DELALU André

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Ce volontaire est né le 15 juin 1899 et avait un niveau d'études primaires.

Il s'est engagé dans l'Infanterie et y est resté 3 ans et demi.

En 1927, il a adhéré à la CGT, au syndicat des cimentiers.

Célibataire, il était manœuvre et habitait 26, rue Jean-Jaurès à Choisy-le-Roi au moment de son départ pour l'Espagne.

L'Espagne

Il arrive en Espagne le 17 décembre 1937. Le 20, il est affecté à la 14e BI, 53e Bataillon, 3e Compagnie et, ensuite, de janvier à septembre 1938 au 1° Bataillon (Commune de Paris), comme soldat avec la fonction de brancardier.

Il combat sur les fronts du Centre et de l'Est et participe aux batailles de Caspe (Offensive franquiste d’Aragon) et de l'Ebre.

Il est cité dans le journal de la 14e BI , Le Volontaire de la Liberté du 1er mai 1938:

"S'est dépensé sans compter, durant tous les combats."

Il est également proposé pour la médaille de la Liberté pour son dévouement sur le front de Caspe.

Quand on lui demande son opinion sur le Front Populaire il répond : « Parfait » et si c'est une politique bonne et juste, sa réponse est « oui ».

Il dit vouloir rentrer chez lui à Choisy-le-Roi où se trouvent sa mère et ses sœurs.

Dans un rapport émanant du PCE, il est qualifié de « très bon, très courageux, proposé pour être décoré » mais « faible politiquement ».

Un autre rapport, daté du 20 avril 1938 et émanant de la 14e BI, signale que «  brancardier de la 3° compagnie, 1° bataillon, ce camarade n'a jamais abandonné son poste et a eu un très bon comportement lors de tous les combats ».


Bigouret, dans une note non datée, écrit que « Ayant plus de 40 ans, ce camarade a été très courageux et a été proposé pour la médaille de la Liberté », « Très courageux, ne laissant aucun blessé sur le terrain », « aucun défaut ».

Il précise que ce volontaire a eu une « bonne attitude » bien qu'il ait fait preuve d' une « opinion politique faible » mais qu' « il a néanmoins assisté aux réunions de cellule ».

Sa conduite personnelle est qualifiée de « très bonne ». Il s'est montré « sérieux » et a fait preuve d'un « courage à toute épreuve ».

Il était « très estimé » et « jouissait de toute la confiance de ses camarades comme brancardier », C'était « un bon militant du parti ».

Source

RGASPI (BDIC, Mfm 880/12, 545.6.1149).

Le Volontaire de la Liberté, N° 40 du 1er mai 1938