RICO Joseph : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Joseph Rico naît le 1er janvier 1913 à Valence (Espagne). José son père et sa mère Léoni Cerdan étaient sympathisants communistes.  
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Joseph Rico est né le 1<sup>er</sup> janvier 1913 à Valence (Espagne). José son père et sa mère Léoni Cerdan étaient sympathisants communistes.  
  
De niveau d'instruction primaire, il accomplit son service militaire à Toulon dans la marine en 1934 et est démobilisé en qualité de breveté canonnier.  
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De niveau d'instruction primaire, il accomplit son service militaire à Toulon, dans la Marine, en 1934 et est démobilisé titulaire d'un brevet de canonnier.  
  
 
De retour à la vie civile, il est employé comme plombier dans l'entreprise Chagnaux à Marseille pour un salaire horaire de 7,70 Frs. Il adhère à la CGT et deviendra trésorier de la section.  
 
De retour à la vie civile, il est employé comme plombier dans l'entreprise Chagnaux à Marseille pour un salaire horaire de 7,70 Frs. Il adhère à la CGT et deviendra trésorier de la section.  
  
En juin 1936 il rejoint le PCF, suit les cours du parti et devient responsable de la presse et de la propagande de sa section. Lecteur de ''L’Humanité'', et de ''Rouge Midi'',   il a écrit quelques articles dans ce dernier journal.
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En juin 1936 il rejoint le PCF, suit les cours du parti et devient responsable de la presse et de la propagande de sa section. Lecteur de ''L’Humanité'', et de ''Rouge Midi'', il a écrit quelques articles dans ce dernier journal.
  
 
Demeurant à Marseille, il était marié et père d'un enfant.
 
Demeurant à Marseille, il était marié et père d'un enfant.
 
==L'Espagne==
 
==L'Espagne==
Joseph Rico arrive le 10 février 1938 illégalement en traversant les Pyrénées à pieds (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) « ''pour combattre le fascisme'' ».
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Joseph Rico y arrive le 10 février 1938 illégalement en traversant les Pyrénées à pied (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) « ''pour combattre le fascisme'' ».
  
Il est affecté à la 45ème Division au groupe d'artillerie 39 DCA (Défense Contre Avions). Le 20 mai il adhère au SRI  (voir article [[Solidarité]]) à Tarragona,  parrainé par son commissaire politique de batterie, Simon Béranger.
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Il est affecté à la 45<sup>e</sup> Division au groupe d'artillerie 39 DCA (Défense Contre Avions). Le 20 mai il adhère au SRI  (voir article [[Solidarité]]) à Tarragona,  parrainé par son commissaire politique de batterie, Simon Béranger.
  
 
Joseph Rico demande, dans une lettre adressée à A. Marty, son rapatriement suite à de graves problèmes familiaux.
 
Joseph Rico demande, dans une lettre adressée à A. Marty, son rapatriement suite à de graves problèmes familiaux.
Une note non signée et non datée le décrit comme un  «'' volontaire très sérieux et travaillant bien, ses responsables ne faisant que des éloges le concernant. Par suite à sa situation familiale, demande son rapatriement en France et commence à montrer des signes de découragement. Nous préférons le faire rentrer plutôt que de le détruire totalement, il a en outre de grosses douleurs d'estomac. Jusqu'à son dernier moment dans son unité il fût des meilleurs, non seulement comme antifasciste, mais comme communiste.''»
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Une note non signée et non datée le décrit comme un  <blockquote>«'' volontaire très sérieux et travaillant bien, ses responsables ne faisant que des éloges le concernant. Par suite à sa situation familiale, demande son rapatriement en France et commence à montrer des signes de découragement. Nous préférons le faire rentrer plutôt que de le détruire totalement, il a en outre de grosses douleurs d'estomac. Jusqu'à son dernier moment dans son unité il fût des meilleurs, non seulement comme antifasciste, mais comme communiste.''»</blockquote>
  
 
Il est rapatrié par le convoi du 5 octobre 1938.
 
Il est rapatrié par le convoi du 5 octobre 1938.
  
Un article paru dans ''l'Eclaireur d'Oyonnax'' du 6 mars 1938 titré « remplissons notre devoir de solidarité avec nos camarades Espagnols » restitue les deux  lettres rédigées pour ce journal par joseph Rico et son épouse.
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Un article paru dans ''l'Eclaireur d'Oyonnax'' du 6 mars 1938 titré « Remplissons notre devoir de solidarité avec nos camarades Espagnols » restitue les deux  lettres rédigées pour ce journal par joseph Rico et son épouse.
 
==Sources==  
 
==Sources==  
RGASPI (Moscou, F. 545. F. 545. Op. 2. D. 290 et Op. 6. D. 1374)
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RGASPI (Moscou, F. 545. F. 545. Op. 2. D. 290 et Op. 6. D. 1374).
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Version actuelle datée du 28 février 2021 à 19:46

Joseph Rico est né le 1er janvier 1913 à Valence (Espagne). José son père et sa mère Léoni Cerdan étaient sympathisants communistes.

De niveau d'instruction primaire, il accomplit son service militaire à Toulon, dans la Marine, en 1934 et est démobilisé titulaire d'un brevet de canonnier.

De retour à la vie civile, il est employé comme plombier dans l'entreprise Chagnaux à Marseille pour un salaire horaire de 7,70 Frs. Il adhère à la CGT et deviendra trésorier de la section.

En juin 1936 il rejoint le PCF, suit les cours du parti et devient responsable de la presse et de la propagande de sa section. Lecteur de L’Humanité, et de Rouge Midi, il a écrit quelques articles dans ce dernier journal.

Demeurant à Marseille, il était marié et père d'un enfant.

L'Espagne

Joseph Rico y arrive le 10 février 1938 illégalement en traversant les Pyrénées à pied (voir article Passage clandestin des Pyrénées) « pour combattre le fascisme ».

Il est affecté à la 45e Division au groupe d'artillerie 39 DCA (Défense Contre Avions). Le 20 mai il adhère au SRI (voir article Solidarité) à Tarragona, parrainé par son commissaire politique de batterie, Simon Béranger.

Joseph Rico demande, dans une lettre adressée à A. Marty, son rapatriement suite à de graves problèmes familiaux.

Une note non signée et non datée le décrit comme un

« volontaire très sérieux et travaillant bien, ses responsables ne faisant que des éloges le concernant. Par suite à sa situation familiale, demande son rapatriement en France et commence à montrer des signes de découragement. Nous préférons le faire rentrer plutôt que de le détruire totalement, il a en outre de grosses douleurs d'estomac. Jusqu'à son dernier moment dans son unité il fût des meilleurs, non seulement comme antifasciste, mais comme communiste.»

Il est rapatrié par le convoi du 5 octobre 1938.

Un article paru dans l'Eclaireur d'Oyonnax du 6 mars 1938 titré « Remplissons notre devoir de solidarité avec nos camarades Espagnols » restitue les deux lettres rédigées pour ce journal par joseph Rico et son épouse.

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545. F. 545. Op. 2. D. 290 et Op. 6. D. 1374).