CHIBANOFF Georges : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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D’origine russe, Georges Chibanoff naquit en 1900.
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D’origine russe, Georges Chibanoff est né en 1900.
  
Il était chauffeur de taxi à la compagnie de taxi G7. Il était adhèrent du syndicat des cochers-chauffeurs CGT de Paris.
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Il était chauffeur de taxi à la compagnie de taxi G7 et adhérait au syndicat des cochers-chauffeurs CGT de Paris.
  
Il était également membre de l’[[Union des Amis de la Patrie Soviétique]]
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Il était également membre de l’[[Union des Amis de la Patrie Soviétique]].
  
 
Marié, père d’un enfant, il demeurait 17, rue des Ecoles à Clichy (Seine).
 
Marié, père d’un enfant, il demeurait 17, rue des Ecoles à Clichy (Seine).
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Georges Chibanoff arrive en Espagne le 19 février 1937 et est affecté au parc Autos d’Albacete.
 
Georges Chibanoff arrive en Espagne le 19 février 1937 et est affecté au parc Autos d’Albacete.
 
   
 
   
Il est ensuite affecté au 1er Régiment du Train où il devient chauffeur et aide du Commissaire Politique du Régiment. Le 25 juillet 1937, il est nommé Commissaire politique de l’escadron du 1er Régiment du Train. Il reste dans cette unité pendant 14 mois.
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Il est ensuite affecté au 1<sup>er</sup> Régiment du Train où il devient chauffeur et aide du Commissaire Politique du Régiment. Le 25 juillet 1937, il est nommé Commissaire politique de l’escadron du 1<sup>er</sup> Régiment du Train. Il reste dans cette unité pendant 14 mois.
  
 
Il passe deux mois au centre de récupération Annibal.
 
Il passe deux mois au centre de récupération Annibal.
  
Puis il est affecté à la Batterie antitanks de la 129e BI.
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Puis il est affecté à la Batterie antitanks de la 129<sup>e</sup> BI.
Il participe aux combats de Brunete, Belchite, Madrid, Teruel, Aragon, Madrid et du Levant.
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Il participe aux combats de Brunete, Belchite, Madrid, Teruel, Aragon, Madrid et du Levant.
 
En tout, il est resté sur le front 14 mois et 15 jours.
 
En tout, il est resté sur le front 14 mois et 15 jours.
  
Dans le formulaire de rapatriement, daté du 5 décembre 1938, il répond qu’il a lu les 13 point de Negrín et précise « qu’ils reflètent l’opinion et l’aspiration du peuple espagnol dans leur lutte économique, politique et militaire ».
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Dans le formulaire de rapatriement, daté du 5 décembre 1938, il répond qu’il a lu les 13 points de Negrín et précise « qu’ils reflètent l’opinion et l’aspiration du peuple espagnol dans leur lutte économique, politique et militaire ».
  
 
Il pense également que la politique du Front Populaire en Espagne est « la seule politique capable à résister et à vaincre le fascisme national et international ».
 
Il pense également que la politique du Front Populaire en Espagne est « la seule politique capable à résister et à vaincre le fascisme national et international ».
  
 
Interrogé sur les Brigades, il déclare « que les chefs manquaient de capacité mais en général ils ont montré leurs courage et volonté pour chasser les fascistes et ainsi délivrer les travailleurs espagnols ».
 
Interrogé sur les Brigades, il déclare « que les chefs manquaient de capacité mais en général ils ont montré leurs courage et volonté pour chasser les fascistes et ainsi délivrer les travailleurs espagnols ».
Elles « ont démontré la solidarité des travailleurs de tous pays dans leurs aide à l’Espagne ».
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Elles « ont démontré la solidarité des travailleurs de tous [les] pays dans leur aide à l’Espagne ».
  
Georges Chibanoff déclare : « Etant commissaire politique, j’ai appris organiser et éduquer politiquement les soldats, militairement j’ai appris à organiser les convois motorisés ».
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Georges Chibanoff déclare : « Etant commissaire politique, j’ai appris [à] organiser et [à] éduquer politiquement les soldats, militairement j’ai appris à organiser les convois motorisés ».
  
 
Il parle russe, français et espagnol.
 
Il parle russe, français et espagnol.
  
Il figure sur l’inventaire des fiches de la  cartothèque des volontaires de nationalité russe sous le numéro 42 avec l’appréciation « mbao ».   
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Il figure sur l’inventaire des fiches de la  cartothèque des volontaires de nationalité russe sous le numéro 42 avec l’appréciation « MBAO ».   
 
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RGASPI (BDIC, Mfm 880/42,  545 .6.1538 et 545.6.1542)
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RGASPI (BDIC, Mfm 880/42,  545.6.1538 et 545.6.1542).
 
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Version du 11 avril 2015 à 17:10

D’origine russe, Georges Chibanoff est né en 1900.

Il était chauffeur de taxi à la compagnie de taxi G7 et adhérait au syndicat des cochers-chauffeurs CGT de Paris.

Il était également membre de l’Union des Amis de la Patrie Soviétique.

Marié, père d’un enfant, il demeurait 17, rue des Ecoles à Clichy (Seine).

L’Espagne

Georges Chibanoff arrive en Espagne le 19 février 1937 et est affecté au parc Autos d’Albacete.

Il est ensuite affecté au 1er Régiment du Train où il devient chauffeur et aide du Commissaire Politique du Régiment. Le 25 juillet 1937, il est nommé Commissaire politique de l’escadron du 1er Régiment du Train. Il reste dans cette unité pendant 14 mois.

Il passe deux mois au centre de récupération Annibal.

Puis il est affecté à la Batterie antitanks de la 129e BI. Il participe aux combats de Brunete, Belchite, Madrid, Teruel, Aragon, Madrid et du Levant. En tout, il est resté sur le front 14 mois et 15 jours.

Dans le formulaire de rapatriement, daté du 5 décembre 1938, il répond qu’il a lu les 13 points de Negrín et précise « qu’ils reflètent l’opinion et l’aspiration du peuple espagnol dans leur lutte économique, politique et militaire ».

Il pense également que la politique du Front Populaire en Espagne est « la seule politique capable à résister et à vaincre le fascisme national et international ».

Interrogé sur les Brigades, il déclare « que les chefs manquaient de capacité mais en général ils ont montré leurs courage et volonté pour chasser les fascistes et ainsi délivrer les travailleurs espagnols ». Elles « ont démontré la solidarité des travailleurs de tous [les] pays dans leur aide à l’Espagne ».

Georges Chibanoff déclare : « Etant commissaire politique, j’ai appris [à] organiser et [à] éduquer politiquement les soldats, militairement j’ai appris à organiser les convois motorisés ».

Il parle russe, français et espagnol.

Il figure sur l’inventaire des fiches de la cartothèque des volontaires de nationalité russe sous le numéro 42 avec l’appréciation « MBAO ».

Source

RGASPI (BDIC, Mfm 880/42, 545.6.1538 et 545.6.1542).