PRADELOUX Guillaume : Différence entre versions
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Après avoir été affecté au [[Bataillon Vaillant-Couturier]], il est muté à la 1<sup>ère</sup> compagnie du [[Bataillon André Marty]] (O.J. du 17 avri 1938). | Après avoir été affecté au [[Bataillon Vaillant-Couturier]], il est muté à la 1<sup>ère</sup> compagnie du [[Bataillon André Marty]] (O.J. du 17 avri 1938). | ||
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Lors de sa démobilisation, il demande son retour à Gentilly. | Lors de sa démobilisation, il demande son retour à Gentilly. | ||
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− | Eva | + | Eva Léger et Tiphaine Catalan, ''Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés'' (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016. |
Archives départementales de Corrèze (Etat civil). | Archives départementales de Corrèze (Etat civil). |
Version du 13 février 2018 à 11:17
Guillaume Léon Pradeloux est né le 4 juillet 1902 à Chaumeil, commune de Pérols-sur-Vézère (Corrèze), d'un couple de cultivateurs, Michel et Marie.
Paveur de profession, il adhère au PCF en 1921, à la CGT en 1929 et au Secours rouge.
Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il était célibataire et demeurait 31, rue Pasteur à Gentilly (Seine).
L'Espagne
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées ) Guillaume Léon Pradeloux arrive à Figueras,via Massanet, le 3 mars 1938, avec 56 autres volontaires.
Après avoir été affecté au Bataillon Vaillant-Couturier, il est muté à la 1ère compagnie du Bataillon André Marty (O.J. du 17 avri 1938).
Il participe aux combats de Caspe (voir Offensive franquiste d’Aragon) puis à ceux de de l'Ebre où, le 22 septembre, à Gandesa, il est blessé « au côté gauche ». Hospitalisé à Mataró n° 7, il y reste jusqu'à sa démobilisation.
Il connaît les 13 points du Gouvernement d'Union Nationale présidé par Negrin et pense que sa politique est bonne et juste "parceque le gouvernement est énergique".
A la question, posée sur le formulaire de rapatriement, « Que penses-tu des Brigades Internationales ? », il répond : « elle on jouée un grand rôle il on permi au gouvernement de fondée une armée forte et dissiplinée ».
Dans le domaine politique, en Espagne, il a appris que c'était "très bien pour l'unitée qui s'est réalisé".
Lors de sa démobilisation, il demande son retour à Gentilly.
Après avoir pris sa retraite en tant qu'ouvrier agricole, Léon Pradeloux est mort à Ussel (Corrèze) le 25 mai 1990.
Sources
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 36 et D. 1358). Eva Léger et Tiphaine Catalan, Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016.
Archives départementales de Corrèze (Etat civil).