Catégorie:Femmes : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Dans les premiers jours de l’insurrection franquistes, la France découvre des femmes en bleu de travail (les fameux « monos » ) et le fusil à la main : ce sont les miliciennes. Les photos de miliciennes vont faire le tour du  monde.
 
Dans les premiers jours de l’insurrection franquistes, la France découvre des femmes en bleu de travail (les fameux « monos » ) et le fusil à la main : ce sont les miliciennes. Les photos de miliciennes vont faire le tour du  monde.
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Elles se battent côte à côte avec les hommes dans les milices.  
 
Elles se battent côte à côte avec les hommes dans les milices.  
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En France, quelques françaises vont, très tôt,  rejoindre les milices. La plus connue est certainement Simone Weil (1909-1943), qui va s’engager dans une colonne anarchiste en août 1936.
 
En France, quelques françaises vont, très tôt,  rejoindre les milices. La plus connue est certainement Simone Weil (1909-1943), qui va s’engager dans une colonne anarchiste en août 1936.
 
  
 
A partir d’octobre 1936, avec la réorganisation  des milices et la création de l’Armée Populaire, les femmes ne vont plus combattre.
 
A partir d’octobre 1936, avec la réorganisation  des milices et la création de l’Armée Populaire, les femmes ne vont plus combattre.
  
Les femmes françaises qui vont rejoindre les Brigades internationales, crées en septembre mais dont le premier convoi de volontaires arrive la 12 octobre à Albacete, vont être employées dans les services administratifs ou dans les services sanitaires comme médecins ou infirmières.
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Les femmes françaises qui vont rejoindre les Brigades internationales, crées en septembre mais dont le premier convoi de volontaires arrive la 12 octobre à Albacete, vont être employées dans les services administratifs ou dans les services sanitaires comme médecins ou infirmières.[[Fichier:Affiche_femme_2.png|130px|thumb|right]]
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Nous ne connaissons pas actuellement leur nombre.
 
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Il faudrait associer, aussi, ces milliers de femmes anonymes qui vont soutenir le combat des volontaires en devenant « marraines », en envoyant des colis, en collectant des vêtements, des médicaments, des livres, des cigarettes…
 
Il faudrait associer, aussi, ces milliers de femmes anonymes qui vont soutenir le combat des volontaires en devenant « marraines », en envoyant des colis, en collectant des vêtements, des médicaments, des livres, des cigarettes…

Version du 17 décembre 2014 à 15:02

Dans les premiers jours de l’insurrection franquistes, la France découvre des femmes en bleu de travail (les fameux « monos » ) et le fusil à la main : ce sont les miliciennes. Les photos de miliciennes vont faire le tour du monde.

Miliciennes au combat (1936)

Elles se battent côte à côte avec les hommes dans les milices. Le 5e régiment (« el Quinto Regimiento ») a, même, un bataillon spécifiquement féminin qui, des les premiers jours, s’en va combattre dans la Sierra madrilène.

En France, quelques françaises vont, très tôt, rejoindre les milices. La plus connue est certainement Simone Weil (1909-1943), qui va s’engager dans une colonne anarchiste en août 1936.

A partir d’octobre 1936, avec la réorganisation des milices et la création de l’Armée Populaire, les femmes ne vont plus combattre.

Les femmes françaises qui vont rejoindre les Brigades internationales, crées en septembre mais dont le premier convoi de volontaires arrive la 12 octobre à Albacete, vont être employées dans les services administratifs ou dans les services sanitaires comme médecins ou infirmières.

Affiche femme 2.png

Nous ne connaissons pas actuellement leur nombre.

Il faudrait associer, aussi, ces milliers de femmes anonymes qui vont soutenir le combat des volontaires en devenant « marraines », en envoyant des colis, en collectant des vêtements, des médicaments, des livres, des cigarettes…

Certaines font faire partie de délégations qui se rendent sur place pour accompagner les envois et montrer leur solidarité avec les volontaires et le peuple espagnol, quitte à en mourir, comme Agnès Dumay qui va périr lors d’un bombardement, à Madrid, le 2 novembre 1938.