BEAUVAIS Florent : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Après des études primaires,  il a été mobilisé en 1932 à Epinal, dans les Vosges au 120<sup>e</sup> Régiment d’Artillerie. Nommé brigadier chef, puis maréchal des logis, il a été cassé pour propagande.
 
Après des études primaires,  il a été mobilisé en 1932 à Epinal, dans les Vosges au 120<sup>e</sup> Régiment d’Artillerie. Nommé brigadier chef, puis maréchal des logis, il a été cassé pour propagande.
  
Mécanicien de profession, il a d'abord travaillé dans la  Sucrerie Centrale du Pont d’Erre à Escaudoeuvres dans le Nord (800 ouvriers) puis, toujours dans le même département, dans une usine de produits chimiques à Bouchain (1800 ouvriers), pour 40 francs par jour.
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Mécanicien de profession, il a d'abord travaillé dans la  Sucrerie Centrale du Pont d’Erre à Escaudoeuvres dans le Nord (800 ouvriers) puis dans une usine de produits chimiques à Bouchain (même département) (1800 ouvriers), pour 40 francs par jour.
 
Il a adhéré à la CGT en 1933.  
 
Il a adhéré à la CGT en 1933.  
 
En mai 1934, membre du PCF, il s’occupait de propagande. En juin 1936, il a participé à toutes les manifestations du mouvement ouvrier.
 
En mai 1934, membre du PCF, il s’occupait de propagande. En juin 1936, il a participé à toutes les manifestations du mouvement ouvrier.
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Affecté à la 13<sup>e</sup> BI, 11<sup>e</sup> Bataillon « [[Louise Michel]] », dans l’unité de liaison. Il participe aux combats de Teruel en décembre, où il est blessé à la jambe droite et reçoit une promotion,  puis à ceux du front de Malaga, en février 1937. Fin mars il est hospitalisé pour un furoncle à un doigt de la main droite. Il est de nouveau présent aux combats de Pozoblanco en avril et à Brunete en juin.
 
Affecté à la 13<sup>e</sup> BI, 11<sup>e</sup> Bataillon « [[Louise Michel]] », dans l’unité de liaison. Il participe aux combats de Teruel en décembre, où il est blessé à la jambe droite et reçoit une promotion,  puis à ceux du front de Malaga, en février 1937. Fin mars il est hospitalisé pour un furoncle à un doigt de la main droite. Il est de nouveau présent aux combats de Pozoblanco en avril et à Brunete en juin.
 
   
 
   
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Il est transféré à la 14<sup>e</sup> BI, 13<sup>e</sup> Bataillon avec lequel il participe aux combats de Cuesta de la Reina en octobre.  
  
 
En mars 1938 il est sur le front d’Aragon, contre l’offensive franquiste à Caspe. Il reçoit un diplôme  pour « bonne conduite pendant les combats ».
 
En mars 1938 il est sur le front d’Aragon, contre l’offensive franquiste à Caspe. Il reçoit un diplôme  pour « bonne conduite pendant les combats ».
  
 
En juin 1938, il adhère au SRI. Il remplit son bulletin d’adhésion au PCE « sur le Front de Tortosa le 17 juillet 1938 ».
 
En juin 1938, il adhère au SRI. Il remplit son bulletin d’adhésion au PCE « sur le Front de Tortosa le 17 juillet 1938 ».
 
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Le 26 juillet il est tué à Tortosa, au cours de la bataille de l'Ebre, selon une lettre de son camarade de combat, Victorien Beauvais d'Avesnes-lès-Aubert (Nord), et une attestation signée de Karl Escure.
Florent Beauvais est porté disparu le 16 août 1938, lors de la bataille de l'Ebre.
 
  
 
Il figure sur la liste "Honneur à la mémoire de nos héros" publiée par l'AVER.
 
Il figure sur la liste "Honneur à la mémoire de nos héros" publiée par l'AVER.
 
==Sources==
 
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RGASPI (BDIC, Mfm 880/4, 545.6.1072).
 
RGASPI (BDIC, Mfm 880/4, 545.6.1072).
AVER (MRN, archives)
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Version du 8 mai 2016 à 17:03

Florent Beauvais est né le 14 mai 1911 à Cuvillers (Nord). Son père, Constant Beauvais, menuisier, était conseiller municipal socialiste.

Après des études primaires, il a été mobilisé en 1932 à Epinal, dans les Vosges au 120e Régiment d’Artillerie. Nommé brigadier chef, puis maréchal des logis, il a été cassé pour propagande.

Mécanicien de profession, il a d'abord travaillé dans la Sucrerie Centrale du Pont d’Erre à Escaudoeuvres dans le Nord (800 ouvriers) puis dans une usine de produits chimiques à Bouchain (même département) (1800 ouvriers), pour 40 francs par jour. Il a adhéré à la CGT en 1933. En mai 1934, membre du PCF, il s’occupait de propagande. En juin 1936, il a participé à toutes les manifestations du mouvement ouvrier.

Ses lectures étaient : L’Humanité, Regards, et des ouvrages concernant la Russie.

Marié et père d'un enfant, il habitait Hem-Lenglet dans le Nord.

Ayant quitté la France par des moyens légaux, il a été aidé par le rayon de Cambrai.

L’Espagne

Florent Beauvais arrive en Espagne en novembre 1936 pour « écraser le fasciste ».

Affecté à la 13e BI, 11e Bataillon « Louise Michel », dans l’unité de liaison. Il participe aux combats de Teruel en décembre, où il est blessé à la jambe droite et reçoit une promotion, puis à ceux du front de Malaga, en février 1937. Fin mars il est hospitalisé pour un furoncle à un doigt de la main droite. Il est de nouveau présent aux combats de Pozoblanco en avril et à Brunete en juin.

Il est transféré à la 14e BI, 13e Bataillon avec lequel il participe aux combats de Cuesta de la Reina en octobre.

En mars 1938 il est sur le front d’Aragon, contre l’offensive franquiste à Caspe. Il reçoit un diplôme pour « bonne conduite pendant les combats ».

En juin 1938, il adhère au SRI. Il remplit son bulletin d’adhésion au PCE « sur le Front de Tortosa le 17 juillet 1938 ». Le 26 juillet il est tué à Tortosa, au cours de la bataille de l'Ebre, selon une lettre de son camarade de combat, Victorien Beauvais d'Avesnes-lès-Aubert (Nord), et une attestation signée de Karl Escure.

Il figure sur la liste "Honneur à la mémoire de nos héros" publiée par l'AVER.

Sources

RGASPI (BDIC, Mfm 880/4, 545.6.1072). (MRN carton n° 1 ARE 115) (Epopée de la Guerre d'Espagneédition de l'AVER de 1956.]