BARBES Emile : Différence entre versions
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
Il combat sur le front d’Andalousie à Pozoblanco et à Cordoba pendant 4 mois. Il tombe malade, commotionné par l’aviation. | Il combat sur le front d’Andalousie à Pozoblanco et à Cordoba pendant 4 mois. Il tombe malade, commotionné par l’aviation. | ||
− | + | Une note de service n° 26 511 du 9 août 1937 propose de le rapatrier à cette date. | |
− | - rappelle un premier rapport | + | Un rapport de la commission judiciaire daté du 2 octobre 1937 : |
+ | |||
+ | - rappelle un premier rapport du 25 août 1937 signalant qu’Emile Barbes était parti sans permission du camp du Général Lukacs; | ||
- précise les faits : « Etant au camp du Général Lukacs est parti sans permission à Albacete pour se renseigner sur son rapatriement ou pour pouvoir travailler à l’arrière »; | - précise les faits : « Etant au camp du Général Lukacs est parti sans permission à Albacete pour se renseigner sur son rapatriement ou pour pouvoir travailler à l’arrière »; | ||
Ligne 17 : | Ligne 19 : | ||
- propose de le renvoyer au camp du Général Lukacs « en attendant que sa situation soit régularisée ». Selon l'OJ n° 271 du 5 janvier 1938, il est muté aux Zapadores à cette date. | - propose de le renvoyer au camp du Général Lukacs « en attendant que sa situation soit régularisée ». Selon l'OJ n° 271 du 5 janvier 1938, il est muté aux Zapadores à cette date. | ||
− | Une note non signée, | + | Une note non signée, de mai 1938, le décrit comme « élément provocateur, ayant fait 3 fois une tentative de désertion, détenu à Castelldefels ». |
− | Enfin, une note non signée | + | Enfin, une note non signée de fin 1938 le signale comme « inorganisé…, affecté à la compagnie de fortifications, s’est blessé à la suite d’une chute, alors qu’il était ivre. Education politique nulle ». |
Il est également cité dans la liste d’inventaire de fiches individuelles et de cartothèque datée du 31 décembre 1937 avec l’appréciation « AF» (voir [[BAO]]). | Il est également cité dans la liste d’inventaire de fiches individuelles et de cartothèque datée du 31 décembre 1937 avec l’appréciation « AF» (voir [[BAO]]). | ||
==Source== | ==Source== | ||
− | RGASPI (Moscou, F 545, Op. 3. D. 369 et Op. 6. D. 1064 et 1038). | + | RGASPI (Moscou, F 545, Op. 2. D. 113, Op. 3. D. 369 et Op. 6. D. 1064 et 1038). |
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Réformé]][[Catégorie: Ouvrier agricole]] | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Réformé]][[Catégorie: Ouvrier agricole]] | ||
[[Catégorie: Sans parti]][[Catégorie: Monteux]][[Catégorie: Arrivée en Espagne: Février 1937]][[Catégorie: 86e BM]] | [[Catégorie: Sans parti]][[Catégorie: Monteux]][[Catégorie: Arrivée en Espagne: Février 1937]][[Catégorie: 86e BM]] |
Version du 7 avril 2023 à 23:01
Le volontaire Barbes Emile est probablement né en 1909.
Réformé militaire, il était ouvrier agricole, sans parti.
Lors de son départ pour l'Espagne, il était domicilié à Monteux (Vaucluse).
L’Espagne
Arrivé en février 1937, Emile Barbes est affecté à la 86e BM, 20e Bataillon International, 1ère Compagnie puis muté à la 14e BI, 13e Bataillon.
Il combat sur le front d’Andalousie à Pozoblanco et à Cordoba pendant 4 mois. Il tombe malade, commotionné par l’aviation.
Une note de service n° 26 511 du 9 août 1937 propose de le rapatrier à cette date.
Un rapport de la commission judiciaire daté du 2 octobre 1937 :
- rappelle un premier rapport du 25 août 1937 signalant qu’Emile Barbes était parti sans permission du camp du Général Lukacs;
- précise les faits : « Etant au camp du Général Lukacs est parti sans permission à Albacete pour se renseigner sur son rapatriement ou pour pouvoir travailler à l’arrière »;
- propose de le renvoyer au camp du Général Lukacs « en attendant que sa situation soit régularisée ». Selon l'OJ n° 271 du 5 janvier 1938, il est muté aux Zapadores à cette date.
Une note non signée, de mai 1938, le décrit comme « élément provocateur, ayant fait 3 fois une tentative de désertion, détenu à Castelldefels ».
Enfin, une note non signée de fin 1938 le signale comme « inorganisé…, affecté à la compagnie de fortifications, s’est blessé à la suite d’une chute, alors qu’il était ivre. Education politique nulle ».
Il est également cité dans la liste d’inventaire de fiches individuelles et de cartothèque datée du 31 décembre 1937 avec l’appréciation « AF» (voir BAO).
Source
RGASPI (Moscou, F 545, Op. 2. D. 113, Op. 3. D. 369 et Op. 6. D. 1064 et 1038).