OPPMAN Jeanne : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Jeanne Oppman est née le 1er décembre 1907.
 
Jeanne Oppman est née le 1er décembre 1907.
<blockquote>« Mon nom de jeune fille, c’est Zebstein, c’est un nom polonais. Mon père était ouvrier. […] Comme mes parents avaient beaucoup de difficultés financières, je me suis dépêchée de faire  mes études ; j’ai passé mon bac à quinze ans et demi [...] Je rêvais  de poursuivre mes études, mais pour les juifs, il y avait le numerus clausus. Mon père a donc émigré aux Etat-Unis et il nous a laissé à Paris avec mon frère, pour que je fasse des études. Il a eu un accident de travail et il est mort là-bas. J’ai dû commencer à travailler pour continuer mes études de médecine. J’ai fait mes quatre premières années. » (Florence Gravas, p.30)
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<blockquote>« Mon nom de jeune fille, c’est Zebstein, c’est un nom polonais. Mon père était ouvrier. […] Comme mes parents avaient beaucoup de difficultés financières, je me suis dépêchée de faire  mes études ; j’ai passé mon bac à quinze ans et demi [...] Je rêvais  de poursuivre mes études, mais pour les juifs, il y avait le numerus clausus. Mon père a donc émigré aux Etat-Unis et il nous a laissé à Paris avec mon frère, pour que je fasse des études. Il a eu un accident de travail et il est mort là-bas. J’ai dû commencer à travailler pour continuer mes études de médecine. J’ai fait mes quatre premières années. » (Florence Gravas, p.30)</blockquote>
 
Elle a fait également des études d’histoire .
 
Elle a fait également des études d’histoire .
  

Version du 23 octobre 2018 à 09:10

Jeanne Oppman est née le 1er décembre 1907.

« Mon nom de jeune fille, c’est Zebstein, c’est un nom polonais. Mon père était ouvrier. […] Comme mes parents avaient beaucoup de difficultés financières, je me suis dépêchée de faire mes études ; j’ai passé mon bac à quinze ans et demi [...] Je rêvais de poursuivre mes études, mais pour les juifs, il y avait le numerus clausus. Mon père a donc émigré aux Etat-Unis et il nous a laissé à Paris avec mon frère, pour que je fasse des études. Il a eu un accident de travail et il est mort là-bas. J’ai dû commencer à travailler pour continuer mes études de médecine. J’ai fait mes quatre premières années. » (Florence Gravas, p.30)

Elle a fait également des études d’histoire .

Elle avait adhéré au PCF en 1929.

L’Espagne

Parti en aout 1936, avec un convoi de médicaments envoyés par le Secours populaire, elle reste en Espagne.

Elle s’engage dans les milices et participe au débarquement de Minorque, puis à Majorque, comme infirmière.

Elle est affectée au service sanitaire de la 14e B.I. Elle va participer à tous les combats de la 14e BI Elle sera une des rares femmes Commissaires politique.

Rentré en France en décembre 1938, elle va travailler au dispensaire d’Arcueil où elle s’occupe particulièrement de la solidarité envers les enfants et les femmes espagnoles réfugiés en France.

La Résistance

Elle participe à la Résistance:

"J’ai donc monté une imprimerie clandestine avec laquelle on sortait l’huma et mon mari dirigeait un service de renseignements en zone sud. " (Florence Gravas, p. 173)

Sources

Fernandez, Paloma, Le retour et l’action des anciens volontaires des Brigades internationales en Région parisienne de 1937 à 1945, Mémoire de maîtrise, Université de Paris I (Panthéon – Sorbonne)

Gravas, Florence, Le sel de la Terre, Espagne 1936 -1939, Ed. Tirésias, 1999