ALFONSO Celestino : Différence entre versions
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Avec les FTP-MOI, il va commettre de nombreux actes de résistance (exécution du général SS Julius Ritter, …). | Avec les FTP-MOI, il va commettre de nombreux actes de résistance (exécution du général SS Julius Ritter, …). | ||
− | Arrêté le 17 novembre 1943, sa photo figure sur l’Affiche rouge nazie qui stigmatisait les résistants étrangers avec la légende «ALFONSO - Espagnol rouge - 7 attentats ». | + | Arrêté le 17 novembre 1943, sa photo figure sur l’Affiche rouge nazie qui stigmatisait les résistants étrangers du groupe Manouchian avec la légende «ALFONSO - Espagnol rouge - 7 attentats ». |
Celestino Alfonso est fusillé le 21 février 1944 au Mont Valérien. | Celestino Alfonso est fusillé le 21 février 1944 au Mont Valérien. | ||
Dans sa dernière lettre, il écrivait : <blockquote> « Aujourd’hui à 3 heures je serai fusillé, je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France. Je vous demande beaucoup de courage comme j’en ai moi-même, ma main ne tremble pas, je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier. Ma vie a été un peu courte, mais j’espère que la vôtre sera plus longue. Je ne regrette pas mon passé, si je pouvais revivre, je serais le premier. […] » </blockquote> | Dans sa dernière lettre, il écrivait : <blockquote> « Aujourd’hui à 3 heures je serai fusillé, je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France. Je vous demande beaucoup de courage comme j’en ai moi-même, ma main ne tremble pas, je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier. Ma vie a été un peu courte, mais j’espère que la vôtre sera plus longue. Je ne regrette pas mon passé, si je pouvais revivre, je serais le premier. […] » </blockquote> |
Version actuelle datée du 28 février 2024 à 18:40
Celestino Alfonso est né 1er mai 1916 à Ituero de Azaba (Espagne). Sa famille émigre en France alors qu’il est très jeune.
Marié et père d’un enfant, il est ouvrier menuisier et responsable des JC pour Ivry.
l’Espagne
Il part en Espagne en juillet 1936. A une date non connue, il intègre la 14e BI et sera commissaire politique d’un bataillon. Il obtient, en octobre 1937, une permission pour la France, puis retourne se battre contre les troupes fascistes.
Interné à son retour d’Espagne, en février 1939, il s’évade du Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer. Mobilisé dans une Compagnie de Travailleurs Etrangers (CTE), il s'évade et rejoint Paris.
La Résistance
Avec les FTP-MOI, il va commettre de nombreux actes de résistance (exécution du général SS Julius Ritter, …). Arrêté le 17 novembre 1943, sa photo figure sur l’Affiche rouge nazie qui stigmatisait les résistants étrangers du groupe Manouchian avec la légende «ALFONSO - Espagnol rouge - 7 attentats ». Celestino Alfonso est fusillé le 21 février 1944 au Mont Valérien.
Dans sa dernière lettre, il écrivait :
« Aujourd’hui à 3 heures je serai fusillé, je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France. Je vous demande beaucoup de courage comme j’en ai moi-même, ma main ne tremble pas, je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier. Ma vie a été un peu courte, mais j’espère que la vôtre sera plus longue. Je ne regrette pas mon passé, si je pouvais revivre, je serais le premier. […] »
Celestino Alfonso est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publiée par le Service Historique de la Défense, dossier administratif référencé GR 16P 7258 homologué FFI.
Le MRN posséde, dans sa collection, le revolver qui servit à des actions contre l'occupant nazi.
Sources
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.290.) – Les fusillés, Editions de l’Atelier, 2015 - Ayudar España, Ivry et la guerre d’Espagne, Service municipal des archives d’Ivry, livret, 2007