BILLION Gaston : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Il bénéficie d'une permission de 10 jours à Valence.
 
Il bénéficie d'une permission de 10 jours à Valence.
  
Il figure sur la liste des volontaires (n°20) rapatriés le 19 novembre 1938.
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Il figure sur la liste des volontaires (n°9) rapatriés le 19 novembre 1938.
  
 
Citations :
 
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Version du 17 décembre 2018 à 14:15

Le volontaire Gaston BILLION est né le 1er mars 1901 à Dombasles-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle). Son père, Constant, est décédé. Sa mère, Cheumes Elisabeth, vit à Dombasles-sur-Meurthe.

Il a suivi des études du niveau secondaire.

Mobilisé en 1920 dans la marine, il y a passé 3 ans en qualité de mécanicien. Il avait des connaissances en "mécanique et transports".

Il était marié et avait des enfants. Sa famille était domiciliée à Nogent-sur-Marne. Son épouse était fonctionnaire aux PTT.

Lors de son départ pour l'Espagne, il exerçait la profession de chauffeur-auto dans l'entreprise Thomson (téléphones) pour un salaire horaire de 11 francs. Il était syndiqué à la CGT, section métallurgie, rue Berger Paris XVe.

Membre du PCF depuis 1934, il a suivi des cours à l'école élémentaire du Parti. Lecteur de L'Humanité, il a lu certaines œuvres de Marx, Lénine et Staline.

L'Espagne

Il arrive en Espagne le 2 octobre 1937 et est affecté le 5 au 1er Régiment du train à Albacete puis au 2e groupe Skoda du 76e Régiment de transport.

Il est présent, en première ligne, sur le front du Centre (25/11/37 - 4/1/38), de Teruel-Aragon (4/1/38 - 25/3/38), du Centre (25/3/38 - 6/5/38), du Levant (16/6/38 - 15/10/38) en qualité de chauffeur-auto.

Blessé aux yeux, par balle, le 8 janvier 1938, à Teruel, il est hospitalisé pendant 10 jours à Rubielos de Mora (Teruel). Il bénéficie d'une permission de 10 jours à Valence.

Il figure sur la liste des volontaires (n°9) rapatriés le 19 novembre 1938.

Citations :

– Félicitations pour "bon travail effectué" (Chef de la 2e Batterie, août 1938).

– Cité pour "travail consécutif sans aucun repos, avec du matériel en mauvais état, et sans quitter la batterie, dépourvue de munitions et de vivres, malgré d'énormes difficultés".

Sources

RGASPI (BDIC, Mfm 880/6, 545.6.1081) et (Moscou, F. 545 Op.2 D. 290)