GOSSET Louise : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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(Page créée avec « Louise Gosset est né le 23 mars 1907 à Paris. En 1930, elle se marie avec Jean GOSSET (voir la biographie). ==L’Espagne== Contacté par le Dr Rouques,... »)
 
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Ma décision était prise en accord avec Jean, militant comme moi, mais avec le projet de nous retrouver là-bas avec l’idée aussi que la guerre durerait quelques mois.[…]
 
Ma décision était prise en accord avec Jean, militant comme moi, mais avec le projet de nous retrouver là-bas avec l’idée aussi que la guerre durerait quelques mois.[…]
  
Je quitte donc Paris en automne 36, avec des papiers en règle, accompagnée du des médecins communistes Chrétien et Dervaux, d’un chauffeur, et du brancardiste Gaston Clamamus […]
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Je quitte donc Paris en automne 36, avec des papiers en règle, accompagnée des médecins communistes Chrétien et Dervaux, d’un chauffeur, et du brancardiste Gaston Clamamus […]
  
 
Je rencontre et travaille avec Anne-Marie Bach, une infirmière hongroise parlant parfaitement le Français et l’Allemand (son mari est commandant, son fis combattant).
 
Je rencontre et travaille avec Anne-Marie Bach, une infirmière hongroise parlant parfaitement le Français et l’Allemand (son mari est commandant, son fis combattant).
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Nous recevions et opérions des soldats gravement blessés qui, une fois opérés, étaient dirigés sur un hôpital. Quand il y avait des Français je leur rendais visite. Anne-Marie, parlant plusieurs langues, elle visitait les étrangers.
 
Nous recevions et opérions des soldats gravement blessés qui, une fois opérés, étaient dirigés sur un hôpital. Quand il y avait des Français je leur rendais visite. Anne-Marie, parlant plusieurs langues, elle visitait les étrangers.
  
Je suis resté neuf mois à travailler dans cet « auto-chir » N°1, alors que j’étais partie pour six-mois sans solde.
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Je suis resté neuf mois à travailler dans cet « auto-chir » N° 1, alors que j’étais partie pour six-mois sans solde.
  
Oui, j’ai retrouvé Jean grâce à Anne-Marie qui a questionné son mari : » il est au transfert militaire » a-t-il précisé. Nous nous sommes donc rencontré à Albacete, pour ensuite repartir suer Madrid, toujours dans « l’auto-chir » en ce qui me concerne. Il fallait être sur les lieux des combats. Toujours en alerte. »</blockquote>
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Oui, j’ai retrouvé Jean grâce à Anne-Marie qui a questionné son mari : » il est au transfert militaire » a-t-il précisé. Nous nous sommes donc rencontré à Albacete, pour ensuite repartir sur Madrid, toujours dans « l’auto-chir » en ce qui me concerne. Il fallait être sur les lieux des combats. Toujours en alerte. »</blockquote>
 
==L’Espagne au cœur==
 
==L’Espagne au cœur==
 
<blockquote>« Mais Louise et moi, fidèles aux « brigades », dès 1945, nous reprenions contact avec les camarades espagnols dans leur lutte contre le franquisme.</blockquote>
 
<blockquote>« Mais Louise et moi, fidèles aux « brigades », dès 1945, nous reprenions contact avec les camarades espagnols dans leur lutte contre le franquisme.</blockquote>

Version du 17 mai 2018 à 22:49

Louise Gosset est né le 23 mars 1907 à Paris.

En 1930, elle se marie avec Jean GOSSET (voir la biographie).

L’Espagne

Contacté par le Dr Rouques, celui-ci lui confie la responsabilité de « l’Auto-chir », c’est-à-dire l’auto-chirurgicale pour effectuer des opérations sur le front ». Interviewé par Jacotte Néplaz-Bouvet, elle raconte :

« J’étais employé au dispensaire de Vitry sur Seine, connue parer mes engagements politiques et pour avoir déjà franchi la frontière pour aller chercher des enfants espagnols – que les parents ne laisseront pas partir, certains qu’ils «étaient de la défaite de Franco – et conçue aussi comme fervente sportive du club de basket …

Ma décision était prise en accord avec Jean, militant comme moi, mais avec le projet de nous retrouver là-bas avec l’idée aussi que la guerre durerait quelques mois.[…]

Je quitte donc Paris en automne 36, avec des papiers en règle, accompagnée des médecins communistes Chrétien et Dervaux, d’un chauffeur, et du brancardiste Gaston Clamamus […]

Je rencontre et travaille avec Anne-Marie Bach, une infirmière hongroise parlant parfaitement le Français et l’Allemand (son mari est commandant, son fis combattant). Je collabore comme infirmière avec des chirurgiens de différentes nationalités - Hongrois – Russes – Polonais – Anglais – Allemands et Français.

Nous recevions et opérions des soldats gravement blessés qui, une fois opérés, étaient dirigés sur un hôpital. Quand il y avait des Français je leur rendais visite. Anne-Marie, parlant plusieurs langues, elle visitait les étrangers.

Je suis resté neuf mois à travailler dans cet « auto-chir » N° 1, alors que j’étais partie pour six-mois sans solde.

Oui, j’ai retrouvé Jean grâce à Anne-Marie qui a questionné son mari : » il est au transfert militaire » a-t-il précisé. Nous nous sommes donc rencontré à Albacete, pour ensuite repartir sur Madrid, toujours dans « l’auto-chir » en ce qui me concerne. Il fallait être sur les lieux des combats. Toujours en alerte. »

L’Espagne au cœur

« Mais Louise et moi, fidèles aux « brigades », dès 1945, nous reprenions contact avec les camarades espagnols dans leur lutte contre le franquisme.

En toute connaissance de cause, nous avons, à la demande du Comité Central du parti communiste espagnol, accompli des missions clandestines en Espagne ou en France. »

Membres de l'AVER, Louise et Jean s'étaient retirés en Haute-Savoie.

Source

Jacotte Neplaz-Bouvet, Un couple dans la guerre d’Espagne : Louise et Jean Gosset, Cahier de l’Amicale des vétérans de Haute-Savoie du PCF, Novembre 1996