CHIBANOFF Georges : Différence entre versions
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D’origine russe, Georges Chibanoff est né en 1900. | D’origine russe, Georges Chibanoff est né en 1900. | ||
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Il était également membre de l’Union des Amis de la Patrie Soviétique. | Il était également membre de l’Union des Amis de la Patrie Soviétique. |
Version actuelle datée du 15 février 2018 à 09:41
D’origine russe, Georges Chibanoff est né en 1900.
Il était chauffeur à la compagnie de taxis G7 et adhérait au syndicat des cochers-chauffeurs CGT de Paris.
Il était également membre de l’Union des Amis de la Patrie Soviétique.
Marié, père d’un enfant, il demeurait 17, rue des Ecoles à Clichy (Seine).
L’Espagne
Georges Chibanoff arrive en Espagne le 19 février 1937 et est affecté au parc Autos d’Albacete.
Il est ensuite affecté au 1er Régiment du Train où il devient chauffeur et aide du Commissaire Politique du Régiment. Le 25 juillet 1937, il est nommé Commissaire politique de l’escadron du 1er Régiment du Train. Il reste dans cette unité pendant 14 mois.
Il passe deux mois au centre de récupération Annibal.
Puis il est affecté à la Batterie antitanks de la 129e BI. Il participe aux combats de Brunete, Belchite, Madrid, Teruel, Aragon, Madrid et du Levant. En tout, il est resté sur le front 14 mois et 15 jours.
Dans le formulaire de rapatriement, daté du 5 décembre 1938, il répond qu’il a lu les 13 points de Negrín et précise « qu’ils reflètent l’opinion et l’aspiration du peuple espagnol dans leur lutte économique, politique et militaire ».
Il pense également que la politique du Front Populaire en Espagne est « la seule politique capable à résister et à vaincre le fascisme national et international ».
Interrogé sur les Brigades, il déclare:
« que les chefs manquaient de capacité mais en général ils ont montré leurs courage et volonté pour chasser les fascistes et ainsi délivrer les travailleurs espagnols ». Elles « ont démontré la solidarité des travailleurs de tous [les] pays dans leur aide à l’Espagne ».
Georges Chibanoff déclare :
« Etant commissaire politique, j’ai appris [à] organiser et [à] éduquer politiquement les soldats, militairement j’ai appris à organiser les convois motorisés ».
Il parle russe, français et espagnol.
Il figure sur l’inventaire des fiches de la cartothèque des volontaires de nationalité russe sous le numéro 42 avec l’appréciation « MBAO ».
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/42, 545.6.1538 et 545.6.1542).