CHAMPEAUX Lucien Alfred : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Il est également  membre du SRI.
 
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Avant de partir comme volontaire en Espagne républicaine "pour lutter contre le fascisme", il était célibataire et résidait 137, rue Falguière à Paris 15<sup>ème</sup>.
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Avant de partir comme volontaire en Espagne républicaine "pour lutter contre le fascisme", il était célibataire et résidait 137, rue Falguière à Paris (15<sup>ème</sup>).
 
==L'Espagne==
 
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Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) avec un groupe de volontaires, il rejoint [[Figueras]], via  Massanet, le 19 avril 1938. Dans ce convoi figure trois autres  membres du  syndicat des cochers-chauffeurs CGT [[JOUBERT_Maurice|Maurice JOUBERT]],  [[LEROY_François|François LEROY]] et [[MAGNAVAL_Damien|Damien MAGNAVAL ]] (voir leurs biographies).
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Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) avec un groupe de volontaires, il rejoint [[Figueras]], via  Massanet, le 19 avril 1938. Dans ce convoi figurent trois autres  membres du  syndicat des cochers-chauffeurs CGT [[JOUBERT_Maurice|Maurice JOUBERT]],  [[LEROY_François|François LEROY]] et [[MAGNAVAL_Damien|Damien MAGNAVAL ]] (voir leurs biographies).
  
 
Le 15 mai, il  est affecté  à la  2<sup>e</sup> Compagnie du [[Bataillon Henri Barbusse]] de la 14<sup>e</sup> BI  (OJ du 15 mai 1938).  
 
Le 15 mai, il  est affecté  à la  2<sup>e</sup> Compagnie du [[Bataillon Henri Barbusse]] de la 14<sup>e</sup> BI  (OJ du 15 mai 1938).  
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De retour à la Brigade, il intègre  le 30 août le 2<sup>e</sup> Bataillon (voir [[Bataillon Vaillant-Couturier]]) (O.J. n° 503), 1<sup>ère</sup> Compagnie comme voltigeur.  
 
De retour à la Brigade, il intègre  le 30 août le 2<sup>e</sup> Bataillon (voir [[Bataillon Vaillant-Couturier]]) (O.J. n° 503), 1<sup>ère</sup> Compagnie comme voltigeur.  
  
Peu après son arrivée, le 25 mai à Tortosa, il adhérait au SRI (voir article [[Solidarité]])  ainsi qu'à la [[JSU]].
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Lors de la rédaction du formulaire de rapatriement, interrogé sur la politique du front populaire en Espagne, il répond :
 
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"[…] ont montrées au gouvernement Espagnol par leur unité entre elles qu'on pouvait faire face au fascisme qu'à cette seule condition. Elles ont aidées à la formation d'une armée Espagnole unie est instruite car la majorité des volontaires avaient déja fait leur service militaire dans les armées bourgeoises"</blockquote>.  
 
"[…] ont montrées au gouvernement Espagnol par leur unité entre elles qu'on pouvait faire face au fascisme qu'à cette seule condition. Elles ont aidées à la formation d'une armée Espagnole unie est instruite car la majorité des volontaires avaient déja fait leur service militaire dans les armées bourgeoises"</blockquote>.  
  
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Il le qualifie de :"camarade sobre et sérieux discipliné, courageux, calme estimé de ses copains" et de "militant à pousser, c'est montré très courageux".
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Il le qualifie de "camarade sobre et sérieux discipliné, courageux, calme estimé de ses copains" et de "militant à pousser, c'est montré très courageux".
 
==Source==  
 
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RGASPI (Moscou F. 545. Op. 6. D. 36. et 1117; F. 545. Op. 3. D. 370.)
 
RGASPI (Moscou F. 545. Op. 6. D. 36. et 1117; F. 545. Op. 3. D. 370.)
  
 
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Version du 15 février 2018 à 09:47

Lucien Champeaux est né le 23 décembre 1905 à Tarnac (Corrèze). Son père, Léonard, était socialiste.

Etudes primaires, puis service militaire le 21 avril 1926 à Angers au 6 ème Génie.

De retour à la vie civile, il travaille au garage G3 Saint-Martin à Paris puis à la compagnie CITAX située 8, rue de la Cavalerie à Paris (15e) pour un salaire de 60 francs par jour. Cette société employait 300 personnes. Il se syndique à la CGTU puis, en 1929, à la CGT, syndicat des cochers chauffeurs. Son engagement syndical le mène à assurer la charge de trésorier de la section. Il participe activement aux grèves de février 1936 ainsi qu'à celles du 4 janvier au 1er mai 1937 à la société CITAX.

En 1936, il adhère au PCF et assurera la charge de trésorier de la cellule 15109 de Paris 15ème de janvier 1937 à avril 1938. Lecteur de l'Humanité, de la Correspondance Internationale et des Cahiers du Bolchévisme, il porte un intérêt tout particulier aux questions syndicales. Il est également membre du SRI.

Avant de partir comme volontaire en Espagne républicaine "pour lutter contre le fascisme", il était célibataire et résidait 137, rue Falguière à Paris (15ème).

L'Espagne

Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées) avec un groupe de volontaires, il rejoint Figueras, via Massanet, le 19 avril 1938. Dans ce convoi figurent trois autres membres du syndicat des cochers-chauffeurs CGT Maurice JOUBERT, François LEROY et Damien MAGNAVAL (voir leurs biographies).

Le 15 mai, il est affecté à la 2e Compagnie du Bataillon Henri Barbusse de la 14e BI (OJ du 15 mai 1938). Blessé le 2 juillet à Tortosa, en chutant alors qu'il récupérait du matériel, il est hospitalisé à Cambrils, Sabinosa, Tarrasa, Mataro et Moya jusqu'au 19 août 1938. De retour à la Brigade, il intègre le 30 août le 2e Bataillon (voir Bataillon Vaillant-Couturier) (O.J. n° 503), 1ère Compagnie comme voltigeur.

Peu après son arrivée, le 25 mai à Tortosa, il adhère au SRI (voir article Solidarité) ainsi qu'à la JSU.

Lors de la rédaction du formulaire de rapatriement, interrogé sur la politique du front populaire en Espagne, il répond :

"C'est une politique qui doit réunir tous les Espagnols qui ne veulent pas voir les pays étrangers s'occuper de leurs affaires intérieures" [car]"Chaque pays doit être libre de suivre la politique que le vote de tous les citoyens désignent".

Il pense que les Brigades Internationales :

"[…] ont montrées au gouvernement Espagnol par leur unité entre elles qu'on pouvait faire face au fascisme qu'à cette seule condition. Elles ont aidées à la formation d'une armée Espagnole unie est instruite car la majorité des volontaires avaient déja fait leur service militaire dans les armées bourgeoises"

.

Lucien BIGOURET (voir la biographie de ce volontaire)) indique qu’il a eu une "bonne conduite au front comme à l'arrière", une "éducation politique moyenne [qu'il] s'intéresse aux discutions de cellule" Il le qualifie de "camarade sobre et sérieux discipliné, courageux, calme estimé de ses copains" et de "militant à pousser, c'est montré très courageux".

Source

RGASPI (Moscou F. 545. Op. 6. D. 36. et 1117; F. 545. Op. 3. D. 370.)