Bataillon Vaillant-Couturier : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
(Page créée avec « Ce bataillon porte le nom de Vaillant-Couturier en hommage au rédacteur en chef de L’Humanité, mort le 10 octobre 1937. Il est formé en catastrophe en mars 1938... »)
 
 
(5 révisions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 3 : Ligne 3 :
 
Il est formé en catastrophe en mars 1938, devant la grande offensive rebelle sur le front d’Aragon.
 
Il est formé en catastrophe en mars 1938, devant la grande offensive rebelle sur le front d’Aragon.
  
On lui attribuera le n° 10 des Brigades Internationales (numéro attribué précédemment au Bataillon Domingo Germinal) et sera affecté à la 14e BI (sous le n°2 pour la brigade).
+
On lui attribuera le n° 10 des Brigades Internationales (numéro attribué précédemment au [[Bataillon Domingo Germinal]]) et sera affecté à la 14<sup>e</sup> BI (sous le n° 2 pour la brigade).
  
 
==Les combats==
 
==Les combats==
Ligne 12 : Ligne 12 :
 
Ce bataillon arrive à Caspe vers le 18-19 mars.
 
Ce bataillon arrive à Caspe vers le 18-19 mars.
 
   
 
   
Le bataillon est détaché  à  la 12e BI, dont les effectifs étaient plus faibles.
+
Il est détaché  à  la 12<sup>e</sup> BI dont les effectifs sont plus faibles.
  
Son intervention se termine en «  débandade » (''Les Brigades internationales'', p 339).  
+
Son intervention se termine en «  débandade » (''Les Brigades internationales'', p. 339).  
  
* ''' La bataille de l’Ebre''' (juillet- septembre 1938)
+
* ''' La bataille de l’Ebre''' (juillet-septembre 1938)
  
Dans la nuit du 24 au 25, le bataillon doit passer l’Ebre au  deuxième point de passage prévu, à  "700 mètres à droite d' d’Amposta" ('' Les Brigades internationales'', p 359)
+
Dans la nuit du 24 au 25, le bataillon doit passer l’Ebre au  deuxième point de passage prévu, à  "700 mètres à droite d’Amposta" ('' Les Brigades internationales'', p. 359).
  
 
Toutes ses tentatives de passage sont repoussées.
 
Toutes ses tentatives de passage sont repoussées.
 
   
 
   
Il passera l’Ebre avec toute la 14e BI, fin juillet à Mora de Ebro.
+
C'est fin juillet qu'il passera l’Ebre avec toute la 14<sup>e</sup> BI, à Mora de Ebro.
 
   
 
   
Il se battra dans les sierras de Caballs et de Pandolls.
+
Ensuite, il se battra dans les sierras de Caballs et de Pandolls.
  
Il se distinguera en  attaquant et enlevant «  à la grenade et à la baïonnette la cote 356 » (''Les Brigades internationales'', p 368) .
+
Le 10 septembre, il se distinguera en  attaquant et en enlevant «  à la grenade et à la baïonnette la cote 356 » (''Les Brigades internationales'', p. 368).
  
 
==Bibliographie==
 
==Bibliographie==
Delperrié de Bayac,'' Les Brigades internationales'', p 359's, Fayard, Paris, 1968.
+
Delperrié de Bayac,'' Les Brigades internationales'', p. 359, Fayard, Paris, 1968.
  
  
  
[[Catégorie:Bataillons]]
+
[[Catégorie:Bataillons|Vaillant-Couturier]] [[Catégorie:14e BI| ]]

Version actuelle datée du 21 juin 2022 à 11:35

Ce bataillon porte le nom de Vaillant-Couturier en hommage au rédacteur en chef de L’Humanité, mort le 10 octobre 1937.

Il est formé en catastrophe en mars 1938, devant la grande offensive rebelle sur le front d’Aragon.

On lui attribuera le n° 10 des Brigades Internationales (numéro attribué précédemment au Bataillon Domingo Germinal) et sera affecté à la 14e BI (sous le n° 2 pour la brigade).

Les combats

Il participe aux deux derniers combats des Brigades Internationales avant leur retrait.

  • Le front d’Aragon (15 mars-15 avril 1938)

Ce bataillon arrive à Caspe vers le 18-19 mars.

Il est détaché à la 12e BI dont les effectifs sont plus faibles.

Son intervention se termine en «  débandade » (Les Brigades internationales, p. 339).

  • La bataille de l’Ebre (juillet-septembre 1938)

Dans la nuit du 24 au 25, le bataillon doit passer l’Ebre au deuxième point de passage prévu, à "700 mètres à droite d’Amposta" ( Les Brigades internationales, p. 359).

Toutes ses tentatives de passage sont repoussées.

C'est fin juillet qu'il passera l’Ebre avec toute la 14e BI, à Mora de Ebro.

Ensuite, il se battra dans les sierras de Caballs et de Pandolls.

Le 10 septembre, il se distinguera en attaquant et en enlevant «  à la grenade et à la baïonnette la cote 356 » (Les Brigades internationales, p. 368).

Bibliographie

Delperrié de Bayac, Les Brigades internationales, p. 359, Fayard, Paris, 1968.