VEYSSET Michel : Différence entre versions
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| − | Michel Veysset | + | Michel Veysset est né le 20 février 1912 au village de Mont, commune de Saint-Oradoux-de-Chirouze (Creuse). |
| + | Son père, Jules, était cultivateur et sa mère Marie-Louise Malaplanchas, cultivatrice. | ||
Après des études primaires, il suit des cours de dessin industriel puis une année de cours supérieur. | Après des études primaires, il suit des cours de dessin industriel puis une année de cours supérieur. | ||
| − | Il accomplit son service militaire dans l' | + | Il accomplit son service militaire dans l'Artillerie. Rendu à la vie civile, il occupe un emploi de cimentier. |
| − | + | Le 28 août 1932, il épouse Renée Yvonne Yvois à la mairie du 19<sup>e</sup> arrondissement de Paris. Ils divorceront à une date non précisée. | |
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| + | En 1936, il adhère à la CGT section du Bâtiment en tant que cimentier et maçon d'art et assure. A ce titre, il assure la fonction de délégué de chantier. | ||
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| + | Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il était sympathisant communiste, non affilié au parti. Marié, père d'un enfant, il demeurait 1, passage Maslier à Paris 19<sup>e</sup>. | ||
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==L'Espagne== | ==L'Espagne== | ||
Michel Veysset se porte volontaire le 10 juin 1938. | Michel Veysset se porte volontaire le 10 juin 1938. | ||
| − | Incorporé le 15 | + | Incorporé le 15, il est affecté le 31 juillet à la 14<sup>e</sup> BI 1<sup>er</sup> Bataillon [[Commune de Paris]] 1<sup>ère</sup> Compagnie. Préposé au fusil mitrailleur, il assure également la charge d'agent de liaison. |
Le 19 septembre 1938, lors des combats de Corbera (bataille de l’Ebre), il est blessé, à son poste d'observation, sur la cote 426, à la jambe droite alors que la compagnie subissait un fort barrage d'artillerie. | Le 19 septembre 1938, lors des combats de Corbera (bataille de l’Ebre), il est blessé, à son poste d'observation, sur la cote 426, à la jambe droite alors que la compagnie subissait un fort barrage d'artillerie. | ||
| − | Son hospitalisation durera 2 mois, | + | Son hospitalisation durera 2 mois, au cours desquels on le transporte successivement à Reus, Igualada et Mataro. Ce fait est confirmé par ses camarades de combat [[LEBRAS_Octave|Octave LEBRAS]] et [[CARBALLO_René|René CARBALLO]] ((voir leurs biographies). |
Dans le document à entête du Commissariat de guerre des Brigades, établi le 12 novembre 1938, à la question, connais-tu les 13 points de gouvernement d'union populaire, il dit : | Dans le document à entête du Commissariat de guerre des Brigades, établi le 12 novembre 1938, à la question, connais-tu les 13 points de gouvernement d'union populaire, il dit : | ||
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Lors de sa démobilisation, il demande à se rendre à Paris. | Lors de sa démobilisation, il demande à se rendre à Paris. | ||
| − | Une note indique que ce volontaire figure dans El Voluntario de la Libertad du 30 septembre 1938, page 7. | + | Une note indique que ce volontaire figure dans "El Voluntario de la Libertad" du 30 septembre 1938, page 7. |
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| + | ==Le Retour== | ||
| + | Michel Veysset est démobilisé lors du [[retrait des Brigades Internationales]]. | ||
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| + | Il épouse Marie-Françoise Gruvée-Mayet le 12 octobre 1944 à Flayat (Creuse). | ||
| + | Il décède le 29 décembre 1963 à Flayat. | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
| − | RGASPI (Moscou, F.545, Op.6, D.1434) | + | RGASPI (Moscou, F.545, Op.6, D. 45, 54 et 1434) - Arch. départ. de la Creuse, Etat civil cote 4E246/14. |
Eva Leger et Tiphaine Catalan, « Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés » (pp 160-170, « ''Le front populaire en Limousin'' »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016 | Eva Leger et Tiphaine Catalan, « Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés » (pp 160-170, « ''Le front populaire en Limousin'' »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016 | ||
| − | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]][[Catégorie: Formation Militaire : Artillerie]] [[Catégorie: Etudes Secondaires]][[Catégorie: Cimentier]] [[Catégorie: CGT]] | + | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]][[Catégorie: Formation Militaire : Artillerie]] [[Catégorie: Etudes Secondaires]] [[Catégorie: Cimentier]] [[Catégorie: CGT]] [[PCF sympathisant]] [[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie: Paris 19e]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Juin 1938]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]] |
Version du 7 avril 2024 à 13:00
Michel Veysset est né le 20 février 1912 au village de Mont, commune de Saint-Oradoux-de-Chirouze (Creuse). Son père, Jules, était cultivateur et sa mère Marie-Louise Malaplanchas, cultivatrice.
Après des études primaires, il suit des cours de dessin industriel puis une année de cours supérieur.
Il accomplit son service militaire dans l'Artillerie. Rendu à la vie civile, il occupe un emploi de cimentier.
Le 28 août 1932, il épouse Renée Yvonne Yvois à la mairie du 19e arrondissement de Paris. Ils divorceront à une date non précisée.
En 1936, il adhère à la CGT section du Bâtiment en tant que cimentier et maçon d'art et assure. A ce titre, il assure la fonction de délégué de chantier.
Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il était sympathisant communiste, non affilié au parti. Marié, père d'un enfant, il demeurait 1, passage Maslier à Paris 19e.
L'Espagne
Michel Veysset se porte volontaire le 10 juin 1938.
Incorporé le 15, il est affecté le 31 juillet à la 14e BI 1er Bataillon Commune de Paris 1ère Compagnie. Préposé au fusil mitrailleur, il assure également la charge d'agent de liaison.
Le 19 septembre 1938, lors des combats de Corbera (bataille de l’Ebre), il est blessé, à son poste d'observation, sur la cote 426, à la jambe droite alors que la compagnie subissait un fort barrage d'artillerie.
Son hospitalisation durera 2 mois, au cours desquels on le transporte successivement à Reus, Igualada et Mataro. Ce fait est confirmé par ses camarades de combat Octave LEBRAS et René CARBALLO ((voir leurs biographies).
Dans le document à entête du Commissariat de guerre des Brigades, établi le 12 novembre 1938, à la question, connais-tu les 13 points de gouvernement d'union populaire, il dit :
« c'est un catéchisme qui pourrait servir d'exemple à pas mal de démocrates et qui ne sont que démocrates que de nom. Pour moi je fais toute confiance aux 13 points en tant qu'Antifascistes. »
A la question « que penses-tu des Brigades », il écrit :
« je rends hommage à Marty qui a organisé les brigades et qui les a très bien organisée militairement et politiquement. Leur rôle en Espagne a été le plus beau, elles ont permis dans le début l'organisation d'une armée populaire et par la suite en luttant au côté de leurs frères Espagnols elles ont affirmé leur volonté inébranlable de ne pas laisser passer le fascisme. »
A la question « qu'as-tu appris dans le domaine militaire et politique », il répond :
« La haine du fascisme a grandi un peu plus en moi, et le front que j'ai fait me trouvera prêt si les organisations fascistes préparait un coup de force à leur répondre à armes égales. »
Michel Veysset adhère au PCE en juillet 1938.
Lors de sa démobilisation, il demande à se rendre à Paris.
Une note indique que ce volontaire figure dans "El Voluntario de la Libertad" du 30 septembre 1938, page 7.
Le Retour
Michel Veysset est démobilisé lors du retrait des Brigades Internationales.
Il épouse Marie-Françoise Gruvée-Mayet le 12 octobre 1944 à Flayat (Creuse). Il décède le 29 décembre 1963 à Flayat.
Sources
RGASPI (Moscou, F.545, Op.6, D. 45, 54 et 1434) - Arch. départ. de la Creuse, Etat civil cote 4E246/14.
Eva Leger et Tiphaine Catalan, « Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés » (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016 PCF sympathisant
