CHABRIER Jean Marie : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]] avec un groupe de 50 volontaires, Jean Chabrier rejoint [[Figueras]], via Agullana, le 12 février 1938.
 
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]] avec un groupe de 50 volontaires, Jean Chabrier rejoint [[Figueras]], via Agullana, le 12 février 1938.
 
   
 
   
Il est d’abord affecté à la 3e Compagnie du bataillon de renfort de la 14eBI, puis au groupe de fortification et ensuite, il est nommé, comme pointeur, à la batterie Passionaria du groupe d’artillerie Ana Pauker. Durant ses 6 mois passés au front, il a pris part à la [[Bataille de l’Ebre]].
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Il est d’abord affecté à la 3<sup>e</sup> Compagnie du Bataillon de renfort de la 14<sup>e</sup> BI, puis au groupe de fortification et ensuite, il est nommé, comme pointeur, à la Batterie Passionaria du groupe d’artillerie Ana Pauker. Durant ses 6 mois passés au front, il a pris part à la [[Bataille de l’Ebre]].
 
Le 7 novembre 1938, il rédige le formulaire de rapatriement.
 
Le 7 novembre 1938, il rédige le formulaire de rapatriement.
 
   
 
   
Une fiche non datée de la 35ème division, artillerie Ana Pauker, batterie Passionaria décrit son attitude militaire «peu courageux, peureux » et son attitude politique « esprit aventurier et ivrogne invétéré » (voir article [[Boisson]])   
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Une fiche non datée de la 35<sup>e</sup> Division, Groupe d'artillerie Ana Pauker, Batterie Passionaria, décrit son comportement militaire comme « peu courageux, peureux » et son attitude politique « esprit aventurier et ivrogne invétéré » (voir article [[Boisson]])   
 
Le rapport du commissaire politique, [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET]] (voir la biographie de ce volontaire), indique qu’il « s’est comporté d’une façon médiocre à l’arrière ». Il rajoute « venant de l’assistance publique, sa formation en souffre. A pris les bons conseils, il manifestait le désir de se corriger et a fait des efforts méritoires ». Cependant c’est un « buveur invétéré et de ce fait indiscipliné » l’opinion courante parmi les camarades à son sujet est « assez indifférente ».
 
Le rapport du commissaire politique, [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET]] (voir la biographie de ce volontaire), indique qu’il « s’est comporté d’une façon médiocre à l’arrière ». Il rajoute « venant de l’assistance publique, sa formation en souffre. A pris les bons conseils, il manifestait le désir de se corriger et a fait des efforts méritoires ». Cependant c’est un « buveur invétéré et de ce fait indiscipliné » l’opinion courante parmi les camarades à son sujet est « assez indifférente ».
  
 
Jean Chabrier n’est pas sûr de trouver du travail à son retour en France.
 
Jean Chabrier n’est pas sûr de trouver du travail à son retour en France.
Il fait partie du convoi de volontaires rapatriés le 12 novembre 1938 se rendant  dans la région de Lyon. Il déclare aller à Saint-Etienne (Loire).
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Il fait partie du convoi de volontaires rapatriés le 12 novembre 1938 se rendant  dans la région de Lyon. Il déclare aller à Saint-Etienne (Loire).
 
==Sources==
 
==Sources==
RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1116) et (Moscou, F.545. Op. 3. D. 36)
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RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1116) et (Moscou, F.545. Op. 3. D. 36).
  
 
AVER (MRN, Archives de l’[[AVER]], carton 28 bis)
 
AVER (MRN, Archives de l’[[AVER]], carton 28 bis)
 
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Version actuelle datée du 1 mars 2018 à 10:46

Jean Marie Chabrier est né le 8 mars 1912 à Retournac (Haute-Loire).

Mécanicien, parlant portugais, il a séjourné en Afrique du Nord, au Portugal et aux Iles Canaries. En 1935, il adhère au PCF.

Avant son départ pour l’Espagne, il était domicilié à Saint-Etienne et exerçait le métier de mécanicien.

L’Espagne

Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées avec un groupe de 50 volontaires, Jean Chabrier rejoint Figueras, via Agullana, le 12 février 1938.

Il est d’abord affecté à la 3e Compagnie du Bataillon de renfort de la 14e BI, puis au groupe de fortification et ensuite, il est nommé, comme pointeur, à la Batterie Passionaria du groupe d’artillerie Ana Pauker. Durant ses 6 mois passés au front, il a pris part à la Bataille de l’Ebre. Le 7 novembre 1938, il rédige le formulaire de rapatriement.

Une fiche non datée de la 35e Division, Groupe d'artillerie Ana Pauker, Batterie Passionaria, décrit son comportement militaire comme « peu courageux, peureux » et son attitude politique « esprit aventurier et ivrogne invétéré » (voir article Boisson) Le rapport du commissaire politique, Lucien BIGOURET (voir la biographie de ce volontaire), indique qu’il « s’est comporté d’une façon médiocre à l’arrière ». Il rajoute « venant de l’assistance publique, sa formation en souffre. A pris les bons conseils, il manifestait le désir de se corriger et a fait des efforts méritoires ». Cependant c’est un « buveur invétéré et de ce fait indiscipliné » l’opinion courante parmi les camarades à son sujet est « assez indifférente ».

Jean Chabrier n’est pas sûr de trouver du travail à son retour en France. Il fait partie du convoi de volontaires rapatriés le 12 novembre 1938 se rendant dans la région de Lyon. Il déclare aller à Saint-Etienne (Loire).

Sources

RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1116) et (Moscou, F.545. Op. 3. D. 36).

AVER (MRN, Archives de l’AVER, carton 28 bis)‎