BOHEC Joseph : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Avant de partir comme volontaire en Espagne républicaine, Joseph Bohec était marié, père de 3 enfants, employé à l'entreprise Deschiron à Paris 13ème pour un salaire de 6 francs de l'heure  et résidait 123, rue Charles Gide à Villeparisis en Seine et Marne.
 
Avant de partir comme volontaire en Espagne républicaine, Joseph Bohec était marié, père de 3 enfants, employé à l'entreprise Deschiron à Paris 13ème pour un salaire de 6 francs de l'heure  et résidait 123, rue Charles Gide à Villeparisis en Seine et Marne.
 
==L'Espagne==
 
==L'Espagne==
Recruté au 8 rue Mathurin Moreau à Paris 19ème,  aidé par le PCF, son départ a lieu le 18 novembre 1936. Son voyage Paris, Perpignan, Port- Bou  puis Albacete, selon ses dires est « très bien organisé ».
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Recruté au 8, avenue [[Mathurin-Moreau]] à Paris 19ème,  aidé par le PCF, son départ a lieu le 18 novembre 1936. Son voyage Paris, Perpignan, Port- Bou  puis Albacete, selon ses dires est « très bien organisé ».
 
   
 
   
 
Il est affecté le 21 novembre 1936 à la 13eBI, 11ème Cie de mitrailleurs.
 
Il est affecté le 21 novembre 1936 à la 13eBI, 11ème Cie de mitrailleurs.
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Joseph Bohec figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’AVER.
 
Joseph Bohec figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’AVER.
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==Sources==
 
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RGASPI (Moscou F.545.op.6 D.1085)
 
RGASPI (Moscou F.545.op.6 D.1085)

Version du 7 janvier 2018 à 18:54

1899-1938

Joseph BOHEC naît le 26 janvier 1899 à Locminé dans le Morbihan, il était fils de Raphaêl Bohec menuisier et de Hélène Hlilarye, tous deux antifascistes.

Après des études primaires, il obtient le CEP et apprend comme son père la profession de menuisier.

Mobilisé en 1918, il rejoint le 116ème régiment d'infanterie, intègre une compagnie de mitrailleurs et participe au premier conflit mondial. Démobilisé après 3 ans et 2 mois de service avec le grade de sergent, il reprend son métier.

Adhérent à la FSGT, il pratique un sport au sein de l'Etoile Sportive de Villeparisis (Seine et Marne).

Son intérêt pour la politique lui vient en lisant l'Humanité, il étudie la doctrine Marxiste et trouve un intérêt tout particulièrement au domaine économique. En 1927, il adhère à la CGT, et devient trésorier adjoint de la section, la même année il milite au PCF et assurera par la suite de 1931 à 1936 la charge de trésorier de la cellule 216 de Villeparisis. Son adhésion au SRI a lieu en 1928.

Avant de partir comme volontaire en Espagne républicaine, Joseph Bohec était marié, père de 3 enfants, employé à l'entreprise Deschiron à Paris 13ème pour un salaire de 6 francs de l'heure et résidait 123, rue Charles Gide à Villeparisis en Seine et Marne.

L'Espagne

Recruté au 8, avenue Mathurin-Moreau à Paris 19ème, aidé par le PCF, son départ a lieu le 18 novembre 1936. Son voyage Paris, Perpignan, Port- Bou puis Albacete, selon ses dires est « très bien organisé ».

Il est affecté le 21 novembre 1936 à la 13eBI, 11ème Cie de mitrailleurs. Il est nommé lieutenant après un passage à l'école des officiers de Pozo Rubio, puis capitaine le 21 janvier 1937. Joseph Bohec bénéficie d'une permission qu'il passe en France du 21 septembre au 27octobre 1937. De retour par Figueras le 1er novembre, il arrive à Albacete le 4 novembre puis intègre le Bataillon d'instruction de Villanueva de la Jara.

Le 13 décembre 1937 il est muté à la 14BI 1er Bataillon (Commune de Paris) 3ème Compagnie. Le Brigadiste Joseph Bohec, est tué le 25 juillet 1938 sur le front de l'Ebre, un rapport manuscrit daté du 12 août 1938 et signé Roger Croc de la 3ème Compagnie relate ceci :

« Dès le début de la bataille notre capitaine Boek est tué à son poste en faisant tout ce qu'il put pour passer sa Cie, car nous étions pris sur les flancs.

Les chefs de section sont blessés à leur tour et bientôt ils ne reste plus que le chef de section Mattei qui prends le commandement de la Cie jusqu'à ce qu nous ayons eut l'ordre de replis à ce moment un capitaine que je ne connaissais pas prends le commandement de notre Cie aidé en cela par notre camarade politique Houpert qui se comporta très bien ne craignant rien et Houpert fut un des principaux artisant de l'offencive du matin à 10h30. Notre commandant Casala fut partout aussi faisant tous ces efforts pour sauver son bataillon en Cie de son observateur Maurice Gi (illisible) sergent.

Le soir le combat dura longtemps amené encore par le camarade Houpert et le politique du bataillon. C'est tout ce que j'ai pu remarquer sur les officiers de la Cie car plusieurs furent blessés au début. »

Joseph Bohec figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’AVER.

Sources

RGASPI (Moscou F.545.op.6 D.1085)

Archives départementales de Seine et Marne (côte SC 25494)

AVER (MRN, archives de l’AVER, carton n°17)

AVER, Epopée d’Espagne, Paris, 1956