GEDULDIG (ou GEDULDIK) Jonas : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la
 
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trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal
 
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militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22
 
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autres condamnés du « Groupe Manouchian » le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il
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autres condamnés du Groupe Manouchian le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il
 
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-
 
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sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à
 
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La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens
 
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==Sources==
 
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RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie
 
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie

Version actuelle datée du 28 février 2024 à 18:38

Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents ouvriers. Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école élémentaire. A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra de monter une affaire de mécanique avec son frère. En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.

Jonas Geduldig
Jonas Geduldig en Espagne

L’Espagne

Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro, de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant pas une hospitalisation. Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », "GEDULDIK est un très bon soldat, discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon camarade." 31.5.40 – Edo

Le Retour

A son arrivée en France, il fut interné à Argelès puis à Gurs . Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et travailla comme ouvrier gantier. [D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]

La Résistance

En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904. Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e ) le 11 novembre 1941. » En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet, il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement, dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le

sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le déraillement d’un train. Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22 autres condamnés du Groupe Manouchian le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry- sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à sa famille. La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens Combattants le 17 avril 1972.

Sources

RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie "Anna Pauker" Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des fusillés – Wikiwand.