ADUT Jacques : Différence entre versions
(Page créée avec « Jacques Adut est né en 1907. Il avait suivi les cours de l'école primaire. Il avait accompli son service militaire de 1927 à 1929, dans les Transmissions. Tourneur,… ») |
|||
(Une révision intermédiaire par un autre utilisateur non affichée) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Jacques Adut est né en 1907. | Jacques Adut est né en 1907. | ||
− | Il | + | Il a suivi les cours de l'école primaire et accompli son service militaire de 1927 à 1929, dans les Transmissions. |
− | |||
− | |||
Tourneur, il était adhèrent de la CGT depuis 1932. | Tourneur, il était adhèrent de la CGT depuis 1932. | ||
− | Célibataire, il demeurait dans le 18 arrondissement de Paris. | + | Célibataire, il demeurait dans le 18<sup>e</sup> arrondissement de Paris. |
==L'Espagne== | ==L'Espagne== | ||
<blockquote> «Ils sont foutus, tu sais, cela va mal, je ne crois pas que Madrid puisse tenir longtemps» ainsi parlait mon ami Jacques Adut le 25 décembre 1936. » ([[NOLOT_René|René NOLOT]] . biographie en cours de rédaction)</blockquote> | <blockquote> «Ils sont foutus, tu sais, cela va mal, je ne crois pas que Madrid puisse tenir longtemps» ainsi parlait mon ami Jacques Adut le 25 décembre 1936. » ([[NOLOT_René|René NOLOT]] . biographie en cours de rédaction)</blockquote> | ||
− | Cette conscience | + | Cette conscience de l'aggravation de la situation à Madrid, va provoquer leur engagement. Trois jours plus tard, les deux amis franchissent la frontière au Perthus (voir article [[Passage de la frontière]] le 29 décembre. |
− | Après une nuit passée à Figueras, ils arrivent à Albacete le | + | Après une nuit passée à Figueras, ils arrivent à Albacete le 1<sup>er</sup> janvier 1937. |
Jacques Adut intègre la 11<sup>e</sup> BI. | Jacques Adut intègre la 11<sup>e</sup> BI. | ||
Ligne 17 : | Ligne 15 : | ||
Le 7 avril 1937, il est muté aux Transmissions de la 14<sup>e</sup> BI. | Le 7 avril 1937, il est muté aux Transmissions de la 14<sup>e</sup> BI. | ||
− | Il gravit un à un les échelons : sergent (10 mai 1937) puis sous-lieutenant (OJ | + | Il gravit un à un les échelons : sergent (10 mai 1937) puis sous-lieutenant (OJ n° 237 du 21 novembre 1937) et enfin lieutenant (février 1938). |
− | Avec la 11<sup>e</sup> BI, il combat sur [[le front du Jarama]] et participe à la bataille de Guadalajara. Il participera, ensuite à toutes les batailles de la 14<sup>e</sup> BI ([[Offensive républicaine sur Ségovie]], [[Front de Santa Maria de la Alameda]], [[Cuesta de la Reina]], [[Offensive franquiste d'Aragon]], [[Bataille de | + | Avec la 11<sup>e</sup> BI, il combat sur [[le front du Jarama]] et participe à la bataille de Guadalajara. Il participera, ensuite à toutes les batailles de la 14<sup>e</sup> BI ([[Offensive républicaine sur Ségovie]], [[Front de Santa Maria de la Alameda]], [[Cuesta de la Reina]], [[Offensive franquiste d'Aragon]], [[Bataille de l’Ebre]]). |
− | Il a été puni de 5 jours de suppression de prêt pour absence illégale (OJ n° 260 du 20 décembre 1937) | + | Il a été puni de 5 jours de suppression de prêt pour absence illégale (OJ n° 260 du 20 décembre 1937). |
Sur le formulaire de démobilisation, qu'il remplit le 7 novembre 1938, interrogé sur les 13 points du gouvernement de [[Negrin]], il affirme avoir lu ce programme qui est « très juste » et que la politique du Front populaire espagnol est bonne car « l'unité fait la force » et parce qu' il est « la sauvegarde du prolétariat mondial. » | Sur le formulaire de démobilisation, qu'il remplit le 7 novembre 1938, interrogé sur les 13 points du gouvernement de [[Negrin]], il affirme avoir lu ce programme qui est « très juste » et que la politique du Front populaire espagnol est bonne car « l'unité fait la force » et parce qu' il est « la sauvegarde du prolétariat mondial. » | ||
− | Questionné sur le rôle des BI, | + | Questionné sur le rôle des BI, il pense que <blockquote>« les BI ont sauvé l'Espagne Républicaine de l'invasion et en même temps notre pays »</blockquote> |
Qu'a-t-il appris en Espagne ? <blockquote> « Je reconnais que maintenant nous avons un très grand travail à accomplir en arrivant dans notre pays car l'armée populaire et le peuple espagnol nous ont donné l'exemple. »</blockquote> | Qu'a-t-il appris en Espagne ? <blockquote> « Je reconnais que maintenant nous avons un très grand travail à accomplir en arrivant dans notre pays car l'armée populaire et le peuple espagnol nous ont donné l'exemple. »</blockquote> | ||
Version actuelle datée du 7 février 2024 à 21:30
Jacques Adut est né en 1907.
Il a suivi les cours de l'école primaire et accompli son service militaire de 1927 à 1929, dans les Transmissions.
Tourneur, il était adhèrent de la CGT depuis 1932.
Célibataire, il demeurait dans le 18e arrondissement de Paris.
L'Espagne
«Ils sont foutus, tu sais, cela va mal, je ne crois pas que Madrid puisse tenir longtemps» ainsi parlait mon ami Jacques Adut le 25 décembre 1936. » (René NOLOT . biographie en cours de rédaction)
Cette conscience de l'aggravation de la situation à Madrid, va provoquer leur engagement. Trois jours plus tard, les deux amis franchissent la frontière au Perthus (voir article Passage de la frontière le 29 décembre. Après une nuit passée à Figueras, ils arrivent à Albacete le 1er janvier 1937.
Jacques Adut intègre la 11e BI.
Le 7 avril 1937, il est muté aux Transmissions de la 14e BI.
Il gravit un à un les échelons : sergent (10 mai 1937) puis sous-lieutenant (OJ n° 237 du 21 novembre 1937) et enfin lieutenant (février 1938). Avec la 11e BI, il combat sur le front du Jarama et participe à la bataille de Guadalajara. Il participera, ensuite à toutes les batailles de la 14e BI (Offensive républicaine sur Ségovie, Front de Santa Maria de la Alameda, Cuesta de la Reina, Offensive franquiste d'Aragon, Bataille de l’Ebre).
Il a été puni de 5 jours de suppression de prêt pour absence illégale (OJ n° 260 du 20 décembre 1937).
Sur le formulaire de démobilisation, qu'il remplit le 7 novembre 1938, interrogé sur les 13 points du gouvernement de Negrin, il affirme avoir lu ce programme qui est « très juste » et que la politique du Front populaire espagnol est bonne car « l'unité fait la force » et parce qu' il est « la sauvegarde du prolétariat mondial. »
Questionné sur le rôle des BI, il pense que
« les BI ont sauvé l'Espagne Républicaine de l'invasion et en même temps notre pays »
Qu'a-t-il appris en Espagne ?
« Je reconnais que maintenant nous avons un très grand travail à accomplir en arrivant dans notre pays car l'armée populaire et le peuple espagnol nous ont donné l'exemple. »
Lucien BIGOURET, responsable du Parti au sein de la 14e BI, dans son rapport du 24 octobre 1938, le caractérise ainsi :
« Sérieux accomplissant sa tache correctement et d'un très bon caractère entraînant au front. Joyeux camarade et estimé des copains [ayant] une conduite personnelle irréprochable » [mais] « des qualités politique nulle ».
Source
RGASPI (Moscou F.545. Op.6. D.1048)