TAHAR Djanine
Djanine Tahar a vu le jour le 12 décembre 1909 à Constantine en Algérie. Il est le fils de Messaoud Ben Saïd et de Dalidah Mebarka.
D’un niveau culturel qu’il qualifiait lui-même d’élémentaire, il comprenait le français, parlait un peu l’espagnol mais n’écrivait pas ces deux langues.
En 1930, Djanine Tahar, dont les parents n’étaient pas politisés, assistait à des réunions qui le sensibilisaient aux causes du mouvement prolétaire. Cette même année, il est entré à la CGT et au PC où il a intégré la cellule 98 à Constantine, cellule de Sétif.
Il est arrivé en France probablement en 1930. En tout cas, il était bien en France en 1931, année où il a débuté un service militaire de 2 ans au 20e RIA à Épinal dans les Vosges avec le grade de caporal. Il y a acquis des compétences dans le maniement du fusil-mitrailleur.
Par la suite, devenu électricien, il travaille à la Société minière et métallurgique de Peňarroya (SMMP, Sociedad Minera Metalúrgica de Peñarroya) qui était l’un des premiers acteurs mondiaux du secteur des métaux non ferreux et qui doit son nom à sa première localisation sur le site minier espagnol de Peñarroya-Pueblonuevo. Djanine Tahar y a travaillé sur le site de Noyelles-Godault (Pas-de-Calais), aux côtés de plusieurs milliers d’employés. Il était membre de la CGT des industries chimiques à Lille.
En 1936, il est entré au Secours Rouge à Auby (Nord). Il était également membre du FSI. Djanine Tahar participe aux grèves du mois de juin 1936.
L’Espagne
Djanine Tahar arrive en Espagne le 5 janvier 1938 avec l’objectif de « combattre le fascisme ». Il est incorporé au sein de la 4e compagnie du Bataillon Henri Barbusse de la 14e BI. Il participe aux combats de Caspe Offensive franquiste d’Aragon, et à ceux de la Bataille de l’Ebre.
Sources
RGASPI (Moscou F.545 Op.6. D.35 et D.1413)
