Catégorie:Prisonniers : Différence entre versions
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+ | ==Sources== | ||
+ | Ciano, Galeazzo, ''Journal Politique'', Perrin, collection Tempus (tome 1), 2015 | ||
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Version du 3 février 2019 à 19:16
Pendant la guerre, les troupes rebelles vont faire peu de prisonniers : les volontaires non blessés étaient fusillés et les blessés achevés.
Le volontaire britannique George Wheeler, fait prisonnier avec sept autres volontaires en septembre 1938, raconte dans son livre 'To make the people smile again', comment après leur avoir fait creuser une fosse, ils furent sauvés par l’intervention d’un officier qui était en désaccord avec ces méthodes. Les officiers et les commissaires politiques étaient, eux, systématiquement fusillés.
Dans son Journal politique, Galeazzo Ciano, gendre de Mussolini, note à la date du 22 février 1939 :
« La situation en Catalogne est bonne. Franco l’améliore en appliquant une politique sensée et bonne. Beaucoup d’italiens ont été capturés : des anarchistes et des communistes. Je le dis au Duce qui m’ordonne de les faire fusiller en ajoutant : « Les morts ne racontent pas l’histoire ». » (ouvrage cité, p 500)
Les troupes maures mutilaient volontiers les cadavres (voir les biographies de Rémy CASSAGNABERE , Baptiste-Jean DELVALLE, ...).
Les prisonniers seront, principalement, regroupés dans trois camps : San Pedro de Cardeña (Burgos), Miranda de Ebro (Burgos) et le séminaire de Belchite (Saragosse).
Les mauvais traitements (insultes, coups, …), absence d’hygiène, manque et très mauvaise nourriture tel était le lot quotidien des prisonniers internationaux.
Sources
Ciano, Galeazzo, Journal Politique, Perrin, collection Tempus (tome 1), 2015
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