GARSES Pierre : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Un rapport non daté ni signé précise :
 
Un rapport non daté ni signé précise :
<blockquote>« Bonne conduite au front -  était observateur- A l’arrière bon activiste – Education politique faible – légère amélioration politique et militaire »</blockquote>
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<blockquote>« Bonne conduite au front -  était observateur - A l’arrière bon activiste – Education politique faible – légère amélioration politique et militaire »</blockquote>
  
 
Le rapport du 20 octobre 1938 de Bigouret (voir ce nom) le décrit comme :  
 
Le rapport du 20 octobre 1938 de Bigouret (voir ce nom) le décrit comme :  

Version du 14 août 2016 à 22:54

Pierre Garses est né à Mauléon-Licharre (Basses-Pyrénées) le 29 octobre 1913.

Il était pupille de la nation, son père ayant été tué lors de la première guerre mondiale.

Il a suivi les cours de l’école primaire. Il parlait espagnol.

Il s’est intéressé très tôt au mouvement prolétaire : « depuis que j’ai été exploité par de gros patrons », précise-t-il.

Travaillant dans le Bâtiment comme plâtrier, il est devenu délégué de chantier. Il a participé aux grèves de « 1932 avec les camarades du textile », aux journées de 1934.

Mobilisé en 1934 au 18e RI, il en a profité pour diffuser l’Humanité dans la caserne.

Il a adhéré au PCF en 1936 (section de Mauléon-Soule), recommandé par Raymond Lopez, Manuel Serrano et Auguste Ugarte. Chargé du service propagande, il participait activement aux collages d’affiches et aux distributions de tracts.

Son engagement s'est manifesté également par son adhésion aux Amis de l’école laïque, section de Mauléon.

Avant son départ pour l'Espagne, il était domicilié 4, place de Licharre à Mauléon-Soule.

L’Espagne

Le 6 mai 1938, aidé par le PCF, il traverse les Pyrénées pour « lutter contre le fascisme ».

Pierre Garses est affecté le 15 au 4e Bataillon (Henri Barbusse), 2e Compagnie, de la 14e BI. A peine arrivé, il s’inscrit aux JSU et au SRI (voir article Solidarité).

Il prend part à la bataille de l’Ebre. Blessé à la poitrine et aux reins pendant les combats de Gandesa et de Corbera, les 9 et 20 septembre, il est hospitalisé à Reus et à Cambrils.

Il a été cité à l’OJ n° 505.

Un rapport non daté ni signé précise :

« Bonne conduite au front - était observateur - A l’arrière bon activiste – Education politique faible – légère amélioration politique et militaire »

Le rapport du 20 octobre 1938 de Bigouret (voir ce nom) le décrit comme :

« discipliné – courageux – très bon camarade ».

Ayant lu et étudié les 13 points du gouvernement d’union nationale présidé par Negrin, il pense « qu’ils sont justes et que devant le monde ils ont eu une répercussion très grande ».

La politique du front populaire espagnol est bonne « parce qu’elle donne même à ceux qui ont pris les armes contre elle le droit de vivre ».

Interrogé sur le rôle des Brigades Internationales, Pierre Garses

« pense que devant l’unité et le travail qu’ont fait les brigades devant le prolétariat ces faits seront inoubliables »

Il termine le questionnaire en précisant:

« Pendant mon séjour en Espagne, ce que j’ai appris et vu, c’est l’unité entre tous les ouvriers des villes et des campagnes. C’est avec un nouvel élan que je vais raconter cela à mes camarades et amis. […] ».

Il figure sur la liste des volontaires français rapatriés d’Espagne le 12 octobre 1938. Il déclare se rendre à Mauléon.

Mobilisé en septembre 1939, Pierre Garses est fait prisonnier en juin 1940 et envoyé en stalag.

Pierre Garses est décédé le 14 septembre 1962 à Mauléon.

SOURCES

  • AVER (MRN, Archives de l’AVER).
  • RGASPI (BDIC, Mfm 880/16).