ROS Giovanni : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Il a accompli son service militaire au 7<sup>e</sup> Bataillon Alpin à Bellune en Vénétie (Italie).
 
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Peintre en bâtiment, il résidait et travaillait à Saint-Junien (Haute-Vienne).
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Arrivé en Espagne le 13 décembre 1936, il est affecté à la 3<sup>e</sup>  Compagnie de la  12<sup>e</sup>  BI.
 
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Il semblerait qu'il ait eu des soucis de discipline et qu'on l'ait muté dans une Compagnie du Génie de la 45<sup>e</sup> Division.
 
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Lors de sa démobilisation, il rejoint le centre de regroupement de Calella.  
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Lors du désengagement des Brigades [[Retrait des Brigades Internationales]], il rejoint le centre de regroupement de Calella.  
  
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Son nom figure sur une liste de volontaires étrangers autorisés à rentrer en France, datée du 10 décembre 1938. Il déclare se rendre à Saint-Junien (Haute-Vienne), Boulevard Victor Hugo.
  
On le trouve également sur l'inventaire général par ordre alphabétique des volontaires de nationalité italienne du 11 mai 1938 avec le n° 1955, les mentions "âgé de 41 ans" et "provenant de France".
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On le trouve également sur l'inventaire général par ordre alphabétique des volontaires de nationalité italienne du 11 mai 1938 avec le n° 1955, les mentions "âgé de 41 ans" et la mention "provenant de France".
  
 
Giovanni Ros est cité sur une liste de décembre 1938 des « Cdes. italiens non-membres du parti » avec l’indication  « Moins que médiocre ».
 
Giovanni Ros est cité sur une liste de décembre 1938 des « Cdes. italiens non-membres du parti » avec l’indication  « Moins que médiocre ».

Version du 2 mai 2024 à 17:54

Giovanni Ros, né le 13 juin 1897 à São Paulo (Brésil) de parents italiens, était de nationalité italienne.

Il a accompli son service militaire au 7e Bataillon Alpin à Bellune en Vénétie (Italie).

Peintre en bâtiment, il résidait et travaillait en France, à Saint-Junien (Haute-Vienne).

L'Espagne

Arrivé en Espagne le 13 décembre 1936, il est affecté à la 3e Compagnie de la 12e BI.

Il participe aux combats de la 12e BI, dont Caspe en mars-avril 1938 Offensive franquiste d'Aragon

Durant son séjour, il dit avoir été blessé lors d'un accident d'automobile à une date non connue. Il semblerait qu'il ait eu des soucis de discipline et qu'on l'ait muté dans une Compagnie du Génie de la 45e Division.

Lors du désengagement des Brigades Retrait des Brigades Internationales, il rejoint le centre de regroupement de Calella.

Son nom figure sur une liste de volontaires étrangers autorisés à rentrer en France, datée du 10 décembre 1938. Il déclare se rendre à Saint-Junien (Haute-Vienne), Boulevard Victor Hugo.

Il figure aussi sur une liste d'inventaire, section italienne, datée du 31 décembre 1937 avec le n° 204, le grade de sergent et la réf. AF BAO.

On le trouve également sur l'inventaire général par ordre alphabétique des volontaires de nationalité italienne du 11 mai 1938 avec le n° 1955, les mentions "âgé de 41 ans" et la mention "provenant de France".

Giovanni Ros est cité sur une liste de décembre 1938 des « Cdes. italiens non-membres du parti » avec l’indication « Moins que médiocre ».

Le retour

Le 6 février 1939, il est interné au camp d'Argelès puis, une fois libéré, il retourne à Saint-Junien chez son ancien employeur, M. Roger Bigaud, pour qui il avait travaillé pendant 15 ans, antérieurement à son départ pour l'Espagne.

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545. Op.3. D. 160, 162, 480 et 787 ainsi que Op. 6. D. 474, 481 et 504).

Eva Léger et Tiphaine Catalan, Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016.

AICVAS, La Spagna nel nostro cuore, Roma, 1996.