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De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Il a accompli son service militaire au 7<sup>e</sup> Bataillon Alpin à Bellune en Vénétie (Italie).
 
Il a accompli son service militaire au 7<sup>e</sup> Bataillon Alpin à Bellune en Vénétie (Italie).
  
Peintre en bâtiment, il résidait et travaillait à Saint-Junien (Haute-Vienne).
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Peintre en bâtiment, il résidait et travaillait en France, à Saint-Junien (Haute-Vienne).
 
==L'Espagne==
 
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Arrivé en Espagne le 13 décembre 1936, il est affecté à la 3<sup>e</sup>  Compagnie de la  12<sup>e</sup>  BI.
 
Arrivé en Espagne le 13 décembre 1936, il est affecté à la 3<sup>e</sup>  Compagnie de la  12<sup>e</sup>  BI.
  
Il participe aux combats de la 12<sup>e</sup> BI, dont Caspe en mars-avril 1938 [[Offensive franquiste d'Aragon]]
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Il participe aux combats de la 12<sup>e</sup> BI, dont ceux de Caspe en mars-avril 1938 (voir [[Offensive franquiste d'Aragon]]).
  
 
Durant son séjour, il dit avoir été blessé lors d'un accident d'automobile à une date non connue.  
 
Durant son séjour, il dit avoir été blessé lors d'un accident d'automobile à une date non connue.  
 
Il semblerait qu'il ait eu des soucis de discipline et qu'on l'ait muté dans une Compagnie du Génie de la 45<sup>e</sup> Division.
 
Il semblerait qu'il ait eu des soucis de discipline et qu'on l'ait muté dans une Compagnie du Génie de la 45<sup>e</sup> Division.
  
Lors de sa démobilisation, il rejoint le centre de regroupement de Calella. Il sera rapatrié par le convoi n° 8 du 10 décembre 1938 et retournera Bd Victor Hugo à Saint-Junien (Haute-Vienne).
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Après la décision prise par le gouvernement républicain espagnol du [[Retrait des Brigades Internationales]], il rejoint le centre de regroupement de Calella.  
  
Son nom figure sur une liste d'inventaire, section italienne, datée du 31 décembre 1937 avec le n° 204, le grade de sergent et la réf. AF [[BAO]].
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Son nom figure sur une liste de volontaires étrangers autorisés à rentrer en France, datée du 10 décembre 1938. Il déclare se rendre à Saint-Junien (Haute-Vienne), Boulevard Victor Hugo.
  
On le trouve également sur l'inventaire général par ordre alphabétique des volontaires de nationalité italienne du 11 mai 1938 avec le n° 1955, les mentions "âgé de 41 ans" et "provenant de France".
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Il figure aussi sur une liste d'inventaire, section italienne, datée du 31 décembre 1937 avec le n° 204, le grade de sergent et la réf. AF [[BAO]].
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On le trouve également sur l'inventaire général par ordre alphabétique des volontaires de nationalité italienne du 11 mai 1938 avec le n° 1955, les mentions "âgé de 41 ans" et la mention "provenant de France".
  
 
Giovanni Ros est cité sur une liste de décembre 1938 des « Cdes. italiens non-membres du parti » avec l’indication  « Moins que médiocre ».
 
Giovanni Ros est cité sur une liste de décembre 1938 des « Cdes. italiens non-membres du parti » avec l’indication  « Moins que médiocre ».
  
 
==Le retour==
 
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Le 6 février 1939, il est interné au camp d'Argelès puis, une fois libéré, il retourne à Saint-Junien chez son ancien employeur, M. Roger Bigaud, pour qui il avait travaillé pendant 15 ans, antérieurement à son départ pour l'Espagne.
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Le 6 février 1939, il est interné au [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer]] puis, une fois libéré, il retourne à Saint-Junien chez son ancien employeur, M. Roger Bigaud, pour qui il avait travaillé pendant 15 ans, antérieurement à son départ pour l'Espagne.
 
==Sources==  
 
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RGASPI (Moscou, F. 545. Op.3. D. 160, 162, 480 et 787 ainsi que Op. 6. D. 474, 481 et 504).
 
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.3. D. 160, 162, 480 et 787 ainsi que Op. 6. D. 474, 481 et 504).

Version actuelle datée du 13 mai 2024 à 15:42

Giovanni Ros, né le 13 juin 1897 à São Paulo (Brésil) de parents italiens, était de nationalité italienne.

Il a accompli son service militaire au 7e Bataillon Alpin à Bellune en Vénétie (Italie).

Peintre en bâtiment, il résidait et travaillait en France, à Saint-Junien (Haute-Vienne).

L'Espagne

Arrivé en Espagne le 13 décembre 1936, il est affecté à la 3e Compagnie de la 12e BI.

Il participe aux combats de la 12e BI, dont ceux de Caspe en mars-avril 1938 (voir Offensive franquiste d'Aragon).

Durant son séjour, il dit avoir été blessé lors d'un accident d'automobile à une date non connue. Il semblerait qu'il ait eu des soucis de discipline et qu'on l'ait muté dans une Compagnie du Génie de la 45e Division.

Après la décision prise par le gouvernement républicain espagnol du Retrait des Brigades Internationales, il rejoint le centre de regroupement de Calella.

Son nom figure sur une liste de volontaires étrangers autorisés à rentrer en France, datée du 10 décembre 1938. Il déclare se rendre à Saint-Junien (Haute-Vienne), Boulevard Victor Hugo.

Il figure aussi sur une liste d'inventaire, section italienne, datée du 31 décembre 1937 avec le n° 204, le grade de sergent et la réf. AF BAO.

On le trouve également sur l'inventaire général par ordre alphabétique des volontaires de nationalité italienne du 11 mai 1938 avec le n° 1955, les mentions "âgé de 41 ans" et la mention "provenant de France".

Giovanni Ros est cité sur une liste de décembre 1938 des « Cdes. italiens non-membres du parti » avec l’indication « Moins que médiocre ».

Le retour

Le 6 février 1939, il est interné au Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer puis, une fois libéré, il retourne à Saint-Junien chez son ancien employeur, M. Roger Bigaud, pour qui il avait travaillé pendant 15 ans, antérieurement à son départ pour l'Espagne.

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545. Op.3. D. 160, 162, 480 et 787 ainsi que Op. 6. D. 474, 481 et 504).

Eva Léger et Tiphaine Catalan, Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016.

AICVAS, La Spagna nel nostro cuore, Roma, 1996.