Catégorie:Allemand

Dès son arrivée au pouvoir en 1933, Hitler prend des mesures répressives. il s'agit par tous les moyens possibles de détruire les partis politiques, les syndicats, les coopératives, les organisations sociales sportives et culturelles du prolétariat.

"Maintenant est arrivé l'heure du règlement des comptes. Vous ne devez aucunement vous illusionner. Ce règlement ne peut avoir que sa fin naturelle. La fin de la révolution est la fin des criminels de novembre, la fin d'un système, le fin d'une époque! Nous poursuivrons les hommes jusque dans leurs dernières retraites et ne nous arrêterons pas avant que ce poison ait été éloigné de notre peuple." (Hitler le 7 mai 1933 à Kiel)

Grace au décret du 28 février 1933, la police allemande peut arrêter et interner sans jugement dans des camps de concentration, qui sont alors crées, toute personne suspecte (militants de gauche, juifs ...).

De nombreux allemands, pour des raisons politiques, raciales et morales fuient leur pays et se réfugient en Hollande, Tchécoslovaquie …. et même en Espagne où des réfugiés allemands participent dès le 18 juillet 1936 aux combats contre les militaires insurgés.

C’est en France que le plus grand nombre de réfugiés allemands s’installe.

De nombreux réfugiés allemands vont s’engager dans les Brigades Internationales. Selon diverses estimations, entre 2.200 et 3.000 volontaires, partiront combattre, les armes à la main, le fascisme.

A leur retour d’Espagne, début février 1939, les survivants vont connaître, comme les républicains espagnols, les camps sur la plage (Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer et Camp de concentration de Saint-Cyprien), puis le Camp de Gurs et du Vernet.

A la déclaration de la guerre, le gouvernement français durcira la situation des réfugiés allemands (en novembre 1938, un décret-loi permettait déjà l’internement administratif des « indésirables étrangers ») procèdera à l’arrestation et à l’internement de ces « indésirables ». De nouveaux camps s’ouvriront. Des déportations suivront.