https://brigadesinternationales.fr/w/api.php?action=feedcontributions&user=Ramon&feedformat=atomEncyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939) - Contributions de l’utilisateur [fr]2024-03-29T01:06:57ZContributions de l’utilisateurMediaWiki 1.34.0https://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=DENYS_Henri&diff=6960DENYS Henri2024-03-24T14:46:06Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>Henri Aristide Denys est né le 15 octobre 1903 à Loison-sous-Lens (Pas-de-Calais).<br />
<br />
Membre du PCF, depuis 1930, il était secrétaire de cellule.<br />
<br />
Marié, il demeurait 43, route de Gonesse à Saint-Denis (Seine).<br />
==L’Espagne==<br />
Il arrive le 20 novembre 1936. Ayant fait son service militaire « dans les tanks », il est affecté à une unité de tankistes.<br />
Il est tué le 10 février 1937 à la Cité Universitaire (Madrid).<br />
<br />
Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros » éditée par l’AVER (Epopée d’Espagne, page 188).<br />
<br />
Il figure sur la liste des volontaires français du 31 décembre 1937 mentionnant la date de son arrivée ainsi que sa capacité politique « [[BAO]] ».<br />
==Source==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op.6. D.1038 et D.1154.)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Marié]][[Catégorie: Saint-Denis]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]] [[Catégorie: Chars de combat]] [[Catégorie: Morts]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=DENTU_Roger&diff=6957DENTU Roger2024-03-24T09:53:35Z<p>Ramon : Page créée avec « Ce volontaire est né le 11 août 1902. Il n’appartenait à aucun parti. ==L’Espagne== Roger Dentu arrive en Espagne le 26 décembre 1936. Un rapport de la 15<sup>e<… »</p>
<hr />
<div>Ce volontaire est né le 11 août 1902. <br />
Il n’appartenait à aucun parti.<br />
==L’Espagne==<br />
Roger Dentu arrive en Espagne le 26 décembre 1936.<br />
<br />
Un rapport de la 15<sup>e</sup> Brigade le décrit comme « bon camarade, discipliné, alcoolique, bon travailleur, éducation politique néant ».<br />
<br />
Il figure sur une fiche avec la mention « ar. Français N.2. h)312 »<br />
==Source== <br />
RGASPI (BDIC, Mfm 880/12, 545.6.1154)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Sans parti]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]] [[Catégorie: 15e BI]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=DENTROUX_C%C3%A9lestin&diff=6956DENTROUX Célestin2024-03-24T09:51:25Z<p>Ramon : Page créée avec « Célestin Dentroux est né le 4 novembre 1907 à Bourg St Maurice (Savoie). Après des études primaires, ce célibataire avait effectué son service militaire pendant 4… »</p>
<hr />
<div>Célestin Dentroux est né le 4 novembre 1907 à Bourg St Maurice (Savoie).<br />
<br />
Après des études primaires, ce célibataire avait effectué son service militaire pendant 4 ans et demi dans le Génie pour ensuite travailler comme maçon.<br />
<br />
Il a adhéré à la CGT en 1936 et au PC en 1937 où il était secrétaire adjoint de cellule.<br />
<br />
Il était domicilié 204 boulevard Pinel à Lyon.<br />
==L’Espagne==<br />
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) avec un groupe de 37 volontaires, Célestin Dentroux rejoint [[Figueras]], via Massanet le 19 décembre 1937.<br />
<br />
Il intègre la 14<sup>e</sup> BI le 25 décembre de cette même année et il est affecté à la 2<sup>e</sup> Compagnie du [[Bataillon Henri Barbusse]] le 12 février 1938 comme soldat.<br />
<br />
Il combat à Caspe ([[Offensive franquiste d’Aragon]]) et à la [[Bataille de l’Ebre]].<br />
<br />
Un rapport signale une conduite au Front « normale », le décrit comme un « très bon activiste » à l’arrière, « bon antifasciste » « travailleur » mais « un peu effacé » d’une « éducation politique ordinaire », d’une « faible amélioration politique et aussi militaire ». On apprend également que Célestin Dutroux a été blessé le 15 septembre 1938 aux jambes « par éclat ».<br />
<br />
Le 20 octobre 1938 [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET]] dit de lui ce qui suit : « Conduite : bonne. Bon soldat. Bon camarade. Bon activiste. Sobre. Travailleur. Sans éducation politique. Son activité de militant du Parti de Mai à Octobre : très ordinaire. Bonne conduite personnelle.<br />
Discipliné courageux. Bon camarade. Très actif.<br />
A signaler comme un [camarade] à aider et à conseiller au point de vue politique comme un bon militant du Parti. »<br />
==Sources== <br />
RGASPI (BDIC, Mfm880/12, 545.6.1154, Moscou F. 545. Op. 6. D. 35)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Formation Militaire : Génie]] [[Catégorie: Maçon]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Lyon]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1937]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Arriv%C3%A9e_en_Espagne:_Juillet_1936&diff=6955Catégorie:Arrivée en Espagne: Juillet 19362024-03-24T09:46:54Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Arrivée en Espagne|0193607]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GONZALEZ_COLLADO_Deogracias&diff=6954GONZALEZ COLLADO Deogracias2024-03-23T18:13:10Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>Deogracias Gonzalez Collado est né le 22 mars 1898 à Riofrio (Avila, Espagne). Il a été naturalisé français.<br />
<br />
Menuisier, il a fait partie de la CGTU puis de la CGT lors de la réunification .<br />
<br />
Il était membre du PCF.<br />
<br />
Marié, père de 6 enfants, il était domicilié 72, avenue de de la Nubline à Cannes la Bocca (Alpes-Maritimes).<br />
==L'Espagne==<br />
Il y arrive le 26 juillet 1936 et combat à Irun.<br />
<br />
Il est blessé le 26 août à la jambe droite par des éclats de mitraille, sans que l'on connaisse le lieu de sa blessure.<br />
<br />
Intégré à la 11<sup>e</sup> Bl, il prend part, en novembre 1936, à la [[Bataille de Madrid]] ([[Casa de Campo]], [[Ciudad Universitaria]], Puente de los Franceses), à la [[Défense de Madrid]] (Las Rozas) et aux combats autour de Madrid ( voir article [[Le front du Jarama]], Guadalajara)<br />
<br />
Il est muté le 7 ou 9 avril 1937 à la 14<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
Il a été hospitalisé, pour maladie, du 4 janvier au 3 avril 1938.<br />
<br />
Sur le formulaire de démobilisation, qu'il remplit le 8 novembre 1938, il indique qu'il a lu et étudié les 13 points du gouvernement d'union nationale de [[Negrin]] et « que ce programme doit donner de très bons résultats. »<br />
<br />
Il figure sur la liste des volontaires rapatriés le 12 novembre 1938 (Région Sud-est, n° 57).<br />
<br />
Il avait bénéficié d'une permission d'un mois en septembre 1937.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op.2. D. 290 et Op.6 D. 1208)<br />
[[Catégorie: Miliciens]] [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Menuisier]] [[Catégorie: CGTU]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie: Cannes]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Juillet 1936]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GARCIA_Joseph&diff=6953GARCIA Joseph2024-03-23T18:11:05Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>Français, d’origine espagnole, il est né en avril 1919 à Saint-Etienne, dans une famille qu’il qualifie d’« antifasciste ».<br />
<br />
Il a suivi les cours de l’école supérieure, puis de l’enseignement professionnel.<br />
<br />
Il lisait régulièrement ''L’Humanité'' et ''Mundo Obrero''. Parmi ses lectures, il cite « ''Fils du peuple'' » de Maurice Thorez, mais ce n’est qu’en Espagne qu’il va adhérer au parti communiste.<br />
<br />
Lors de son départ, il était tourneur et habitait rue Tournefort à Saint-Etienne.<br />
<br />
==L'Espagne==<br />
Il arrive en Espagne le 18 juillet 1936, jour du coup d’état d’une partie de l’armée espagnole, pour participer aux Olympiades Populaires de Barcelone qui devaient commencer le lendemain.<br />
<br />
Il intègre la milice de Galán, du 25 juillet jusqu’au 15 août 1936, date à laquelle il est blessé. Rétabli, il rejoint la « Columna de Hierro » (la Colonne de Fer) le 10 septembre et participe aux combats jusqu’au 27 décembre 1936, lorsqu'il il rejoint les Brigades Internationales.<br />
Il est affecté à la 13<sup>e</sup> BI, 10<sup>e</sup> Bataillon, 1<sup>ère</sup> Compagnie, et part aussitôt pour Teruel où il est blessé.<br />
Pendant la retraite du front d’Aragon ([[Offensive franquiste d’Aragon]]), il est à nouveau blessé, à Caspe.<br />
<br />
Il rejoint la 14<sup>e</sup> BI, 1<sup>er</sup> Bataillon, 3<sup>e</sup> Compagnie où il exerce les fonctions de téléphoniste et chef de section en tant que caporal. <br />
Il participe à la [[Bataille de l’Ebre]] et se fait remarquer lors des combats de Gandesa, le 23 septembre 1938, quand « il a obligé une section à prendre position sous un feu terrible ».<br />
<br />
Outre ses blessures à la jambe droite et à la main gauche, son corps est couvert de mitrailles. Il a été hospitalisé à Segorbe, Castellón, Benicasim, Mataró et Santa Coloma de Farnés.<br />
<br />
Le rapport de [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET]], le qualifie de « courageux », « bon antifasciste, ne demande qu’à apprendre » et « qu’il fera un bon militant en France ».<br />
Il va adhérer au S.R.I. en Espagne (voir [[Solidarité]]).<br />
<br />
==Source==<br />
RGASPI (BDIC, Mfm 880/16) <br />
[[Catégorie: Miliciens]][[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: Moins de 21 ans]] [[Catégorie: Ecole Professionnelle]] [[Catégorie: Tourneur]] [[Catégorie: Saint-Etienne]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Juillet 1936]] [[Catégorie: 13e BI]][[Catégorie:14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GARCIA_Joseph&diff=6952GARCIA Joseph2024-03-23T17:56:52Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>Français, d’origine espagnole, il est né en avril 1919 à Saint-Etienne, dans une famille qu’il qualifie d’« antifasciste ».<br />
<br />
Il a suivi les cours de l’école supérieure, puis de l’enseignement professionnel.<br />
<br />
Il lisait régulièrement ''L’Humanité'' et ''Mundo Obrero''. Parmi ses lectures, il cite « ''Fils du peuple'' » de Maurice Thorez, mais ce n’est qu’en Espagne qu’il va adhérer au parti communiste.<br />
<br />
Lors de son départ, il était tourneur et habitait rue Tournefort à Saint-Etienne.<br />
<br />
==L'Espagne==<br />
Il arrive en Espagne le 18 juillet 1936, jour du coup d’état d’une partie de l’armée espagnole, pour participer aux Olympiades Populaires de Barcelone qui devaient commencer le lendemain.<br />
<br />
Il intègre la milice de Galán, du 25 juillet jusqu’au 15 août 1936, date à laquelle il est blessé. Rétabli, il rejoint la « Columna de Hierro » (la Colonne de Fer) le 10 septembre et participe aux combats jusqu’au 27 décembre 1936, lorsqu'il il rejoint les Brigades Internationales.<br />
Il est affecté à la 13<sup>e</sup> BI, 10<sup>e</sup> Bataillon, 1<sup>ère</sup> Compagnie, et part aussitôt pour Teruel où il est blessé.<br />
Pendant la retraite du front d’Aragon ([[Offensive franquiste d’Aragon]]), il est à nouveau blessé, à Caspe.<br />
<br />
Il rejoint la 14<sup>e</sup> BI, 1<sup>er</sup> Bataillon, 3<sup>e</sup> Compagnie où il exerce les fonctions de téléphoniste et chef de section en tant que caporal. <br />
Il participe à la [[Bataille de l’Ebre]] et se fait remarquer lors des combats de Gandesa, le 23 septembre 1938, quand « il a obligé une section à prendre position sous un feu terrible ».<br />
<br />
Outre ses blessures à la jambe droite et à la main gauche, son corps est couvert de mitrailles. Il a été hospitalisé à Segorbe, Castellón, Benicasim, Mataró et Santa Coloma de Farnés.<br />
<br />
Le rapport de [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET]], le qualifie de « courageux », « bon antifasciste, ne demande qu’à apprendre » et « qu’il fera un bon militant en France ».<br />
Il va adhérer au S.R.I. en Espagne (voir [[Solidarité]]).<br />
<br />
==Source==<br />
RGASPI (BDIC, Mfm 880/16) <br />
[[Catégorie: Miliciens]][[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: Moins de 21 ans]] [[Catégorie: Ecole Professionnelle]] [[Catégorie: Tourneur]] [[Catégorie: Saint-Etienne]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne|0193607]] [[Catégorie: 13e BI]][[Catégorie:14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GONZALEZ_COLLADO_Deogracias&diff=6951GONZALEZ COLLADO Deogracias2024-03-23T17:54:21Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>Deogracias Gonzalez Collado est né le 22 mars 1898 à Riofrio (Avila, Espagne). Il a été naturalisé français.<br />
<br />
Menuisier, il a fait partie de la CGTU puis de la CGT lors de la réunification .<br />
<br />
Il était membre du PCF.<br />
<br />
Marié, père de 6 enfants, il était domicilié 72, avenue de de la Nubline à Cannes la Bocca (Alpes-Maritimes).<br />
==L'Espagne==<br />
Il y arrive le 26 juillet 1936 et combat à Irun.<br />
<br />
Il est blessé le 26 août à la jambe droite par des éclats de mitraille, sans que l'on connaisse le lieu de sa blessure.<br />
<br />
Intégré à la 11<sup>e</sup> Bl, il prend part, en novembre 1936, à la [[Bataille de Madrid]] ([[Casa de Campo]], [[Ciudad Universitaria]], Puente de los Franceses), à la [[Défense de Madrid]] (Las Rozas) et aux combats autour de Madrid ( voir article [[Le front du Jarama]], Guadalajara)<br />
<br />
Il est muté le 7 ou 9 avril 1937 à la 14<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
Il a été hospitalisé, pour maladie, du 4 janvier au 3 avril 1938.<br />
<br />
Sur le formulaire de démobilisation, qu'il remplit le 8 novembre 1938, il indique qu'il a lu et étudié les 13 points du gouvernement d'union nationale de [[Negrin]] et « que ce programme doit donner de très bons résultats. »<br />
<br />
Il figure sur la liste des volontaires rapatriés le 12 novembre 1938 (Région Sud-est, n° 57).<br />
<br />
Il avait bénéficié d'une permission d'un mois en septembre 1937.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op.2. D. 290 et Op.6 D. 1208)<br />
[[Catégorie: Miliciens]] [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Menuisier]] [[Catégorie: CGTU]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie: Cannes]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne|0193607]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=CAUDAL_Joachim&diff=6950CAUDAL Joachim2024-03-23T17:47:52Z<p>Ramon : /* L’Espagne */</p>
<hr />
<div>Joachim CAUDAL est né le 14 février 1902 à Pluneret (Morbihan)<br />
<br />
Engagé pendant 8 ans et demi dans un régiment colonial au Maroc, Joachim Caudal était illettré.<br />
<br />
Terrassier, il n’était membre ni d’un parti politique ni d’un syndicat.<br />
<br />
Célibataire, il était domicilié rue de la Gare à Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan).<br />
==L’Espagne==<br />
Joachim Caudal arrive en Espagne le 15 août 1938 « par [[Mathurin-Moreau]] » , recommandé par le PC de Vannes (Morbihan).<br />
<br />
Le rapport non daté de Lucien Courson du service du personnel des BI décrit la situation : <blockquote>« Il déclare être venu en Espagne car ne trouvant pas de travail en France et reconnait que c’est pour cette seule raison qu’il a décidé de venir ici. Sans aucune conscience politique, faible d’esprit, il nous fait l’effet d’un alcoolique. Après une discussion que nous avons eu avec lui, il ressort que cet élément ne sait pas du tout ce qui se passe en Espagne ni pourquoi il vient lutter.<br />
Nous considérons que Mathurin Moreau devrait examiner plus sérieusement les volontaires qui se présentent pour partir en Espagne et de nous envoyer des éléments sains et non des gens abrutis de l’armée bourgeoise ». </blockquote><br />
En réponse, le Bureau d’aide au peuple espagnol apporte les précisions suivantes <blockquote> « Caudal Joachim est venu d’abord sans recommandation, nous l’avons éconduit mais il a écrit au responsable qui l’a recruté pour lui expliquer sa détresse et est venu dès qu’il a eu la réponse. Il est resté plusieurs jours à Paris après avoir reçu cette lettre nous l’avons fait partir quand même. Evidemment il n’apparait pas comme un très bon copain mais durant son séjour il n’avait pas montré de penchant à l’alcool. » (voir [[Boisson]])</blockquote><br />
<br />
==Source==<br />
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1113) <br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Analphabète]][[Catégorie: Formation Militaire : Engagé]] [[Catégorie: Terrassier]] [[Catégorie: Sans parti]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Sainte-Anne-d’Auray]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1938]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Arriv%C3%A9e_en_Espagne:_Juillet_1936&diff=6949Catégorie:Arrivée en Espagne: Juillet 19362024-03-23T17:46:17Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Arrivée en Espagne|01193607]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Brevet_sup%C3%A9rieur&diff=6948Catégorie:Brevet supérieur2024-03-22T16:42:11Z<p>Ramon : Page créée avec « Catégorie: Niveau d'études »</p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Niveau d'études]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Agent_des_PTT&diff=6947Catégorie:Agent des PTT2024-03-22T16:40:57Z<p>Ramon : Page créée avec « Catégorie: Profession »</p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Profession]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=BIGOT_Emile&diff=6946BIGOT Emile2024-03-22T16:40:16Z<p>Ramon : Page créée avec « Emile Bigot est né le 6 août 1893 à Belle-Ile-en-Terre (Côtes-du-Nord). Son père, Emile Marie, était greffier de paix et sa mère, Pauline Modeste Allain, commerçan… »</p>
<hr />
<div>Emile Bigot est né le 6 août 1893 à Belle-Ile-en-Terre (Côtes-du-Nord). Son père, Emile Marie, était greffier de paix et sa mère, Pauline Modeste Allain, commerçante.<br />
<br />
Après des études primaires supérieures à Guingamp (Côtes-du-Nord), il obtint le Brevet supérieur. Après avoir séjourné 10 mois en Angleterre, il passa l'examen des PTT. Il entra à l'administration des postes à sa sortie de l'école des PTT le 1<sup>er</sup> avril 1913 et se syndiqua immédiatement à la CGT, secteur postal. Cette année-là, il effectua son service militaire dans la Marine comme télégraphiste puis participa à la 1<sup>ère</sup> guerre mondiale. Il sera libéré en 1919, année durant laquelle il commença à s'intéresser au Bolchévisme.<br />
En 1920, il participa à la création de la Fédération postale unitaire et adhéra au PCF en 1924, il fut adjoint au Comité Central.<br />
Il fut nommé au service des ambulants de la gare du Nord en 1924 et fut très actif syndicalement. Ceci lui valut deux arrestations : à la sortie de la Grange-aux-Belles et de Mathurin Moreau.<br />
<br />
Il épousa Nadiedja Markovitch le 30 juin 1936 à la Mairie du 10 <sup>e</sup>arrondissement de Paris. A cette date, ils étaient domiciliés 196, rue Lafayette (Paris 10<sup>e</sup>).<br />
==L'Espagne==<br />
Il entre en Espagne le 1<sup>er</sup> mai 1937 par Le Perthus et gagne [[Albacete]] le 2 mai. Il est affecté au SCC (Service central du courrier des Brigades internationales) rattaché à l'Etat-Major des Brigades. Il prend ses fonctions au mois d'avril avec le grade de capitaine.<br />
Il a pour responsabilités l'organisation permanente de la poste aux armées sur tous les fronts.<br />
<br />
Ce volontaire figure dans la liste des fiches individuelles des cartothèques du 31 décembre 1937 avec une date d'arrivée : le 5 janvier 1937, capacité politique TBAO (voir [[BAO]]), arme Marine.<br />
==Le Retour==<br />
Rapatrié début 1938 "sur ordre", il était adhérent à l'[[AVER]] depuis sa création.<br />
En 1979 il résidait à Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhône).<br />
<br />
Emile Bigot décède le 17 août 1984, le journal ‘’La Marseillaise’’ du 19 consacre un article lui rendant hommage.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 1038) - Archives départementales des Côtes-du-Nord, état civil, acte de naissance n° 53 du 6 août 1893 - Archives départementales de Paris, acte de mariage n° 698 du 30 juin 1936 – ‘’La Marseillaise’’ du 19 août 1984 - https://maitron.fr/spip.php?article100092.<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 40 à 50 ans]] [[Catégorie: Brevet supérieur]] [[Catégorie: Combattants 1ere G.M.]] [[Catégorie: Formation Militaire : Marine]] [[Catégorie: Agent des PTT]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Marié]] [[Catégorie: Paris 10e]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Mai 1937]] [[Catégorie : Services d'Albacete]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GREGOIRE_Andr%C3%A9&diff=6945GREGOIRE André2024-03-22T16:31:42Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div><br />
André Grégoire Emile est né le 2 novembre 1908 rue de l'Orme à Charleville (Ardennes). Son père, Paul, était mouleur en fonderie, sa mère Marie Cécile Toupet sans profession.<br />
<br />
Apres des études primaires, en 1921, il fut employé comme manoeuvre à l'atelier de polissage Deville à Charleville. En 1926, il rejoint la région parisienne et sera employé comme ouvrier du bâtiment. Il milita immédiatement au Secours Rouge International. Son adhésion au PCF aura lieu en janvier 1928, cellule de Neuilly-Plaisance (Seine-et-Oise).<br />
Il a satisfait aux obligations militaires en 1929 au 6 <sup>e</sup>Régiment du Génie à Angers. En 1930, il s'occupa du club sportif de l'Etoile Rouge du Perreux.<br />
<br />
Il devint membre du comité régional de l'Est parisien du PCF en 1933.<br />
Il participa activement aux événements de février 1934.<br />
C'est cette année-là qu'il s'est rendu à Moscou pour suivre les cours de l'école léniniste Internationale. Il y est resté jusqu'en avril 1935.<br />
<br />
Il épousa Israël Naturel le 21 décembre 1935 à Houilles (Seine-et-Oise), également militante communiste, André à cette époque était employé de commerce et domicilié au Perreux (Seine).<br />
En juin 1936, il devient membre du secrétariat de la Région Paris-Ouest du PCF. <br />
<br />
Avant son départ pour l'Espagne républicaine, il était donc marié, père d'un enfant et domicilié 5, rue Carême-Prenant à Argenteuil (Seine-et-Oise).<br />
==L'Espagne==<br />
Il arrive en Espagne le 24 février 1937, affecté à la 11 <sup>e</sup> BI. Il est nommé le 4 mars commissaire politique de Bataillon et combat au Jarama [[Le front du Jarama]] et à Guadalajara [[Guadalajara (mars 1937)]]. Il est cité à l'ordre de la Brigade une première fois. <br />
<br />
Au mois d'avril 1937, dans le cadre de la réorganisation des Brigades, il intègre la 14<sup>e</sup>BI en qualité de commissaire politique du 12 <sup>e</sup>Bataillon [[Bataillon Ralph Fox]]. Avec ce Bataillon, il participe à l’[[Offensive républicaine sur Ségovie]] (mai-juin 1937, bataille de la Granja), et aux opérations sur le [[Front de Santa Maria de la Alameda]] (juin - octobre 1937).<br />
<br />
Avant son rappel en France par le PCF, en octobre 1937, il est nommé le 1<sup>er</sup> septembre commissaire de guerre adjoint au commissaire inspecteur des BI Luigi Longo, dit Gallo. Il reçoit l'ordre de Gallo de se rendre à Barcelone pour y développer la base existante.<br />
<br />
Il est cité une seconde fois à l'ordre de la Brigade par OJ n° 191 du 13 septembre 1937 en ces termes :<br />
"Sérieux et compréhensif, vivant constamment au milieu de ses camarades, a été pour tous un exemple de calme, de ténacité dans l'accomplissement de sa tâche où il sut toujours mettre de la gaité.<br />
A prouvé, au sein de la Brigade, sa haute compréhension des problèmes politiques de l'heure en étant l'un des artisans les plus actifs qui ont contribué à l'union totale des différentes tendances politiques qui s'y affirmaient.<br />
L'union vivante et fraternelle des camarades de tous les partis politiques réalisée dans toute notre Brigade est pour beaucoup l'oeuvre du commissaire de guerre GREGOIRE".<br />
<br />
Il écrit de nombreux articles dans le Volontaire de la Liberté (17 septembre1937) traitant notamment du pacte de non intervention, du premier anniversaire de la création des brigades internationales le 25 septembre 1937, du nom de la "Marseillaise" donné à la14<sup>e</sup>BI le 2 octobre 1937.<br />
<br />
Ce volontaire est qualifié en juin 1937 comme suit par Janin de la commission des cadres d'Albacete [[Albacete]] : "fait bien son travail au front et à l'arrière ; bon camarade aimé de ses hommes, bonnes qualités à tous les points de vue. Courageux, peut être un peu téméraire"<br />
<br />
==Le retour==<br />
<br />
Faisant l'objet de poursuites des autorités militaires pour non-exécution d'une période militaire, il fut condamné à 3 mois de prison avec sursis.<br />
Mobilisé en 1939, il fut fait prisonnier à la Bresse (Vosges) le 20 juin 1940. Il fit deux tentatives d'évasion avortées ; la première dès le départ, la seconde en octobre 1943 près de Sarrebruck. Il fut libéré par l'armée soviétique près de Glashutte (Saxe) et revint en France le 15 mai 1945.<br />
<br />
André Grégoire a été maire de Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) de 1959 à 1971, membre du comité de ville PCF de Montreuil et membre du comité Fédéral PCF Seine-Nord-Est. Il décède le 11 juin 1988 à Fontenay-sous-Bois (Val de Marne).<br />
<br />
==Sources==<br />
Arch. départementales des Ardennes, acte de naissance n° 386 du 3 novembre 1908 - Arch. du MRN de Champigny carton n° 106 - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 370) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.1038. D.1041. D.1042 et 1215) - Arch. départementales des Yvelines, acte de mariage n° 127 - https://maitron.fr/spip.php?article76557 -<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Formation Militaire : Génie]] [[Catégorie: Commerce]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International |SRI]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie: Argenteuil]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Février 1937]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: 14e BI]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=EMSELLEH_Messad&diff=6941EMSELLEH Messad2024-03-18T10:41:06Z<p>Ramon : Page créée avec « Messad Emselleh figure sur une note référencée : « Français – voir arch. français. N.9-13 ». Ce document n’a pas été trouvé actuellement. ==Sources== RGASPI… »</p>
<hr />
<div>Messad Emselleh figure sur une note référencée : « Français – voir arch. français. N.9-13 ». Ce document n’a pas été trouvé actuellement.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.1176)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=EDDIE_Pierre&diff=6940EDDIE Pierre2024-03-18T10:27:26Z<p>Ramon : Page créée avec « Son nom figure sur une note référencée : « Français – N3 – 71 ». Ce document n’a pas été trouvé actuellement. ==Source== RGASPI (Moscou, F.545. Op. 6. D. 11… »</p>
<hr />
<div>Son nom figure sur une note référencée : « Français – N3 – 71 ». Ce document n’a pas été trouvé actuellement.<br />
==Source==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op. 6. D. 1175.)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=EDMOND_Jean&diff=6939EDMOND Jean2024-03-18T10:25:33Z<p>Ramon : Page créée avec « Son nom figure sur une note référencée : « Français – voir ar. N3 – 46 ». Ce document n’a pas été trouvé actuellement. ==Source== RGASPI (Moscou, F.545. Op.… »</p>
<hr />
<div>Son nom figure sur une note référencée : « Français – voir ar. N3 – 46 ». Ce document n’a pas été trouvé actuellement.<br />
==Source==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op. 6 D. 1175)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=EICHER_Jean&diff=6938EICHER Jean2024-03-18T10:22:53Z<p>Ramon : Page créée avec « Son nom figure sur une note référencée : « Français – voir arch. Gen. 134 p. 115. Ce document n’a pas été trouvé actuellement. ==Source== RGASPI (Moscou, F.545… »</p>
<hr />
<div>Son nom figure sur une note référencée : « Français – voir arch. Gen. 134 p. 115. Ce document n’a pas été trouvé actuellement.<br />
==Source==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op. 6 D. 1175)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=ELBAS_Marcus&diff=6937ELBAS Marcus2024-03-18T10:21:46Z<p>Ramon : Page créée avec « Marcus Elbas figure sur une note référencée : « Français – voir arch. Gen. N.9. 13 ». Ce document n’a pas été trouvé actuellement. ==Sources== RGASPI (Moscou,… »</p>
<hr />
<div>Marcus Elbas figure sur une note référencée : « Français – voir arch. Gen. N.9. 13 ». Ce document n’a pas été trouvé actuellement.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D. 1038 et D.1176)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=ESTIENNE_Fr%C3%A9d%C3%A9ric&diff=6936ESTIENNE Frédéric2024-03-18T10:19:38Z<p>Ramon : Page créée avec « Frédéric Estienne est né le 3 juin 1903 à Boulogne-sur-Mer (Pas de-Calais). Marié en 1927, il demeurait à Boulogne-sur-Mer. ==L’Espagne== Après avoir franchi il… »</p>
<hr />
<div>Frédéric Estienne est né le 3 juin 1903 à Boulogne-sur-Mer (Pas de-Calais). <br />
<br />
Marié en 1927, il demeurait à Boulogne-sur-Mer.<br />
==L’Espagne==<br />
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir Passage clandestin des Pyrénées), Frédéric Estienne arrive, à [[Figueras]], via Espolla, le 18 février 1938 avec neuf autres Boulonnais (voir la Catégorie Boulogne-sur-Mer).<br />
<br />
Il fait partie du convoi de volontaires rapatriés d’Espagne qui arrive à la [[Gare d’Austerlitz]] le 13 novembre 1938. Il déclare se rendre à Boulogne-sur-Mer.<br />
<br />
Fait prisonnier en 1940, il mourut le 6 mars 1974.<br />
==Sources==<br />
AVER (MRN, carton 28 bis) – RGASPI (Moscou, F.545 Op.6 D. 35) - Maitron (article 112288)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Marié]] [[Catégorie: Boulogne-sur-Mer]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Février 1938]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=EMO_Maurice_Ren%C3%A9&diff=6935EMO Maurice René2024-03-18T10:12:21Z<p>Ramon : Page créée avec « Maurice René Emo est probablement né en 1898. Il avait fait son service militaire dans l’Infanterie. La cartographie des brigadistes français, datée du 31 décemb… »</p>
<hr />
<div>Maurice René Emo est probablement né en 1898.<br />
<br />
Il avait fait son service militaire dans l’Infanterie.<br />
<br />
La cartographie des brigadistes français, datée du 31 décembre 1937, mentionne également sa capacité politique : « AF » (voir [[BAO]]) et celle de mai 1938 son âge (40 ans).<br />
Son nom figure également sur une note référencée : « Français -voir arch. Gen. 134, p 243 ». Ce document n’a pas été trouvé actuellement.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D. 1038 et D.1176)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Lorient&diff=6934Catégorie:Lorient2024-03-18T10:07:50Z<p>Ramon : Page créée avec « Catégorie: Morbihan »</p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Morbihan]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=EDY_Georges&diff=6933EDY Georges2024-03-18T10:07:03Z<p>Ramon : Page créée avec « Georges Edy est né le 16 novembre 1910 à Lorient (Morbihan). Il avait fait son service militaire dans l’Infanterie. ==L’Espagne== Georges Edy arrive en Espagne le 1… »</p>
<hr />
<div>Georges Edy est né le 16 novembre 1910 à Lorient (Morbihan).<br />
<br />
Il avait fait son service militaire dans l’Infanterie.<br />
==L’Espagne==<br />
Georges Edy arrive en Espagne le 17 novembre 1936.<br />
<br />
Il figure sur les cartographies des brigadistes français du 31 décembre 1937 et de mai 1938 (n°1995) avec la mention de ses capacités politiques : « AF » et « AFO « (voir [[BAO]]).<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D. 1038 et D.1176)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]] [[Catégorie: Lorient]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=EDOI_Cl%C3%A9ment&diff=6932EDOI Clément2024-03-18T10:02:24Z<p>Ramon : Page créée avec « Clément Edoi figure sur la cartographie de mai 1938, n° 1994 avec mention de son âge (21 ans) et de sa capacité politique « AF » (voir BAO). Il figure égalemen… »</p>
<hr />
<div>Clément Edoi figure sur la cartographie de mai 1938, n° 1994 avec mention de son âge (21 ans) et de sa capacité politique « AF » (voir [[BAO]]).<br />
<br />
Il figure également sur une note référencée : « Français – voir arch. Gen.134, p 213 ». Ce document n’a pas été trouvé actuellement.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D. 1038 et D.1176)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 21 à 25 ans]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=FAVETTA_Oberdan&diff=6931FAVETTA Oberdan2024-03-18T09:58:54Z<p>Ramon : Page créée avec « Oberdan Favetta est né le 23 septembre 1912 à Orvietto (Italie). Ses parents s’appelaient Andrea et Caterina Rocello. A l’âge de 14 ans, il avait émigré en Franc… »</p>
<hr />
<div>Oberdan Favetta est né le 23 septembre 1912 à Orvietto (Italie). Ses parents s’appelaient Andrea et Caterina Rocello.<br />
<br />
A l’âge de 14 ans, il avait émigré en France et s’était installé à Nice.<br />
== L’Espagne==<br />
Oberdan Favetta arrive en Espagne le 12 décembre 1936.<br />
Il intègre la 13e BI.<br />
<br />
Il est tué le 13 juillet 1937 dans le secteur de Villanueva del Pardillo lors des combats de la Bataille de [[Brunete]]. La base des BI d’Albacete, dans une lettre datée du 24 décembre 1937, prie de bien vouloir informer de sa mort, la camarade Jeanne Besson qui demeurait 9, rue de Trabuc à Toulon.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 1181.) - AICVAS, ''La Spagna nel nostro cuore 1936-1939'', Milano,1996<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 21 à 25 ans]] [[Catégorie: Toulon]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]] [[Catégorie: 13e BI]] [[Catégorie: Morts]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=FAURIEL_Adolphe&diff=6930FAURIEL Adolphe2024-03-18T09:52:40Z<p>Ramon : /* L’Espagne */</p>
<hr />
<div>Adolphe Fauriel est probablement né en 1906 (31 ans selon un document de 1937).<br />
<br />
Il avait fait son service militaire dans l’Infanterie.<br />
<br />
Mineur, il était syndiqué depuis 7 ans à la CGT et demeurait à Saint-Etienne.<br />
==L’Espagne==<br />
Arrivé en Espagne le 21 décembre 1936, il est affecté à la 2<sup>e</sup> Compagnie du 13<sup>e</sup> Bataillon de la 14<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
« […] parce qu’on lui refusait une permission de 24 heures pour Madrid », le 5 février, il quitte les BI pour rejoindre la 39e BM de la FAI.<br />
Il est arrêté le 10 septembre 1937 à Valence « sans permission pour faire la fête dit-il », il est arrêté et emprisonné à la Maison de prévention de cette ville. Voulant remonter au front, il est dirigé sur le Camp de rééducation « Général Lukacs » (voir la catégorie discipline).<br />
<br />
Affecté à la [[Compagnie des Pionniers]], il est puni de 10 jours d’arrêt pour scandale et rixe (OJ n° 247 du 2 décembre 1937). Il est impliqué dans une violente dispute avec le volontaire [[CHALMET_Théodore|Théodore CHALMET]].<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 3 D.368 et OP.6. D.1038 et D.1181)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]] [[Catégorie: Mineur]][[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Saint-Etienne]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=FAURIEL_Adolphe&diff=6929FAURIEL Adolphe2024-03-18T09:51:29Z<p>Ramon : Page créée avec « Adolphe Fauriel est probablement né en 1906 (31 ans selon un document de 1937). Il avait fait son service militaire dans l’Infanterie. Mineur, il était syndiqué dep… »</p>
<hr />
<div>Adolphe Fauriel est probablement né en 1906 (31 ans selon un document de 1937).<br />
<br />
Il avait fait son service militaire dans l’Infanterie.<br />
<br />
Mineur, il était syndiqué depuis 7 ans à la CGT et demeurait à Saint-Etienne.<br />
==L’Espagne==<br />
Arrivé en Espagne le 21 décembre 1936, il est affecté à la 2<sup>e</sup> Compagnie du 13<sup>e</sup> Bataillon de la 14<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
« […] parce qu’on lui refusait une permission de 24 heures pour Madrid », le 5 février, il quitte les BI pour rejoindre la 39e BM de la FAI.<br />
Il est arrêté le 10 septembre 1937 à Valence « sans permission pour faire la fête dit-il », il est arrêté et emprisonné à la Maison de prévention de cette ville. Voulant remonter au front, il est dirigé sur le Camp de rééducation « Général Lukacs » (voir la catégorie discipline).<br />
<br />
Affecté à la [[Compagnie des Pionniers]], il est puni de 10 jours d’arrêt pour scandale et rixe (OJ n° 247 du 2 décembre 1937). Il est impliqué dans une violente dispute avec le volontaire [[CHALMET_Théodore|Théodore CHALMET]]). <br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 3 D.368 et OP.6. D.1038 et D.1181)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]] [[Catégorie: Mineur]][[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Saint-Etienne]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=CHALMET_Th%C3%A9odore&diff=6928CHALMET Théodore2024-03-18T09:47:29Z<p>Ramon : Page créée avec « Theodore Chalmet est probablement né en 1895 (43 ans en 1938). Livreur, il a adhéré à la CGT en 1934. ==L’Espagne== Venant de Paris, il arrive en Espagne le 21 nove… »</p>
<hr />
<div>Theodore Chalmet est probablement né en 1895 (43 ans en 1938).<br />
<br />
Livreur, il a adhéré à la CGT en 1934.<br />
==L’Espagne==<br />
Venant de Paris, il arrive en Espagne le 21 novembre 1936. Il est affecté à la Compagnie de Mitrailleurs du 10<sup>e</sup> Bataillon de la 14<sup>e</sup> BI, puis le 10 juin 1937 à la [[Compagnie des Pionniers]] de la 14<sup>e</sup> BI (OJ n° 135).<br />
<br />
Le rapport du 12 novembre 1937 de la commission médicale conclut que Chalmet de de la Compagnie des pionniers présente una « fatiga general, 44 anos, quedarà en su Batallon en espera de permiso » [fatigue générale, 44 ans, restera dans son bataillon en attente de permission] (OJ n° 227).<br />
<br />
Le rapport du 26 novembre 1937 de la [[Compagnie des Pionniers]] indique que « le volontaire Chalmet Théodore viens d’être évacué par suite de coups qu’il a reçu du volontaire [[FAURIEL_Adolphe|Adolphe FAURIEL]] ». <br />
Le 1er décembre 1937, il est puni de 5 jours de prison pour provocation et scandale (OJ n° 246). <br />
La note du 17 mars 1938 de la commission des cadres d’Albacete précise qu’il est « évacué comme ivrogne invétéré » (voir l’article [[Boisson]] et qu’il a été envoyé un mois en camp de rééducation. (voir la catégorie discipline). <br />
<br />
Son nom figure sur l’inventaire général de la cartothèque du 5 mai 1938, sous le n° 971, avec la mention «43 ans, [[BAO]]». <br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545 Op.6 D. 44, D.367, D.368, D.1038, D.1046, D.1116,<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: Plus de 50 ans]] [[Catégorie: Livreur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Paris Ville]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=CAPY_Jules&diff=6927CAPY Jules2024-03-17T11:18:18Z<p>Ramon : /* L‘Espagne */</p>
<hr />
<div>Jules CAPY est né le 20 avril 1910 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).<br />
<br />
Il s’est engagé pour 2 ans, comme sergent mitrailleur, dans un régiment d'Infanterie à Verdun.<br />
<br />
Docker, il avait adhéré à la CGT en 1928. <br />
<br />
Célibataire, lors de son départ pour l'Espagne, il était domicilié 7, rue du Camp de droite à Boulogne-sur-Mer.<br />
==L‘Espagne==<br />
Jules Capy arrive en Espagne le 15 août 1937 avec son frère [[CAPY Pierre|Pierre CAPY (voir la biographie de ce brigadiste)]]. <br />
<br />
Le 5 septembre 1937, il est affecté à la 14<sup>e</sup> BI, 13<sup>e</sup> [[Bataillon Henri Barbusse]], C.M. (OJ n° 186) puis à la [[Compagnie des Pionniers]].<br />
<br />
Comme soldat, il participe aux combats sur le [[Front de Santa Maria de la Alameda]] et à ceux de Cuesta de la Reina et de l’Ebre (voir [[Bataille de l’Ebre]]).<br />
<br />
Probablement de retour de permission avec son frère Pierre, il rejoint Figueras, via Espolla, le 28 août 1937, avec un groupe de 42 volontaires.<br />
<br />
Le 16 octobre 1937, il est blessé lors de la bataille de Cuesta de la Reina (octobre 1937) et est hospitalisé à l’hôpital américain n° 1 puis à Benisa pendant un mois et dix jours.<br />
<br />
Une note non datée, non signée de la commission des cadres, indique que « son frère blessé avec lui à Cuesta de la Reina, [est] mort des suites de ses blessures. Ce qui a agi sur le moral et le physique de J. Capy ». <br />
<br />
Après passage devant la commission médicale, il est jugé apte et envoyé à la base d’Albacete.<br />
<br />
Jules Capy est porté disparu le 26 juillet 1938, lors de la tentative de [[Passage de l'Ebre]] de la 14<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (''Epopée d'Espagne'', page 187).<br />
<br />
Ce volontaire figure dans la liste des fiches individuelles des cartothèques de 1937 avec l'observation "AF" ainsi que dans l'inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 825 et l’observation « A.F.O. » (voir [[BAO]])<br />
<br />
==Sources ==<br />
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) et (Moscou, F. 545. Op.3 D.367 et Op.6 D.35).<br />
<br />
AVER, ''Epopée d'Espagne'', Paris, 1956<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]][[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Docker]] [[Catégorie: CGT]][[Catégorie: Boulogne-sur-Mer]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1937]][[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]] [[Catégorie: Morts]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=ROSEY_Marcel&diff=6926ROSEY Marcel2024-03-17T11:11:16Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>Marcel Rosey est né le 9 septembre 1912 à Calais.<br />
<br />
Il a effectué son service militaire dans le train.<br />
<br />
Membre du PCF, il était secrétaire de cellule. Il était également membre de la CGT, du SRI et des [[Amis de l'Union Soviétique]].<br />
<br />
Marié, un enfant, il demeurait rue Paisetier [Panetié ?] à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).<br />
==L’Espagne==<br />
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir [[Passage clandestin des Pyrénées]]), Marcel Rosey arrive, à [[Figueras]], via Espolla, le 18 février 1938 avec sept autres Boulonnais (voir la catégorie Boulogne-sur-Mer).<br />
<br />
Déclaré inapte par la Commission médicale, il est réformé par le Tribunal Médical militaire le 23 février 1938. Marcel Rosey est rapatrié le 17 mars suivant.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545 Op.6 D.1382)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Génie]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International|SRI]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie: Boulogne-sur-Mer]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Février 1938]] [[Catégorie: Réformé]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Vienne&diff=6925Catégorie:Vienne2024-03-16T14:10:36Z<p>Ramon : Page créée avec « Catégorie: Provenance »</p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Provenance]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=ARMAND_Robert_Pierre&diff=6924ARMAND Robert Pierre2024-03-16T14:09:08Z<p>Ramon : Page créée avec « Robert Armand est né le 29 août 1915, rue Druge, à Vienne (Isère). Son père, Joseph, était manœuvre et sa mère, Julie Défillon, ouvrière en soierie. D’un nivea… »</p>
<hr />
<div>Robert Armand est né le 29 août 1915, rue Druge, à Vienne (Isère). Son père, Joseph, était manœuvre et sa mère, Julie Défillon, ouvrière en soierie.<br />
D’un niveau d'études primaires, il fut employé dans l'industrie textile. Il avait adhéré aux jeunesses communistes en mars 1932 et avait assumé la fonction de secrétaire-adjoint de la section de sa ville. La même année, il avait rejoint la CGT.<br />
Robert ne fera pas son service militaire étant réformé définitif.<br />
Avant de partir comme volontaire en Espagne républicaine, il était célibataire, avait son père à charge et résidait 9, rue des Célestes à Vienne.<br />
==L'Espagne==<br />
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]], Robert Armand arrive à [[Figueras]] le 27 janvier 1938, via Massanet dans un groupe de 45 autres volontaires. Le 2 février, il est envoyé à [[Albacete]].<br />
<br />
Affecté au [[Bataillon André Marty]] de la 14<sup>e</sup> BI en qualité de secrétaire du commissaire de guerre, puis à une date non connue, il devient observateur au sein du même bataillon.<br />
<br />
Il participe à la [[Bataille de l’Ebre]] le 25 juillet, d’abord comme observateur [[Passage de l'Ebre]], puis comme combattant jusqu'au retrait des Brigades (voir [[Negrín]]).<br />
<br />
Durant son engagement, il a été au front du 16 juin au 25 septembre 1938.<br />
<br />
Il obtient un certificat rédigé par le commissaire Renault pour avoir accompli son travail consciencieusement.<br />
Dans un document émanant du [[PCE]] et signé [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET]], Robert Armand est qualifié comme suit : "Très bon cadre […] ce camarade a une très bonne conduite au front et toujours très actif", "Ce camarade qui a toujours été l'exemple de ses camarades a pendant un certain temps [été] secrétaire du commissariat de guerre à Fuente Albilla, possède de bonne qualité politique", "courageux, sérieux et discipliné".<br />
<br />
Il est démobilisé le 12 décembre 1938 et demande son retour à Vienne.<br />
==La Résistance==<br />
Robert Armand est répertorié sur la liste des résistantes et résistants, homologués FFI, dossier administratif référencé GP 16 P 17133, publiée par le Service Historique du Ministère de la Défense.<br />
<br />
Le 28 mai 1949, il épouse Jeanne Louise Touret.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2. D. 290 D.303. Op.6. D.30. D.36. D.44. D.1041 D.1043 et D.1055) - https://maitron.fr/spip.php?article 91044 - Service Historique du Ministère de la Défense. – Archives Communales de Vienne, Etat civil, Acte de naissance n° 192 du 30 août 1915.<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 21 à 25 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Ouvrier]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: JC]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Vienne]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Janvier 1938]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Résistant]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=CHAMPEL_Louis&diff=6923CHAMPEL Louis2024-03-16T13:57:45Z<p>Ramon : Page créée avec « Louis Champel, fils de Goanny Champel et Clodia Cuissard, ouvriers aux « opinions prolétariennes », est né le 21 août 1913. Après des études primaires, il a effect… »</p>
<hr />
<div>Louis Champel, fils de Goanny Champel et Clodia Cuissard, ouvriers aux « opinions prolétariennes », est né le 21 août 1913.<br />
<br />
Après des études primaires, il a effectué son service militaire en 1934, pendant 1 an, dans la Cavalerie en tant que soldat. Cependant, il avait le grade de caporal de réserve.<br />
<br />
Chauffeur, il était employé par la « Société pour l’industrie chimique à Bâle » située à Saint-Fons et percevait 60 francs par jour.<br />
Membre de la CGT des produits chimiques à Lyon et de la SFI, il exerçait la fonction de collecteur pour le syndicat. <br />
<br />
Fin juillet 36, il a adhéré au PCF dont il est devenu secrétaire adjoint de cellule.<br />
A la suite de « bagarres politiques » lors de la grande manifestation du 14 juillet 1936 des partisans du Front Populaire, il a été condamné par défaut à quinze jours de prison. <br />
<br />
Louis Champel s’intéressait aux questions internationales à travers la lecture des brochures du parti, de ''l’Humanité'', ''La Voix du Peuple'', et de ''Russie d’aujourd’hui''. <br />
<br />
Jusqu’à son départ pour l’Espagne, il était membre de l’Amicale sportive de Saint-Fons.<br />
<br />
Marié, père de deux enfants, il était domicilié 90, rue Jean Jaurès à Saint-Fons (Rhône).<br />
==L’Espagne==<br />
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) avec un groupe de 40 volontaires, Louis Champel rejoint [[Figueras]], via Massanet, le 6 novembre 1937, pour « lutter contre le fascisme ». <br />
<br />
Comme sergent fourrier, il est affecté à la 2<sup>e</sup> Compagnie du [[Bataillon Ralph Fox]] de la 14<sup>e</sup> BI (OJ n° 240 du 24 novembre 1937), puis à la 4<sup>e</sup> Compagnie du Bataillon [[Commune de Paris]]. Il prend part aux combats du Front du centre et du front d’Aragon [[Offensive franquiste d’Aragon]].<br />
<br />
Louis Champel fait partie des 168 morts et disparus entre le 25 et 26 juillet 1938 dans le secteur de Tortosa lors de la tentative de [[Passage de l'Ebre]] de la 14<sup>e</sup> BI. <br />
<br />
Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros » éditée par l’AVER (''Epopée d'Espagne'', page 188).<br />
<br />
En février 1938, à l’Escorial, il avait adhéré au SRI (voir l’article [[Solidarité]]) et le 18 juillet, dans la région de l’Ebre, il avait rédigé sa biographie de militant pour son adhésion au [[PCE]].<br />
<br />
Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques de mai 1938 sous le n° 1019 assorti de l’observation « 35 ans, soldat, MBAO (voir [[BAO]]) ainsi que sur la liste de mars 1938 des cadres du PC.<br />
==Sources==<br />
AVER, ''Epopée d'Espagne'', Paris, 1956 - RGASPI (Moscou, F.545 Op.3 D.366, D.369, D.385 et Op.6 D.35, D.1043, D.1045, D.1117, <br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 21 à 25 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Formation Militaire : Cavalerie]] [[Catégorie: Chauffeur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: FSI]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie: Saint-Fons]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1937]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Morts]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=CHANESCO_Constantin&diff=6922CHANESCO Constantin2024-03-16T13:51:47Z<p>Ramon : Page créée avec « Constantin Chanesco (également orthographié Charnesco) est probablement né en 1896. ==L’Espagne== Ce volontaire venant de Villanueva de la Jara est muté, le 6 déce… »</p>
<hr />
<div>Constantin Chanesco (également orthographié Charnesco) est probablement né en 1896. <br />
==L’Espagne==<br />
Ce volontaire venant de Villanueva de la Jara est muté, le 6 décembre 1937, au Service Sanitaire de la 14<sup>e</sup> BI (OJ n° 251).<br />
<br />
Son nom figure dans l’inventaire général de la cartothèque des volontaires français de mai 1938 sous le n° 1262 assorti de l’observation « 42 ans, sergent, AF » (voir [[BAO]])<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545 Op.3 D.368 et Op.6 D. 1117, D.1038)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 40 à 50 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Engagé]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1937]] [[Catégorie: Services Sanitaires]] [[Catégorie: 14e BI]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=FURNESTIN_Gabriel&diff=6868FURNESTIN Gabriel2024-02-21T10:59:56Z<p>Ramon : /* L'Espagne */</p>
<hr />
<div>(1912-1938)<br />
<br />
Michel Gabriel Furnestin est né le 13 mars 1912 à Neuvic (Corrèze). Il sera, selon les sources, régulièrement appelé Gabriel.<br />
<br />
De parents militants : sa mère Beynette Delphine, sans profession, était antifasciste ; son père, Gabriel, charcutier, est tué en 1916 durant la première guerre mondiale. Michel fut déclaré pupille de la nation par jugement du tribunal civil d'Ussel du 24 juillet 1918. [Dans sa biographie militante établie le 7 mai 1938, les renseignements concernant ses parents ne correspondent pas à son acte de naissance.]<br />
<br />
Après des études primaires, dès l'âge de 15 ans, il s'est intéressé à la politique par ses lectures, ce qui l'a amené à devenir sympathisant communiste à 18 ans. Durant cette période, il pratiquait le rugby au sein de l'AS Bortoise de Bort-les-Orgues en Corrèze.<br />
<br />
En 1933, il effectue son service militaire et est incorporé au 510<sup>e</sup> Régiment de Chars de combat à Nancy (Meurthe-et-Moselle) puis à Versailles (Seine-et-Oise) avec la spécialité de conducteur.<br />
<br />
Après sa démobilisation en 1934, il quitte sa Corrèze natale et gagne Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) où il trouve un emploi de camelot. Il adhère aux [[Amis de l'Union Soviétique]] ainsi qu'au mouvement Paix et Liberté (Comité Amsterdam-Pleyel) dont il assure le secrétariat de section jusqu'en 1938.<br />
<br />
Son adhésion au PCF a lieu en novembre 1936, cellule de Saint-Servan-sur-Mer (Ille-et-Vilaine). Dans cette cellule, il exerce la responsabilité du contrôle politique et l'organisation de la diffusion de la presse du parti. A la fin de l'année 1937, Michel Furnestin participe, en qualité de délégué de section de Saint-Malo, au congrès régional du PCF à Rennes. En janvier 1938, afin de parfaire ses connaissances politiques, il assiste aux cours de l'école inter-régionale du parti au Mans (Sarthe). Dans le même registre, il lit la presse communiste, ''l'Humanité'', ''Regards'' ainsi que ''le Capital'' de Karl Marx. <br />
Il s'intéresse particulièrement au Trotskisme ainsi qu’à la politique de "la main tendue aux catholiques".<br />
<br />
Avant son départ pour l'Espagne, ce volontaire était célibataire et demeurait à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).<br />
==L'Espagne==<br />
Michel Furnestin arrive illégalement [[Passage clandestin des Pyrénées]] à Figueras, via Massanet, le 8 mars 1938, aidé par le PCF, en passant par la montagne « pour combattre le fascisme ». Le 11, il est dirigé sur [[Albacete]].<br />
<br />
Sa première affectation sera la 14<sup>e</sup> BI, Bataillon de renfort à [[Villanueva de la Jara]]. Le 7 mai, il se trouve au centre de récupération et d'instruction, puis en dernière affectation, toujours à la 14<sup>e</sup> BI, au 2<sup>e</sup> [[Bataillon Vaillant-Couturier]], 4<sup>e</sup> Compagnie, service des transmissions. <br />
<br />
En avril, il avait adhéré au SRI (voir l'article [[Solidarité]]) à Pozo Rubio et au [[PCE]].<br />
<br />
Il fut puni de 10 jours de prison [[Sanctions]] et de suppression de 50% de son prêt pour avoir enfreint les règles du service (OJ 422 du 31 mai 1938).<br />
<br />
Michel Furnestin trouve la mort le 26 juillet 1938, à Tortosa, lors de la Bataille de l'Ebre.<br />
<br />
Son nom figure sur l'inventaire général de la cartothèque du 10 mai 1938 avec son prénom Michel sous le n° 2325, avec les mentions « 26 ans, observations MBAO (voir [[BAO]]) » ainsi que sur une liste non datée sous le n° 4914.<br />
<br />
Le 20 août 1938, ''Le Travailleur de la Corrèze'' lui rendit hommage en ces termes : « à Gaby qui, sous la mitraille, traversa l'Ebre six fois à la nage pour sauver ses frères avant de mourir. »<br />
<br />
Il figure également sur la liste « In memoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l'AVER (''Epopée d'Espagne'', p. 193).<br />
<br />
==Sources== <br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 303 et Op. 3. D. 370)-RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 30 et 1038)-RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. A. 1192)-AVER, ''Epopée d'Espagne,'' Paris, 1956-Archives communales de Neuvic- acte de naissance n° 6 de 1912-''Le Travailleur de la Corrèze''- Revue n° 221 LEMOUZI, article Nathalie ROUSSARIE-SICARD - Pierre PEUCH ''Compagnons de la mémoire vivante.''<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Formation Militaire : Chars d'assaut]] [[Catégorie: Camelot ]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International| SRI]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Ecoles du PCF]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Saint-Malo ]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Mars 1938]] [[Catégorie:14e BI]] [[Catégorie: Morts]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=BONDOUY_Emile&diff=6867BONDOUY Emile2024-02-21T10:56:36Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>Emile Bondouy est né le 22 juillet 1894 à Paris, dans le 6<sup>e</sup> arrondissement.<br />
<br />
Il a suivi les cours de l’école primaire et, plus tard, participé aux combats de la 1<sup>e</sup>guerre mondiale dans l‘ Infanterie. Accusé de désertion en 1920, par le tribunal militaire de Fez (Maroc), il est condamné à cinq ans de travaux publics. Il sera amnistié en 1921.<br />
<br />
Comme ajusteur, il avait travaillé aux usines Citroën, avant d’entrer à La Voix de son Maître, à Nogent-sur-Marne (Seine). Il gagnait 70 francs par jour dans cette entreprise qui employait environ 400 personnes. <br />
<br />
Il a adhéré à la CGT de 1918 à 1920 et au SRI en 1927, à Nogent-sur-Marne. Il assurera l'entraînement d'une équipe de football durant deux années.<br />
<br />
S’intéressant à la vie politique, par ses lectures, depuis l’âge de 14 ans, ce n’est qu’en 1936, qu’il adhère au PCF et devient militant de la cellule A. Marty de Champigny. Il était également membre des [[Amis de l'Union Soviétique]] et du SRI.<br />
<br />
Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il était sans emploi et assurait le secrétariat du comité de chômeurs.<br />
<br />
Marié, père d'un enfant, il demeurait 20, Avenue de l’Hippodrome à Champigny-sur-Marne (Seine).<br />
==l’Espagne==<br />
Emile Bondouy arrive en Espagne le 5 décembre 1936 pour « combattre le fascisme ».<br />
<br />
Affecté à la 14<sup>e</sup> BI, il participe aux combats de Lopera, las Rozas et Jarama où il blessé (sans être évacué).<br />
Nommé sergent, il est également Commissaire politique.<br />
<br />
En juillet 1937, il occupe la fonction de comptable dans les hôpitaux de Murcia.<br />
<br />
Blessé à une date indéterminée, il rédige sa biographie pour adhérer au [[PCE]] à l’hôpital de Mataró.<br />
<br />
Après une permission en France, du 9 août au 16 septembre 1937, il repasse illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) le 24, et rejoint [[Figueras]], via Setcases, avec deux autres volontaires campinois, [[BARBE_Théophile|Théophile BARBE]] et [[BENOIST_Jules|Jules BENOIST]] (voir la biographie de ces volontaires). Le 25, il est envoyé à Barcelone par la délégation de Figueras pour être auditionné par la commission des cadres afin de vérifier son éligibilité. <br />
<br />
Il passe deux mois à [[Villanueva de la Jara]] en qualité de fourrier de bataillon. Il est ensuite réaffecté à la 14<sup>e</sup> BI, à l'Escorial, en tant que fourrier du 12<sup>e</sup> Bataillon (OJ n° 240 du 24 novembre 1937) puis du 13<sup>e</sup>.<br />
<br />
Renvoyé à Albacete par la commission médicale, en regard de son âge, il est déclaré inapte au front et en attente de rapatriement pour affaire familiale<br />
<br />
Une annotation, en marge de sa biographie, indique que c’est un« Bueno camarada que tiene una vida moral y política muy buena ».<br />
<br />
Emile Bondouy figure sur la cartothèque du 4 avril 1938 avec le grade de sergent et l'appréciation [[BAO |B.A.O.]]<br />
<br />
== La Résistance==<br />
<br />
Emile Bondouy continue son combat en prenant part à la résistance. Son nom figure dans les archives du Service Historique de la Défense sous le matricule GR 16 P 69882, homologué RIF.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2 D. 290 et 303, Op.3 D.367 et Op.6 D. 1038 et 1088).<br />
<br />
Service historique du ministère de la défense.<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 40 à 50 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Combattants 1ere G.M.]] [[Catégorie: Ajusteur]] [[Catégorie: Chômeur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International| SRI]] [[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie: Champigny-sur-Marne]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]] [[Catégorie: Résistant]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=ADNOT_Fran%C3%A7ois&diff=6866ADNOT François2024-02-21T10:55:13Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>François Adnot est né le 13 mars 1912.<br />
<br />
Manœuvre de profession, il était célibataire et demeurait 97, Rue de Javel à Paris (15<sup>e</sup>).<br />
<br />
Son nom figurait sur la liste des 91 volontaires des Jeunesses communistes de France publiée dans ''L’Avant-Garde'' de décembre 1938.<br />
==L’Espagne==<br />
Il arrive comme volontaire le 15 décembre 1936. Il est affecté à la 15<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
Blessé au bras droit, au genou et au mollet en mai 1937, il est admis à l’hôpital Provincial. La commission médicale du 17 août 1937 demande son rapatriement suite à une forte commotion. Il figure sur la liste des volontaires rapatriés le 30 août 1937.<br />
<br />
Il revient en Espagne et arrive à [[Figueras]], via Massanet (voir [[Passage clandestin des Pyrénées]]), avec 49 autres brigadistes, le 2 janvier 1938. <br />
Il intègre le Bataillon [[Commune de Paris]] (OJ n° 301 du 24 février 1938) de la 14<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
Son nom figure dans l’inventaire général de la cartothèque du 5 août 1938 avec le n° 28 : âgé de 24 ans, provenant de Paris, soldat et l’observation politique [[BAO]].<br />
<br />
Il est évacué de l'hôpital S'Agaro le 11 août 1938. <br />
==La Résistance==<br />
Il semblerait que François Adnot intégra la résistance en 1942 et qu'il entra dans un maquis, mais on ne trouve pas d’homologation au SHD (Service Historique de la Défense).<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D.124 - D.290 - Op.3. D.703.- Op.6. D.36, 44, 1039 et 1048) - maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?.<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 21 à 25 ans]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Paris 15e]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1937]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]][[Catégorie: Résistant]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:PPF&diff=6812Catégorie:PPF2024-02-06T00:24:24Z<p>Ramon : Page créée avec « Le Parti populaire français est créé en juin 1936 par Jacques Doriot, maire de Saint-Denis. Membre du Comité central du PCF et député communiste, Jacques Doriot avai… »</p>
<hr />
<div>Le Parti populaire français est créé en juin 1936 par Jacques Doriot, maire de Saint-Denis.<br />
Membre du Comité central du PCF et député communiste, Jacques Doriot avait été exclu de ce parti en 1934.<br />
<br />
D'inspiration d'extrême droite à sa création, il deviendra collaborationniste lors de l'invasion de la France par les troupes nazies.<br />
<br />
Le PPF va avoir deux publications: ''La voix du peuple français'' et ''Jeunesse de France''.<br />
<br />
Violemment anticommuniste, le PPF créera l'Association des Miliciens de retour d'Espagne (AMRE) pour combattre l'influence de l'[[AVER]]. <br />
[[Catégorie: Appartenance Politique]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=DURBECQ_Andr%C3%A9&diff=6811DURBECQ André2024-02-06T00:06:17Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>André Julien Durbecq est né le 24 décembre 1897.<br />
<br />
Il avait servi au 2<sup>e</sup>régiment de Tirailleurs marocains.<br />
<br />
Membre du PCF depuis 1933, il était permanent du Rayon, membre du Comité Régional ainsi que secrétaire local des Métaux.<br />
<br />
Il demeurait 6, rue Adélaïde à Courbevoie (Seine). <br />
==L’Espagne==<br />
André Julien Durbecq arrive en Espagne le 3 mars 1937.<br />
<br />
Il devient commissaire adjoint de la 15<sup>e</sup> BI. En tant que tel, il va effectuer de nombreuses « caractéristiques » sur les volontaires français de la Brigade.<br />
<br />
André Julien Durbecq figure sur la cartothèque du 9 mai 1938 avec le numéro 1890 assorti de son âge (« 41 ans ») et de sa « capacité politique » (« MBAO » - voir [[BAO]]).<br />
==Le retour==<br />
Peu de temps après son retour d'Espagne, il rejoint le parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op.3. D.494 et Op.6. D.1038.)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 40 à 50 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Tirailleur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Permanent]]<br />
[[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: PPF]] [[Catégorie: Courbevoie]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Mars 1937]] [[Catégorie: 15e BI]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=DURBECQ_Andr%C3%A9&diff=6810DURBECQ André2024-02-05T23:59:55Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>André Julien Durbecq est né le 24 décembre 1897.<br />
<br />
Il avait servi au 2<sup>e</sup>régiment de Tirailleurs marocains.<br />
<br />
Membre du PCF depuis 1933, il était permanent du Rayon, membre du Comité Régional ainsi que secrétaire local des Métaux.<br />
<br />
Il demeurait 6, rue Adélaïde à Courbevoie (Seine). <br />
==L’Espagne==<br />
André Julien Durbecq arrive en Espagne le 3 mars 1937.<br />
<br />
Il devient commissaire adjoint de la 15<sup>e</sup> BI. En tant que tel, il va effectuer de nombreuses « caractéristiques » sur les volontaires français de la Brigade.<br />
<br />
André Julien Durbecq figure sur la cartothèque du 9 mai 1938 avec le numéro 1890 assorti de son âge (« 41 ans ») et de sa « capacité politique » (« MBAO » - voir [[BAO]]).<br />
==Le retour==<br />
Peu de temps après son retour d'Espagne, il rejoint le parti populaire français ([[PPF]]) de Jacques Doriot.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op.3. D.494 et Op.6. D.1038.)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 40 à 50 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Tirailleur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Permanent]]<br />
[[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Courbevoie]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Mars 1937]] [[Catégorie: 15e BI]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=KUBACKI_Stanislas&diff=6809KUBACKI Stanislas2024-02-05T22:06:32Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>KUBACKI Stanislas Albert<br />
Stanislas Kubacki est né le 28 août 1908 à Siaszyce (Pologne). Ses parents étaient paysans sans appartenance politique. Après des études primaires, il émigre en France en 1925 avec ses parents. Il sera employé comme mineur, dans un premier temps à Noeux-les-Mines puis à Lens (Pas-de-Calais). Il s'ouvre à la politique en 1928 au contact de ses camarades de travail.<br />
Il a épousé une compatriote, Geneviève Klébek. Un fils, Édouard, est né le 20 mars 1930 à Avion (Pas-de-Calais). La famille est venue habiter à Livry-Gargan (Seine-et-Oise) et il a trouvé un emploi dans une usine de fabrication de radiateurs à Aulnay-sous-Bois (Seine-et-Oise).<br />
Il adhère au SRI en 1931, puis au PCF en 1932 à la section locale de Sevran. Devenu secrétaire pour Sevran, Livry-Gargan et Drancy de la section polonaise, de 1934 et 1935, il avait en outre la responsabilité de la propagande, de l'organisation des sans-emplois et du recrutement.<br />
Syndiqué à la CGTU de 1934 à 1936, il a été secrétaire de la section locale. Stanislas participe activement aux grèves de février 1934 auprès des ouvriers agricoles polonais auxquels il était très attaché. Durant deux mois de cette année, il a participé aux cours politiques dispensés par le Parti.<br />
Il était lecteur de ''l'Humanité'', intéressé plus particulièrement par l'histoire des mouvements révolutionnaires et de la révolution prolétarienne. Il parlait polonais français et espagnol.<br />
Un arrêté d'expulsion lui fut notifié le 14 mars 1936 pour menées politiques, coups et blessures, port d'arme, défaut de carnet et rébellion.<br />
Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il résidait, avec sa femme et son fils, 125, avenue Victor Hugo à Sevran (Seine-et-Oise).<br />
==L'Espagne==<br />
Stanislas Kubacki arrive en Espagne le 10 octobre 1936 pour "lutter contre le fascisme", par bateau au départ de Marseille (voir article [[Ciudad de Barcelona]]). Affecté à la 11<sup>e</sup> BI, Bataillon [[Commune de Paris]] comme délégué de compagnie. Il participe aux combats de la Cité Universitaire, de la Casa de Campo ([[Bataille de Madrid]]) puis à ceux pour la [[Défense de Madrid]] et à ceux de [[Guadalajara (décembre 1936 – janvier 37)]]. En avril 1937, ce Bataillon passe à la 14<sup>e</sup> BI. <br />
Lors d'une permission en France, il est arrêté à la frontière et condamné à 3 mois de prison le 24 avril 1937 à Céret (Pyrénées-Orientales). Un nouvel arrêté d'expulsion lui est signifié.<br />
De retour en Espagne à une date non déterminée, il est affecté à la 13<sup>e</sup> BI, Bataillon Dombrowski, comme commissaire de Compagnie, puis nommé responsable du transport avec le grade de lieutenant.<br />
Il conserve cette fonction jusqu'en septembre 1938, puis intègre l'Etat-major du Bataillon Mickiewicz comme officier. Avec ce Bataillon, formé le 27 octobre 1937, il participe à la [[Bataille de l’Ebre]] jusqu'au 23 septembre 1938, date à laquelle les Brigades Internationales sont retirées du front (voir article [[Negrin]]).<br />
<br />
Son nom figure sur la liste alphabétique générale des volontaires des brigades internationales avec le n° 5484 et sa nationalité polonaise. On le trouve sur une seconde liste de volontaires polonais, de janvier 1937, avec le n° 443, affilié au PCF et provenant de France.<br />
Stanislas Kubacki figure dans l'inventaire général de la cartothèque des volontaires Polonais du 2 mai 1938 avec le n° 1239, son âge : 30 ans, son grade : lieutenant, la mention "provenant de France" et l'observation MBAO (voir [[BAO]]).<br />
Qualifié selon une note de : très attaché au parti, très dévoué et sincère. Il connaît bien le travail de masse.<br />
==Le retour==<br />
Interné à son retour en France en 1939 par le gouvernement français, au [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer]], il est transféré en avril 1939 au camp disciplinaire de Collioure. Il quitte ce camp pour Le Vernet puis celui de [[Gurs]] . Déporté en Allemagne, il s'évade du convoi.<br />
==La Résistance==<br />
Membre de l'Organisation spéciale (OS) du parti communiste clandestin en 1941, puis des FTP-MOI en 1942, alias PIGLOVSKI Stefan et Marian KLEBER. Arrêté par la police française le 7 décembre 1942 avec des notes en Polonais sur des opérations de sabotages. Livré aux Allemands et torturé durant plusieurs jours avant d'être incarcéré à Fresnes, Stanislas Kubacki sera jugé avec les hommes du groupe Manouchian et condamné à mort pour actes de franc-tireur le 18/02/1944.<br />
Il sera fusillé avec eux au Mont Valérien le 21 à 15h56. Il laissa une lettre à sa femme et à son fils dans laquelle il écrivait « je meurs pour la liberté, pour la France et pour la Pologne ».<br />
<br />
Il a été inhumé au cimetière parisien d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Carré militaire avenue du sud. Son nom figure sur le monument aux morts de Livry-Gargan, ainsi que sur les plaques commémoratives dans 12 villes de France.<br />
La mention "Mort pour la France" lui a été attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants, en date du 28 novembre 1945. Il a reçu la Médaille de la Résistance à titre posthume en 1947 et a été homologué GR 16 P 324015 sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur.<br />
Le bataillon polonais des FFI qui participa à la libération de Paris portait le nom de Stanislas Kubacki.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 30. D. 726) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 636. D. 637 et 638) - Mémorial GenWeb.- Site des fusillés du Mont-Valérien - Maitron des fusillés - SHD de Caen cote AC 21 P 64614 - SHD Vincennes - Registres journaliers d'inhumation des cimetières parisiens - Index des décès militaires, 1914-1961 - Rémi Skoutelsky, ''L'espoir guidait leurs pas'', page 307-<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Métallurgiste]] [[Catégorie: CGTU]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International| SRI]][[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie : Sevran]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Octobre 1936]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: 12e BI]] [[Catégorie: 13e BI]] [[Catégorie: Internement]] [[Catégorie: Résistant]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=LUCAS_Vincent&diff=6808LUCAS Vincent2024-02-05T22:05:23Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>Vincent Lucas est probablement né en 1898 (« 38 ans »).<br />
<br />
Il a effectué son service militaire dans l’Infanterie.<br />
<br />
Journalier, il était membre du SRI et du PCF.<br />
<br />
Marié, sans enfant, il demeurait 35, rue Jean-Jacques Rousseau à Montreuil (Seine).<br />
==L’Espagne==<br />
Vincent Lucas arrive en Espagne le 10 novembre 1936.<br />
<br />
(Ces renseignements proviennent d’une liste non-datée de la 14<sup>e</sup> BI.)<br />
==Source==<br />
RGASPI (Moscou, 545.6.451).<br />
[[Catégorie:Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie:Formation Militaire : Infanterie]][[Catégorie:Journalier]][[Catégorie:PCF]][[Catégorie:SRI - Secours Rouge International| SRI]][[Catégorie: Marié sans enfant]][[Catégorie: Montreuil]][[catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]][[Catégorie:14e BI]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=KUBACKI_Stanislas&diff=6807KUBACKI Stanislas2024-02-05T21:54:22Z<p>Ramon : </p>
<hr />
<div>KUBACKI Stanislas Albert<br />
Stanislas Kubacki est né le 28 août 1908 à Siaszyce (Pologne). Ses parents étaient paysans sans appartenance politique. Après des études primaires, il émigre en France en 1925 avec ses parents. Il sera employé comme mineur, dans un premier temps à Noeux-les-Mines puis à Lens (Pas-de-Calais). Il s'ouvre à la politique en 1928 au contact de ses camarades de travail.<br />
Il a épousé une compatriote, Geneviève Klébek. Un fils, Édouard, est né le 20 mars 1930 à Avion (Pas-de-Calais). La famille est venue habiter à Livry-Gargan (Seine-et-Oise) et il a trouvé un emploi dans une usine de fabrication de radiateurs à Aulnay-sous-Bois (Seine-et-Oise).<br />
Il adhère au SRI en 1931, puis au PCF en 1932 à la section locale de Sevran. Devenu secrétaire pour Sevran, Livry-Gargan et Drancy de la section polonaise, de 1934 et 1935, il avait en outre la responsabilité de la propagande, de l'organisation des sans-emplois et du recrutement.<br />
Syndiqué à la CGTU de 1934 à 1936, il a été secrétaire de la section locale. Stanislas participe activement aux grèves de février 1934 auprès des ouvriers agricoles polonais auxquels il était très attaché. Durant deux mois de cette année, il a participé aux cours politiques dispensés par le Parti.<br />
Il était lecteur de ''l'Humanité'', intéressé plus particulièrement par l'histoire des mouvements révolutionnaires et de la révolution prolétarienne. Il parlait polonais français et espagnol.<br />
Un arrêté d'expulsion lui fut notifié le 14 mars 1936 pour menées politiques, coups et blessures, port d'arme, défaut de carnet et rébellion.<br />
Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il résidait, avec sa femme et son fils, 125, avenue Victor Hugo à Sevran (Seine-et-Oise).<br />
==L'Espagne==<br />
Stanislas Kubacki arrive en Espagne le 10 octobre 1936 pour "lutter contre le fascisme", par bateau au départ de Marseille (voir article [[Ciudad de Barcelona]]). Affecté à la 11<sup>e</sup> BI, Bataillon [[Commune de Paris]] comme délégué de compagnie. Il participe aux combats de la Cité Universitaire, de la Casa de Campo ([[Bataille de Madrid]]) puis à ceux pour la [[Défense de Madrid]] et à ceux de [[Guadalajara (décembre 1936 – janvier 37)]]. En avril 1937, ce Bataillon passe à la 14<sup>e</sup> BI. <br />
Lors d'une permission en France, il est arrêté à la frontière et condamné à 3 mois de prison le 24 avril 1937 à Céret (Pyrénées-Orientales). Un nouvel arrêté d'expulsion lui est signifié.<br />
De retour en Espagne à une date non déterminée, il est affecté à la 13<sup>e</sup> BI, Bataillon Dombrowski, comme commissaire de Compagnie, puis nommé responsable du transport avec le grade de lieutenant.<br />
Il conserve cette fonction jusqu'en septembre 1938, puis intègre l'Etat-major du Bataillon Mickiewicz comme officier. Avec ce Bataillon, formé le 27 octobre 1937, il participe à la [[Bataille de l’Ebre]] jusqu'au 23 septembre 1938, date à laquelle les Brigades Internationales sont retirées du front (voir article [[Negrin]]).<br />
<br />
Son nom figure sur la liste alphabétique générale des volontaires des brigades internationales avec le n° 5484 et sa nationalité polonaise. On le trouve sur une seconde liste de volontaires polonais, de janvier 1937, avec le n° 443, affilié au PCF et provenant de France.<br />
Stanislas Kubacki figure dans l'inventaire général de la cartothèque des volontaires Polonais du 2 mai 1938 avec le n° 1239, son âge : 30 ans, son grade : lieutenant, la mention "provenant de France" et l'observation MBAO (voir [[BAO]]).<br />
Qualifié selon une note de : très attaché au parti, très dévoué et sincère. Il connaît bien le travail de masse.<br />
==Le retour==<br />
Interné à son retour en France en 1939 par le gouvernement français, au [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer]], il est transféré en avril 1939 au camp disciplinaire de Collioure. Il quitte ce camp pour Le Vernet puis celui de [[Gurs]] . Déporté en Allemagne, il s'évade du convoi.<br />
==La Résistance==<br />
Membre de l'Organisation spéciale (OS) du parti communiste clandestin en 1941, puis des FTP-MOI en 1942, alias PIGLOVSKI Stefan et Marian KLEBER. Arrêté par la police française le 7 décembre 1942 avec des notes en Polonais sur des opérations de sabotages. Livré aux Allemands et torturé durant plusieurs jours avant d'être incarcéré à Fresnes, Stanislas Kubacki sera jugé avec les hommes du groupe Manouchian et condamné à mort pour actes de franc-tireur le 18/02/1944.<br />
Il sera fusillé avec eux au Mont Valérien le 21 à 15h56. Il laissa une lettre à sa femme et à son fils dans laquelle il écrivait « je meurs pour la liberté, pour la France et pour la Pologne ».<br />
<br />
Il a été inhumé au cimetière parisien d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Carré militaire avenue du sud. Son nom figure sur le monument aux morts de Livry-Gargan, ainsi que sur les plaques commémoratives dans 12 villes de France.<br />
La mention "Mort pour la France" lui a été attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants, en date du 28 novembre 1945. Il a reçu la Médaille de la Résistance à titre posthume en 1947 et a été homologué GR 16 P 324015 sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur.<br />
Le bataillon polonais des FFI qui participa à la libération de Paris portait le nom de Stanislas Kubacki.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 30. D. 726) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 636. D. 637 et 638) - Mémorial GenWeb.- Site des fusillés du Mont-Valérien - Maitron des fusillés - SHD de Caen cote AC 21 P 64614 - SHD Vincennes - Registres journaliers d'inhumation des cimetières parisiens - Index des décès militaires, 1914-1961 - Rémi Skoutelsky, ''L'espoir guidait leurs pas'', page 307-<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Métallurgiste]] [[Catégorie: CGTU]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie : Sevran]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Octobre 1936]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: 12e BI]] [[Catégorie: 13e BI]] [[Catégorie: Internement]] [[Catégorie: Résistant]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:G%C3%A9rant_de_publication&diff=6790Catégorie:Gérant de publication2024-02-05T14:03:35Z<p>Ramon : Page créée avec « Catégorie: Profession »</p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Profession]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=DUGAS_Alfred_Louis&diff=6789DUGAS Alfred Louis2024-02-05T14:02:52Z<p>Ramon : Page créée avec « Alfred Louis Marius Dugas nait le 9 avril 1901 à Beaulieu (Ardèche). Enfant naturel, sa mère Marie Alberte Dugas était couturière. Pupille de l'hospice de Privas, il… »</p>
<hr />
<div>Alfred Louis Marius Dugas nait le 9 avril 1901 à Beaulieu (Ardèche). Enfant naturel, sa mère Marie Alberte Dugas était couturière.<br />
Pupille de l'hospice de Privas, il demeurera dans ce département jusqu'à l'âge de 21 ans.<br />
<br />
Sur le document de recrutement militaire daté de 1921 il est indiqué qu'il résidait à St Julien-du-Gua, canton de Saint-Pierreville (Ardèche) ; profession : cultivateur. Incorporé le 11 avril 1921, il rejoindra le 97<sup>ème</sup> Régiment d'Infanterie à Dusseldorf (Rhénanie), le 14 avril. Il y restera jusqu'au 22 juin 1922.Temps de service 27 mois ; affectation : services spéciaux.<br />
<br />
Du 17 février 1924 jusqu'à son départ en Espagne, il résidera à Grenoble (Isère) à différentes adresses.<br />
<br />
En 1923, il était employé comme soudeur aux Ateliers de wagons de Brignoud (Isère). Secrétaire de la section syndicale CGTU, il adhérait au PCF en 1925 et était surveillé par la police car classé "dangereux". En 1929, il sera à l'origine d'une grève et sera licencié en 1930 pour ce motif. Il était également membre de l'Internationale syndicale Rouge.<br />
Dans le cadre de ses activités sociales, il était adhérent au Secours Rouge, aux [[Amis de l'Union Soviétique]] et participait aux activités d'un théâtre ouvrier.<br />
Alfred Dugas retrouvait un emploi en 1931 à l'usine Bouchayer-et-Viallet à Grenoble et y créa la cellule d'entreprise n° 42, mais il devait être rapidement licencié.<br />
<br />
En 1931, devenu gérant du ''Travailleur Alpin'', il sera inculpé plusieurs fois, suite à des publications, dans ce journal.<br />
<br />
Alfred Dugas était lecteur de ''l'Humanité'', des ''Cahiers du Bolchévisme'', de ''la Correspondance internationale''. Il s’intéressait particulièrement aux questions internationales. Il écrivit des contes, des poèmes, des chants et des articles dans ''le Travailleur Alpin'', ''Les Cahiers du Bolchévisme'' et ''la Voix du peuple''.<br />
<br />
Lors de son départ comme volontaire pour l'Espagne républicaine, il était célibataire et demeurait toujours à Grenoble, rue du colonel Bougault, chez Mme Bérenger.<br />
==L'Espagne==<br />
Albert Dugas arrive en Espagne le 14 novembre 1936 avec l'accord du Rayon de Villeurbanne "pour défendre la paix". <br />
<br />
Il est affecté à la 14<sup>e</sup> BI, dans un premier temps à la Cavalerie avec le grade de sergent puis au service sanitaire. Il participe à différentes batailles ([[Bataille de Lopera]], [[Défense de Madrid]] et sur [[le front du Jarama]]).<br />
<br />
Le 20 juillet 1937, il est muté à [[Albacete]] (OJ 158) et rayé des effectifs de la brigade. La commission médicale du 2 novembre 1937 le déclare inapte au service armé pour grande fatigue et surdité et après un séjour de 3 semaines à Denia il est affecté aux services auxiliaires à l'arrière.<br />
<br />
Dans sa biographie militante, qu'il rédige le 2 avril 1938, il précise qu'il n'a aucune expérience militaire, ayant été affecté aux services spéciaux durant son service militaire.<br />
<br />
Son nom figure sur l’inventaire général de la cartothèque du 31 décembre 1937, « arrivé le 14 novembre 1936, affecté au train avec le grade de sergent et une capacité politique [[BAO]] »).<br />
<br />
Durant son séjour à Albacete, il nourrit une correspondance conséquente avec les divers responsables de la base, notamment sur la question culturelle des Brigadistes qui lui semble très importante.<br />
Ainsi, suite à la publication de la chanson écrite par [[Robert Desnos]] et mis en musique par Paul Arma intitulée « No pasaran », il reçoit une lettre, datée du 12 juillet 1937, de ce dernier :<br />
<blockquote>« Elle nous a donné, à Robert Desnos et à moi, une joie profonde et nous sommes très heureux de savoir que nous avons pu, en écrivant « No pasaran », apporter à vous, ceux qui combattez les armes à la main pour notre cause commune, un peu de soutien moral. »</blockquote><br />
==Le retour==<br />
Réformé le 12 mai 1938, il retourne à Grenoble et résidera 6, rue de la Fédération.<br />
<br />
Il épouse Nelly Gross le 23 novembre 1940 à Grenoble.<br />
<br />
Il ne trouva pas d'embauche suite à ses diverses inculpations et à son passé de Brigadiste. Le 16 août 1942 il est interné à Saint-Sulpice-La-Pointe (Tarn) et sera ultérieurement déporté en Allemagne par le convoi du 31 juillet 1944 au départ de Toulouse (Haute-Garonne) à destination de Buchenwald.<br />
<br />
Il est mort, en déportation, le 17 février 1945 à Ploemnitz. <br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2. D.385) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op.3. D.698 ) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 1038 et 1169) - Arch dép de l'Ardèche cote NC 17262 acte état civil n° 4 du 9 avril 1901 -Arch dép de l'Ardèche Recencement militaire 1 R 249, fiches 1921 - Arch. Nat. F7/13125, Grenoble 18 février 1931 - Arch. Dép. Isère - https://maitron.fr/spip.php?article23238 - Mémorial Gem Web -<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : SM effectué]] [[Catégorie: Gérant de publication]] [[Catégorie: CGTU]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Grenoble]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Services d'Albacete]] [[Catégorie: Déporté]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Joyeuse&diff=6788Catégorie:Joyeuse2024-02-05T13:54:33Z<p>Ramon : Page créée avec « Catégorie: Ardèche »</p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Ardèche]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=DUGAS_Ren%C3%A9_Philippe&diff=6787DUGAS René Philippe2024-02-05T13:53:54Z<p>Ramon : Page créée avec « René Dugas nait le 14 octobre 1916 à Joyeuse (Ardèche). Ses parents se prénommaient Jean, percepteur de profession, et Simone. En 1931, ils résidaient à Nîmes (Gard… »</p>
<hr />
<div>René Dugas nait le 14 octobre 1916 à Joyeuse (Ardèche). Ses parents se prénommaient Jean, percepteur de profession, et Simone. En 1931, ils résidaient à Nîmes (Gard).<br />
==L'Espagne==<br />
Il passe illégalement la frontière avec un groupe de 50 volontaires (voir [[Passage clandestin des Pyrénées]]) et arrive à [[Figueras]], via Espolla, le 24 juillet 1937. <br />
<br />
Il obtient une permission le 5 février 1938 et se rend à Joyeuse.<br />
<br />
Une note indique « voir arch. Gén. 134, page 357 » (document non trouvé actuellement).<br />
<br />
René Dugas décède le 12 août 1977 à Limoges (Haute-Vienne).<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2. D.114 - Op. 6. D. 35 et D. 1169)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 21 à 25 ans]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Joyeuse]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Juillet 1937]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=PICOLLET_Victor&diff=6786PICOLLET Victor2024-02-05T11:23:04Z<p>Ramon : Page créée avec « Victor Picollet nait le 27 janvier 1918. Après avoir obtenu son certificat d’aptitude professionnelle, il était devenu dactylographe. Il parlait anglais, italien et f… »</p>
<hr />
<div>Victor Picollet nait le 27 janvier 1918.<br />
<br />
Après avoir obtenu son certificat d’aptitude professionnelle, il était devenu dactylographe. Il parlait anglais, italien et français.<br />
<br />
Il avait fait deux ans de préparation militaire.<br />
<br />
Secrétaire des Jeunesses Communistes, il demeurait 1, rue Mayen à Grenoble.<br />
==L’Espagne==<br />
Affecté à la 11<sup>e</sup> BI, il est ensuite muté à la 3<sup>e</sup> Compagnie du 9<sup>e</sup> Bataillon de la 14<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
Victor Picollet est « mort courageusement le 1er mai 1937 ». Il fut enterré au cimetière de [[Colmenar de Oreja]] (district 1-A, tombe n° 246).<br />
<br />
Il figure sur la cartothèque du 31 décembre 1937 avec la mention (français et celle de sa capacité politique ([[BAO]]).<br />
==Sources==<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: Moins de 21 ans]] [[Catégorie: Dactylo]][[Catégorie: Grenoble]] [[Catégorie: JC]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Morts]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=PICARD_Pierre&diff=6785PICARD Pierre2024-02-05T11:18:02Z<p>Ramon : Page créée avec « Pierre Picard, brigadiste de la 2<sup>e</sup> Compagnie du 12<sup>e</sup> Bataillon de la 14<sup>e</sup> BI, mort le 1<sup>er</sup> mai 1937, fut enterré au cimetière de… »</p>
<hr />
<div>Pierre Picard, brigadiste de la 2<sup>e</sup> Compagnie du 12<sup>e</sup> Bataillon de la 14<sup>e</sup> BI, mort le 1<sup>er</sup> mai 1937, fut enterré au cimetière de [[Colmenar de Oreja]] (district 1-A, tombe n° 247).<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op.6. D.128.)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Morts]]</div>Ramonhttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=PICARD_Olivier&diff=6784PICARD Olivier2024-02-05T11:15:58Z<p>Ramon : Page créée avec « Olivier Picard nait le 21 décembre 1897. ==L’Espagne== Olivier Picard arrive en Espagne le 8 décembre 1936. Il est affecté à la C.M. du 12<sup>e</sup> Bataillon de… »</p>
<hr />
<div>Olivier Picard nait le 21 décembre 1897.<br />
==L’Espagne==<br />
Olivier Picard arrive en Espagne le 8 décembre 1936.<br />
<br />
Il est affecté à la C.M. du 12<sup>e</sup> Bataillon de de la 14<sup>e</sup> BI à une date non connue. <br />
<br />
Mort le 1<sup>er</sup> mai 1937, il fut enterré au cimetière de [[Colmenar de Oreja]] (district 1-A, tombe n° 250).<br />
<br />
Il figure sur la cartothèque du 31 décembre 1937 avec la mention (« français ») et celle de sa capacité politique (« AF », voir [[BAO]]).<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op.6. D.128 et D.1352.)<br />
[[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Morts]]</div>Ramon