) un extrait du journal personnel d'Ilex Beller qui raconte un des faits de guerre de Motel Faltenberg « qui était plutôt connu sous le nom de Szhwarzer (Lenoir) » :

« 3 janvier. «Lenoir» du club ouvrier de Belleville, est sur toutes les lèvres de tous les téléphonistes. Il est resté toute la nuit aux premières lignes du VIIIe Bataillon ; quelques provocateurs ont donné l'alerte : la cavalerie marocaine arrivait et il fallait fuir si nous ne voulions pas être égorgés. Cette provocation leur a partiellement réussi. Et les nôtres ont reculé. «Lenoir» est resté tout seul dans la tranchée pour faire son travail, il n'a pas quitté son poste, quand il a entendu les coups de sabot de la cavalerie fasciste... Bientôt les nôtres sont revenus. « Lenoir » était évanoui d'épuisement.

Sergent, il est blessé grièvement (« à l'avant bras gauche et dans la région cérébrale, paralysé ») le 16 août 1937 pendant les combats lors de l' Offensive républicaine sur Saragosse.

Après avoir séjourné dans différents hôpitaux, il est rapatrié en France en juillet 1938 puis, avec un convoi de grands blessés, envoyé dans une maison de santé en URSS.

(Edoardo D’Onofrio) EDO, dans son rapport, daté du 14 février 1940, signale que « [c'] est un très bon camarade, dévoué au parti et militant aimé parmi les camarades juifs en France. En Espagne, vaillant au front où il a eu un moral élevé. »

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2. D.290 et Op.6. D.303) – David Diamant, Combattants juifs dans l'armée républicaine espagnole, Ed. Renouveau, 1979