CADET Eugène : Différence entre versions
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| − | Membre de la CGT, du PCF (section Charenton) et du Secours Rouge International, il a participé aux grèves et manifestations de 1933 et | + | Membre de la CGT, du PCF (section Charenton) et du Secours Rouge International, il a participé aux grèves et manifestations de 1933 et de 1936. |
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| − | Célibataire, il | + | Célibataire, il était domicilié 176, rue de Charenton, Paris 12e (Seine). |
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Version du 8 mars 2016 à 00:16
Eugène Cadet est né le 13 octobre 1902.
Après des études primaires, il s’est engagé comme pompier, avec le grade de caporal, dans les troupes coloniales de 1921 à 1929. Il a été basé en Allemagne et au Maroc.
A son retour, il a été employé comme peintre en bâtiment par les établissements Potin à Malakoff (Seine).
Membre de la CGT, du PCF (section Charenton) et du Secours Rouge International, il a participé aux grèves et manifestations de 1933 et de 1936.
Lecteur de l’Humanité, de l’Avant-garde et de Fils du peuple de Maurice Thorez, il s’intéressait à la politique soviétique.
Célibataire, il était domicilié 176, rue de Charenton, Paris 12e (Seine).
L’ESPAGNE
Arrivé en Espagne le 16 novembre 1937 « pour la cause de la liberté », il est affecté comme brancardier à la 14e BI, 1er Bataillon "Commune de Paris", CM puis à la CRIM.
Resté 9 mois au front, il participe aux batailles de Caspe, Aragon, Ebre, Corbera.
Blessé le 29 février 1938 à la bataille de Caspe, il est hospitalisé pendant 1 mois. En mai 1938, il est puni pour intempérance (voir Boisson) avec 8 jours de suppression de solde.
Un rapport non daté du commissaire politique Bigouret, précise que « quoique malade, le camarade s’est porté volontaire au front en juillet. [Il] s’est comporté honorablement » et bien que « manquant un peu d’éducation politique » son attitude est jugée bonne et il est sérieux et discipliné.
Une fiche non datée indique que c’est un « élément à surveiller, se laisse facilement entrainer ».
Sur le formulaire de rapatriement du 13 novembre 1938, Eugène Cadet donne son opinion sur la politique du gouvernement du Président Negrin qu’il qualifie de « politique juste et ferme du front populaire et qui sera récompensée par la victoire totale de l’Espagne républicaine et l’anéantissement du fascisme ».
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1106)
